TAHOR 20 mg comprimés pelliculés

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TAHOR 20 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 29/3/2001
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 21962


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JOUVEINAL

    Produit(s) : TAHOR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/3/1997
    2. publication JO de l’AMM 7/12/1997
    3. rectificatif d’AMM 25/4/2000
    4. mise sur le marché 28/3/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343068-1

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    polyamide/alu/PVC

    Evénements :

    1. agrément collectivités 20/1/2001
    2. inscription SS 20/1/2001


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 234.90 F

    Prix public TTC : 290 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (INHIBITEUR DE LA HMG-CoA REDUCTASE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-A05.
      L’atorvastatine est un inhibiteur sélectif et compétitif de l’HMG-CoA réductase, l’enzyme responsable du contrôle du taux de biotransformation de la 3-hydroxy-3-méthyl-glutaryl-coenzymeA en mévalonate, précurseurs des stérols et en particulier du cholestérol.
      Les triglycérides et le cholestérol synthétisés dans le foie sont incorporés aux VLDL et sont libérés dans le plasma pour atteindre les tissus périphériques. Les lipoprotéines de basse densité (LDL) se forment à partir des VLDL et sont essentiellement catabolisées au niveau des récepteurs à haute affinité pour les LDL.
      L’atorvastatine abaisse la cholestérolémie et les taux plasmatiques de lipoprotéines par le biais d’une inhibition de la HMG-CoA réductase et de la synthèse hépatique du cholestérol. Elle accroît le nombre de récepteurs des LDL à la surface des hépatocytes, amplifiant ainsi le captage et le catabolisme des LDL.
      L’atorvastatine diminue la synthèse de LDL et le nombre de particules de LDL. Elle entraîne une augmentation marquée et prolongée de l’activité des récepteurs des LDL.
      Une réduction significative du taux de LDL-C chez les patients atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote (définie par l’absence de récepteurs aux LDL) a été observée sous atorvastatine.
      Au cours d’études contrôlées testant les doses de 10 mg, 20 mg, 40 mg et 80 mg administrées en prise unique quotidienne pendant 6 semaines chez le sujet dyslipidémique, l’atorvastatine a réduit en moyenne le taux de cholestérol total (de 29 à 45%), de LDL-C (de 39 à 60%), d’apoliporotéine B (de 32 à 50%) et de triglycérides (de 19 à 37%). Des augmentations variables du HDL-C et de l’apolipoprotéine A ont été observées.
      Ces résultats s’avèrent valables en cas d’hypercholestérolémie familiale hétérozygote, d’hypercholestérolémie non familiale ou d’hyperlipidémie mixte, ainsi que chez les patients ayant un diabète non insulino-dépendant.
      Dans deux études cliniques portant sur 64 patients souffrant d’hypercholestérolémie familiale homozygote, dont seulement 9 patients âgés de moins de 14 ans, la baisse moyenne du LDL-C était de 22%. Cependant, 5 patients n’ont pas répondu au traitement.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Après administration orale, l’atorvastatine est rapidement absorbée, les concentrations plasmatiques maximales étant atteintes en 1 à 2 heures.
      L’importance de l’absorption de l’atorvastatine est dose-dépendante. La biodisponibilité absolue de l’atorvastatine inchangée est d’environ 12% et la biodisponibilité systémique de l’inhibition de l’HMG-CoA réductase est de l’ordre de 30%. La faible biodisponibilité systémique est attribuée à une dégradation pré-systémique dans la muqueuse gastro-intestinale et/ou à un effet de premier passage hépatique.
      – Distribution :
      Le volume de distribution de l’atorvastatine est très élevé (de l’ordre de 600 litres) et la liaison aux protéines plasmatiques forte (de l’ordre de 95%).
      – Métabolisme :
      Sous l’effet du cytochrome P450 3A4, l’atorvastatine est métabolisée en dérivés ortho et para hydroxylés et en différents produits de bêta-oxydation. L’inhibition invitro de l’HMG-CoA réductase par les métabolites ortho et para-hydroxylés est similaire à celle de l’atorvastatine. les métabolites actifs sont responsables d’environ 70% de l’activité inhibitrice de l’HMG-CoA réductase circulante.
      – Elimination :
      L’atorvastatine est essentiellement éliminée par voie biliaire, après métabolisme hépatique et/ou extra-hépatique. Le produit ne semble toutefois pas subir un cycle entéro-hépatique significatif.
      La demi-vie moyenne d’élimination de l’atorvastatine inchangée est d’environ 14 heures chez l’homme.
      La demi-vie d’inhibition de l’HMG-CoA réductase est d’environ 20 à 30 heures, en raison de la contribution des métabolites actifs, et celle associée à la radioactivité totale peut atteindre 62.5 heures.
      * Populations particulières :
      – Sujets âgés :
      Les concentrations plasmatiques et les aires sous courbes d’atorvastatine sont plus élevées chez les sujets âgés sains (> ou = à 65 ans) que chez les adultes jeunes. Les effets hypolipémiants sont similaires à ceux observés pour les plus jeunes.
      – Enfants :
      On ne dispose pas d’informations sur la pharmacocinétique de l’atorvastatine chez l’enfant.
      – Population féminine :
      Les paramètres pharmacocinétiques de l’atorvastatine sont différents selon le sexe (concentrations maximales supérieures d’environ 20% et aires sous courbe inférieures d’environ 10% chez la femme). Ces différences n’ont toutefois pas de retentissement clinique significatif.
      – Insuffisants rénaux :
      L’altération de la fonction rénale n’a pas d’influence sur les concentrations plasmatiques de l’atorvastatine mais allonge sa demi-vie d’élimination terminale. Aucune répercussion clinique n’a été observée.
      – Insuffisants hépatiques :
      Les concentrations plasmatiques de l’atorvastatine sont considérablement accrues en cas d’hépatopathie alcoolique chronique.

