CEFOTAXIME MERCK 1 g poudre pour solution injectable IV-IM (Hôp)

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CEFOTAXIME MERCK 1 g poudre pour solution injectable IV-IM (Hôp)

Introduction dans BIAM : 26/3/2001
Dernière mise à jour : 26/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 23799


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : CEFOTAXIME MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/8/1998
    2. publication JO de l’AMM 16/2/1999
    3. rectificatif d’AMM 11/8/2000
    4. mise sur le marché 15/2/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 561040-1

    10
    flacon(s) de poudre
    15
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/3/2000


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES LA SOLUTION DOIT ETRE PREPAREE EXTEMPORANEMENT Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 570.50 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A10.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      · Espèces habituellement sensibles (CMI < ou égal à 4 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (S).
      Escherichia coli, salmonella, shigella, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, providencia, Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, Morganella morganii, streptocoques, Streptococcus pneumoniae péni-S, staphylocoques méti-S, Haemophilus influenzae, Haemophilus sp, neisseria y compris Neisseria meningitidis et Neisseria gonorrhoeae, Moraxella catarrhalis, peptostreptococcus, Clostridium perfringens, Borrelia burgdorferi, Pasteurella multocida, Aeromonas hydrophila, Corynebacterium diphteriae.
      · Espèces résistantes (CMI > 32 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Entérocoques, listeria, staphylocoques méti-R, Pseudomonas aeruginosa, Burkholderia cepacia, Stenotrophomonas maltophilia, Acinetobacter baumannii, Clostridium difficile, bactéries anaérobies à Gram négatif.
      · Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Enterobacter, Citrobacter freundii, serratia, yersinia, Klebsiella pneumoniae, Streptococcus pneumoniae de sensibilité diminuée ou résistant à la pénicilline.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêtalactamines dans des proportions variables et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50%.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      1 / Distribution :
      Concentration sérique : Chez l’adulte :
      – après injection de 1 g en IV directe, on obtient une concentration supérieure à 100 mcg/ml dès la 5ème minute ;
      – la perfusion de 1 g en 4 heures conduit à un taux sérique en plateau, voisin de 15 mcg/ml, à partir de la 2ème heure ;
      – après injection de 1 g en IM, le pic sérique, atteint à la 30ème minute, est voisin de 24 mcg/ml ;
      – après injection de 500 mg par voie veineuse (en 15 minutes), on obtient une concentration maximale supérieure à 40 mcg/ml au bout de 20 minutes ;
      – après injection de 500 mg en IM, on obtient une concentration maximale de 12 mcg/ml à la 30 ème minute ;
      – les concentrations sériques maximales après injection IV de 15 mg/kg de céfotaxime ne varient pas significativement en tenant compte du degré de l’insuffisance rénale.
      Chez l’enfant :
      – après administration chez l’enfant ou le nourrisson de 25 mg/kg par voie IM ou IV, les taux sériques sont, respectivement, de 25,3 mcg/ml +/- 4,7 au bout d’une demi-heure et de 53,3 mcg/ml +/- 10,3 au bout de 5 minutes.
      2 / Demi-vie d’élimination :
      Chez l’adulte :
      Elle est de l’ordre de 40 min en IV, 80 min en IM.
      La demi-vie d’élimination du céfotaxime est peu modifiée en cas d’insuffisance rénale. Par contre, celle du métabolite désacétyl-céfotaxime devient importante lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 5 ml/min.
      Chez l’enfant :
      Elle est de l’ordre de 1 h environ par voie IM ou IV.
      Elle est environ deux fois plus élevée chez le nouveau-né à terme et jusqu’à 2 à 5 fois plus élevée chez le prématuré.
      3 / Diffusion humorale et tissulaire :
      . Diffusion dans le liquide d’ascite non infecté de malades cirrhotiques : après injection IM de 1 g toutes les 12 heures, les concentrations, variables d’un sujet à l’autre, atteignent leur maximum à la 2ème heure ;
      une heure après : taux moyen : 7.32 mcg/ml,
      deux heures après : taux moyen : 9.97 mcg/ml.
      . Concentration dans le mucus bronchique : les concentrations les plus élevées sont obtenues à la 3 ème heure en IM et dès la 2 ème heure en IV :
      après 1 g en IM, taux moyen : 1.20 mcg/ml,
      après 2 g en IV, taux moyen : 2.20 mcg/ml.
      – Concentrations moyennes maximales dans les crachats :
      après 2 g en IV : 2.91 mcg/ml +/- 2.08 (à la 2ème heure),
      après 1 g en IM : 1.33 mcg/ml +/- 0.43 (à la 4ème heure).