    1. ***
      – Réduction des hypercholestérolémies pures (type IIa) ou mixtes (type IIb et III) en complément d’un régime adapté et assidu.
      – Hypercholestérolémie familiale homozygote, en addition à d’autres traitements hypolipémiants (notamment LDL aphérèse) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE
    3. HYPERLIPIDEMIE MIXTE
    4. HYPERCHOLESTEROLEMIE FAMILIALE HOMOZYGOTE

    1. CONSTIPATION (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    2. FLATULENCE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    3. DYSPEPSIE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    4. DOULEUR ABDOMINALE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    5. NAUSEE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    6. DIARRHEE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    7. CEPHALEE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    8. ASTHENIE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    9. INSOMNIE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    10. DOULEUR MUSCULAIRE (RARE)
      Des épisodes de myalgies non compliquées ont été rapportés sous atorvastatine.
      Le traitement par les inhibiteurs de l’ HMG-CoA réductase s’associe rarement à la survenue d’atteintes musculaires. Devant des signes évocateurs (douleur musculaire inexpliquée, sensibilité douloureuse ou faiblesse musculaire), un dosage de la CPK d’origine musculaire sera pratiqué.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (taux supérieurs à 5 fois la normale); dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
      Le risque d’atteinte musculaire à type de rhabdomyolyse au cours d’un traitement par inhibiteur de l’HMG Co-A réductase est majoré par l’administration simultanée d’un traitement immunosuppresseur tel que la ciclosporine et par l’association à un fibrate.
      Le traitement par un inhibiteur de l’HMG-CoA réductase devra également être interrompu ou arrêté en cas de survenue d’un facteur prédisposant à l’apparition d’une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (infection aiguë sévère, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme, perturbations métaboliques, endocriniennes ou électrolytiques sévères, épilepsie non contrôlée).
    11. CRAMPE (RARE)
    12. RHABDOMYOLYSE (RARE)
    13. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
    14. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Réaction d’hypersensibilité.
    15. URTICAIRE
      Réaction d’hypersensibilité.
    16. PARESTHESIE
    17. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
    18. PANCREATITE
    19. HEPATITE
    20. ICTERE CHOLESTATIQUE
    21. ANOREXIE
    22. VOMISSEMENT
    23. REACTION CUTANEE
    24. PRURIT
    25. RASH
    26. ALOPECIE
    27. IMPUISSANCE
    28. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Elévation de l’ASAT et/ou de l’ALAT :
      Une surveillance régulière des tests fonctionnels hépatiques est nécessaire.
      Une élevation persistante des transaminases au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale doit conduire à l’arrêt du traitement.
    29. CPK(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Des élévations de la créatine phosphokinase plasmatique d’origine musculaire ont été observées.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de CPK d’origine musculaire (taux supérieurs à 5 fois la normale); dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
    30. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
    31. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    32. THROMBOPENIE

    1. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      Des épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être pratiquées avant le début du traitement, puis régulièrement après l’instauration de celui-ci, ainsi qu’en cas de signes ou de symptômes évocateurs d’une altération hépatique. La surveillance des transaminases sera plus fréquente en cas de prescription de doses plus élevées.
      En cas d’élévation des transaminases ALAT ou ASAT, une surveillance s’impose jusqu’à résolution de l’anomalie. En cas d’augmentation persistantante au delà de 3 fois la limite supérieure de la normale, il est nécessaire d’interrompre le traitement.
      L’atorvastatine doit être utilisée avec précaution chez les patients consommant d’importantes quantités d’alcool et / ou présentant des antécédents d’affection hépatique.
    2. MYALGIE
      Des épisodes de myalgies non compliquées ont été rapportés sous atorvastatine.
      Le traitement par les inhibiteurs de l’ HMG-CoA réductase s’associe rarement à la survenue d’atteintes musculaires. Devant des signes évocateurs (douleur musculaire inexpliquée, sensibilité douloureuse ou faiblesse musculaire), un dosage de la CPK d’origine musculaire sera pratiqué.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (taux supérieurs à 5 fois la normale); dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
    3. RHABDOMYOLYSE
      Le risque d’atteinte musculaire à type de rhabdomyolyse au cours d’un traitement par inhibiteur de l’HMG Co-A réductase est majoré par l’administration simultanée d’un traitement immunosuppresseur tel que la ciclosporine et par l’association à un fibrate.
      Le traitement par un inhibiteur de l’HMG-CoA réductase devra également être interrompu ou arrêté en cas de survenue d’un facteur prédisposant à l’apparition d’une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (infection aiguë sévère, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme, perturbations métaboliques, endocriniennes ou électrolytiques sévères, épilepsie non contrôlée).
    4. ENFANT
      Dans le traitement des hypercholestérolémies familiales homozygotes, il n’existe à l’heure actuelle que peu de données chez l’enfant.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    3. AFFECTION HEPATIQUE CHRONIQUE
    4. TRANSAMINASES(ELEVATION)
      Elévation prolongée des transaminases sériques.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      *Ce médicament ne doit jamais être utilisé en association avec :
      – l’itraconazole,
      – le kétoconazole (par extrapolation à partir de l’itraconazole).
      Risque majoré d’effets indésirables (dose-dépendant) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant. Interrompre le traitement hypocholestérolémiant pendant la durée du traitement par l’itraconazole ou le kétoconazole. En cas de traitement durable par azolé, préférer une autre statine.
      – Antiprotéases
      Risque majoré d’effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant)
      utiliser une autre statine.
      *Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’association aux fibrates :
      Risque majoré d’effets indésirables à type de rhabdomyolyse.
    6. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    7. GROSSESSE (relative)
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’atorvastatine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      La grossesse ne représente pas une indication à l’utilisation de ce produit et le traitement hypocholestérolémiant doit être interrompu.
      En cas de découverte fortuite d’une grossesse après prise de ce médicament, cet élément ne constitue pas l’argument pour conseiller l’interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    8. ALLAITEMENT (relative)
      L’atorvastatine passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé en période d’allaitement.

    Traitement

    Il n’existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage. La prise en charge d’un patient ayant absorbé une quantité excessive d’atorvastatine doit être, selon les besoins, symptomatique et faire appel aux mesures de support. En raison de l’importante
    liaison du produit aux protéines plasmatiques, l’hémodialyse n’est vraissemblablement pas à même d’augmenter significativement la clairance de l’atorvastatine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    L’atorvastatine est prescrite en association avec le régime, en prise unique à tout moment de la journée, indépendamment des repas.
    La posologie initiale est de dix milligrammes par jour. La réponse thérapeutique s’observe en deux
    semaines et est habituellement maximale après quatre semaines. Cette dose permet un contrôle satifaisant chez la majorité des patients.
    Si nécessaire, l’adaptation posologique se fera après un intervalle d’au moins quatre semaines, en fonction de
    l’évolution de la cholestérolémie.
    La posologie usuelle est de dix voire vingt milligrammes par jour dans les hypercholestérolémies modérées.
    Des posologies plus élevées peuvent être nécessaires dans les formes sévères, notamment dans les formes
    familiales homozygotes.
    La dose maximale recommandée est de quatre vingt milligrammes.
    – Traitements associés :
    L’atorvastatine peut être associée aux chélateurs des acides biliaires.
    .
    Posologie Particulière :
    – Chez l’insuffisant rénal , il n’apparaît
    pas nécessaire d’ajuster la dose en cas d’insuffisance rénale.
    – Chez le sujet âgé, il n’apparaît pas nécessaire d’ajuster la dose chez le sujet âgé.


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