      – Taux moyens dans les tissus bronchique et pulmonaire, une heure après une dose de 2 g IV : ils ont été respectivement de 7.5 mcg/g et de 5.3 mcg/g.
      Trois heures après la dernière injection IM de1 g (posologie : 1 g x 2/jour), la moyenne des concentrations pulmonaires a été de 17.89 mcg/g.
      . Pénétration dans le liquide pleural :
      – chez 6 adultes atteints de pleurésie exsudative recevant 1 g en IV, les concentrations les plus élevées sont obtenues à la 3 ème heure ;
      une heure après : taux moyen : 6.8 mcg/ml +/- 4.9,
      trois heures après : taux moyen : 7.1 mcg/ml +/- 3.5.
      – chez 6 enfants atteints de pleurésie purulente et recevant 25 mg/kg toutes les 6 heures par voie IV ou par voie IM, les concentrations maximales étaient obtenues généralement à la 3ème heure (taux moyen : 3 mcg/ml après IM ; 5.5 mcg/ml après IV) et restaient encore importantes à la 6ème heure (taux moyen : 2.5 mcg/ml après IM ; 4.4 mcg/ml après IV).
      . Concentration dans le liquide d’otite :
      – chez les enfants recevant 50 mg/kg/jour par voie IM, la concentration, évaluée 1 heure après l’injection du matin, était d’environ 1 mcg/ml ; ce taux persiste en plateau pendant plusieurs heures ;
      – après injection IV, les taux sont de 2 à 3 mcg/ml, mais ils diminuent plus rapidement ;
      – lorsque la dose injectée par voie IM est de 100 mg/kg/jour, les concentrations sont de 15 à 20 mcg/ml.
      . Concentration dans le LCR :
      – chez 4 sujets ayant une méningite, les concentrations ont été de 2.25 à 15.2 mcg/ml, 2 heures après administration de 1 ou 2 g par voie veineuse ;
      – chez 13 enfants atteints de méningite bactérienne d’étiologies diverses, on a observé une concentration maximale de l’ordre de 14 mcg/ml, 1 ou 2 heures après l’injection d’une dose de 25 ou 50 mg/kg par voie veineuse.
      .Concentration dans l’os :
      – les concentrations, variables selon les individus et la dose utilisée, atteignent 15.4 mcg/g avec une posologie de 2 g IM x 3 et 5,4 mcg/g, une heure après une dose unique de 2 g par voie IV.
      . Concentration dans l’humeur aqueuse :
      – chez les sujets atteints de cataracte, recevant 2 g IV, les concentrations obtenues,1 heure après, sont de 0.265 à 2.30 mcg/ml (moyenne : 0.914 mcg/ml).
      . Concentration dans le tissu prostatique :
      . après injection IV de 2 g chez 26 malades, la concentration dans le tissu prostatique atteint une valeur moyenne de 10.12 mcg/g en 30-35 minutes et de 22.46 mcg/g en 90 minutes.
      . Passage dans le lait :
      – 2 à 3 heures après une injection IV de 1 g, la concentration moyenne est de 0.35 mcg/ml +/- 0.09 (extrêmes : 0.25 à 0.52).
      Après la 6ème heure, ce taux est de 0 à 0.22 mcg/ml.
      . Passage transplacentaire :
      – après 1 g IV, les concentrations obtenues sont les suivantes :
      placenta : < ou égal à 2.45 mcg/g,
      liquide amniotique : < ou égal à 3.3 mcg/ml,
      foetus :
      – sérum : < ou égal à 6.7 mcg/ml,
      – rein : < ou égal à 6.3 mcg/g,
      – poumon : < ou égal à 2.4 mcg/g,
      – LCR : < ou égal à 2.1 mcg/ml.
      Liaison aux protéines : de l’ordre de 20 à 40 %.
      4 / Biotransformation :
      – Il existe dans le sang un dérivé désacétylé dont l’activité varie selon les germes de 1/2 à 1/10 de celle du céfotaxime.
      – Au moins 20 % de la dose injectée sont retrouvés dans les urines des 24 heures sous forme d’un dérivé désacétylé.
      5 / Excrétion :
      . Urinaire : Chez l’adulte :
      – la concentration urinaire est de l’ordre de 1000 mcg/ml dans les 6 heures suivant l’injection de 1 g par voie IM (élimination de 60% +/- 4 dans les 24 heures) ;
      – elle est de l’ordre de 1300 mcg/ml dans les 4 heures suivant l’injection de 1 g par voie IV directe (élimination de 64%+/- 1.5 dans les 24 heures) ;
      – elle est de l’ordre de 600 mcg/ml dans les 4 heures suivant la perfusion veineuse de 1 g en 4 heures (élimination de 50% dans les 12 heures) ;
      – la concentration urinaire est de l’ordre de 560 mcg/ml dans les 6 heures suivant l’injection de 500 mg en IM, avec une élimination dans les 24 heures de 61% +/- 6 ;
      – après injection de 500 mg par voie veineuse (en 15 min), l’élimination dans les 24 heures est de 63% +/- 9 ;
      Chez l’enfant :
      – l’excrétion urinaire était, chez 38 enfants (de 3 semaines à 12 ans), après une dose de 25 mg/kg en IV, de 56.3 % +/- 7.8 de la dose administrée, au bout de 6 heures.
      . Biliaire :
      – après injection IM de 500 mg toutes les 8 heures, on obtient un taux moyen de l’ordre de 2 mcg/ml dans la bile hépatique (5 sujets) ;
      – après injection IV de 1 g toutes les 6 heures, on obtient des taux moyens très supérieurs dans la bile vésiculaire (33.7 à 49.3 mcg/ml), mais très faibles dans la paroi vésiculaire : 1 mcg/g (5 sujets).

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfotaxime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées :
      · aux infections sévères dues aux germes sensibles au céfotaxime, en particulier les septicémies, les endocardites et les méningites à l’exclusion de celles à Listeria monocytogenes.
      · à la prophylaxie au cours des résections endoscopiques de prostate.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
    2. BRONCHOSPASME (RARE)
    3. CHOC ANAPHYLACTIQUE (RARE)
    4. RASH
    5. PRURIT
    6. URTICAIRE
    7. ERYTHEME POLYMORPHE
      Quelques cas.
    8. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
      Quelques cas.
    9. SYNDROME DE LYELL
      Quelques cas.
    10. DIARRHEE
    11. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
    12. EOSINOPHILIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    13. NEUTROPENIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    14. THROMBOPENIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    15. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire des transaminases (ASAT, ALAT).
    16. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire.
    17. TROUBLE RENAL
      Des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
    18. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (RARE)
    19. ENCEPHALOPATHIE METABOLIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      -une vigilance particulière doit s’appliquer aux patients traités pour méningite.

    20. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      -une vigilance particulière doit s’appliquer aux patients traités pour méningite.

    21. MOUVEMENT ANORMAL
      -une vigilance particulière doit s’appliquer aux patients traités pour méningite.
    22. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      -une vigilance particulière doit s’appliquer aux patients traités pour méningite.

    23. VEINITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    24. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE

    1. MISE EN GARDE
      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.

      L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :

      – l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.

      – l’emploi des céphalosporines et des pénicillines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible.

      – les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales ;
      – Des diarrhées, graves et persistantes, ont été observées lors de l’utilisation d’antibiotiques appartenant à plusieurs familles. Ces épisodes peuvent être symptomatiques d’une colite pseudomembraneuse qui peut être mortelle et dont le diagnostic repose sur la coloscopie.

      Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l’arrêt immédiat du traitement et la mise en route d’une antibiothérapie spécifique appropriée (vancomycine). L’administration de produits favorisant la stase fécale doit absolument être évitée.
    2. SURVEILLANCE RENALE
      Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement en cas d’association du céfotaxime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
    4. REGIME HYPOSODE
      Il faut tenir compte de la teneur en sodium du céfotaxime sodique qui est de 2.09 mmol/g (50.5 mg par fflacon de 1 g).
    5. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, l’utilisation du céfotaxime au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

      En conséquence, l’utilisation du céfuroxime ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    6. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est faible (< 5 %), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
      En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.

      Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d’éruption cutanée.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES

    Traitement

    En cas de surdosage avec les bêta-lactamines, risque d’encéphalopathie métabolique réversible.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1/ Sujets aux fonctions rénales normales :
    – Adulte :
    . 3 g/jour en moyenne, posologie pouvant être portée jusqu’à 12 g selon la sévérité de l’infection ;
    . Dans les infections urinaires, la posologie de 2 g/jour peut être suffisante
    ;
    . Prophylaxie au cours des résections endoscopiques de prostate : 1 g IV à l’induction anesthésique.
    . Méningites : 200 à 300 mg/kg/jour, on ne dispose pas d’éléments d’ efficacité ou de tolérance au-delà de 24g/jour.
    Dans la méningite à pneumocoque
    dans les premières 48-72 heures:
    50 à 75 mg/kg en perfusion veineuse de 20 minutes toutes les 6 heures (soit 200 à 300 mg/kg/jour)
    suivi de 15 mg/kg de vancomycine en perfusion veineuse de 60 minutes (soit 60 mg/kg/jour) en cas de signes de gravité ou
    en présence de facteurs de risque de pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline.
    Ce shéma posologique sera poursuivi au-delà des 48-72 heures selon la CMI de la souche isolée de pneumocoque.
    – Enfants, nourrissons et nouveau-né à terme :
    50
    mg/kg/jour en moyenne, à répartir en 3 injections, par voie IV, posologie pouvant être portée à 200 mg/kg/jour selon la sévérité de l’infection.
    Chez le nourrisson de plus de 3 mois et l’enfant :
    dans la méningite à pneumocoque dans les 48-72 heures:

    50 à 75 mg/kg en perfusion veineuse de 20 minutes toutes les 6 heures (soit 200 à 300 mg/kg/jour)
    suivi de 15 mg/kg de vancomycine en perfusion veineuse de 60 minutes (soit 60 mg/kg/jour)
    Ce shéma posologique sera poursuivi au-delà des 48-72 heures
    selon la CMI de la souche isolée de pneumocoque.
    – Prématurés :
    50 mg/kg/jour, en 2 injections IV, cette posologie pouvant être portée à 100 mg/kg/j dans les cas d’infections sévères.
    2/ chez les sujets insuffisants rénaux :
    – Lorsque la clairance de
    la créatinine est supérieure à 5 ml/min, la dose unitaire restera identique à celle des sujets à fonction rénale normale.
    Elle sera diminuée de moitié pour une clairance de la créatinine égale ou inférieure à 5 ml/min.
    – Chez les malades adultes sous
    hémodialyse, une injection intraveineuse de 1 g, effectuée à la fin de chaque séance de dialyse et répétée toutes les 24 heures, apparaît suffisante pour traiter efficacement la plupart des infections.
    .
    Mode d’emploi :
    – Voie intramusculaire

    injection profonde et en pleine masse musculaire.
    – Voie intraveineuse :
    injection directe ou perfusion de vingt à soixante minutes.
    – Recommandation :
    utiliser la préparation extemporanément.
    .
    Incompatibilité physico-chimique :
    Ne jamais mélanger
    le céfotaxime avec un autre antibiotique dans la même seringue ou la même perfusion.


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