LIPANTHYL 160 mg comprimés pelliculés à libération modifiée

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LIPANTHYL 160 mg comprimés pelliculés à libération modifiée

Introduction dans BIAM : 5/4/2001
Dernière mise à jour : 9/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 25621


    Forme : COMPRIMES PELLICULES A LIBERATION MODIFIEE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : FOURNIER

    Produit(s) : LIPANTHYL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/10/2000
    2. rectificatif d’AMM 7/11/2000
    3. publication JO de l’AMM 22/2/2001
    4. mise sur le marché 5/4/2001

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 355373-9

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/3/2001
    2. inscription SS 27/3/2001


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 65.35 F

    Prix public TTC : 86 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 562936-9

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    30
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/3/2001


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (FIBRATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-B05.
      Le fénofibrate est un dérivé de lÂacide fénofibrique dont les effets rapportés sur les paramètres lipidiques chez lÂhomme sont expliqués par lÂactivation du Peroxisome Proliferator Activated Receptor de type alfa (PPAR alpha).
      Par lÂactivation du PPAR alpha, le fénofibrate augmente la lipolyse et lÂélimination du plasma des particules athérogènes riches en triglycérides par activation de la lipoprotéine lipase et la réduction de la production dÂApoprotéine CIII. LÂactivation du PPAR a conduit également à une augmentation de la synthèse des apoprotéines Al et AII.
      Les effets susmentionnés du fénofibrate sur les lipoprotéines conduisent à une baisse des fractions de faible densité (VLDL et LDL) contenant IÂapoprotéine B et une augmentation des fractions de haute densité (HDL) contenant les apoprotéines Al et AII.
      De plus, par la modulation de la synthèse et du catabolisme des fractions VLDL, le fénofibrate augmente la clairance des LDL et réduit les LDL petites et denses. Les LDL petites et denses sont fréquemment augmentés chez des patients à risque de maladie coronaire (Atherogenic Lipid Profile).
      Dans les études cliniques avec le fénofrbrate, la baisse du cholestérol total est de 20 à 25%, celle des triglycérides de 40 à 45% et le taux de HDL cholestérol augmente de 10 à 30%.
      Chez les patients hypercholestérolémiques pour lesquels les taux de LDL cholestérol ont diminué de 20 à 35 %, lÂeffet global sur le cholestérol entraîne une diminution du rapport cholestérol total sur HDL cholestérol, LDL cholestérol sur HDL cholestérol ou Apo B sur ApoAl, qui sont tous des marqueurs du risque athérogène.
      Compte tenu de son effet significatif sur le LDL cholestérol et les triglycérides, le traitement par fénofibrate devrait être bénéfique pour les patients atteints dÂhypercholestérolémie avec ou sans hypertriglycéridémie, y compris IÂhyperlipoprotéinémie secondaire comme le diabète type 2.
      A lÂheure actuelle, aucun résultat dÂessai clinique contrôlé à long terme ne permet de démontrer lÂefficacité du fénofibrate dans la prévention primaire ou secondaire des complications athéroscléreuses.
      Les dépôts de cholestérol extravasculaires (xanthomes tendineux et tubéreux) peuvent régresser de manière importante ou même totalement disparaître lors dÂun traitement par le fenofibrate.
      Les patients présentant des taux de fibrinogène élevés et traités par fénofibrate ont montré une baisse significative de ce paramètre comme ceux présentant des taux élevés de Lp(a). DÂautres marqueurs de lÂinflammation tels que la Protéine C-Réactive sont abaissés lors dÂun traitement par fénofibrate.
      LÂeffet uricosurique du fénofibrate entraînant une diminution moyenne de lÂacide urique de lÂordre de 25 % devrait constituer un bénéfice supplémentaire chez les patients dyslipidémiques souffrant dÂhyperuricémie.
      Un effet antiagrégant plaquettaire du fénofibrate a été démontré chez lÂanimal et dans une étude clinique qui a mis en évidence une diminution de lÂagrégation plaquettaire provoquée par IÂADP, lÂacide arachidonique et IÂépinéphrine.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      LIPANTHYL 160 mg comprimé pelliculé à libération modifiée est suprabiodisponible (biodisponibilité augmentée) comparé aux précédentes formulations.
      Absorption :
      Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont obtenues 4 à 5 heures après lÂadministration orale. En cas de traitement continu, ces concentrations sont stables.
      LÂadministration concomitante de nourriture augmente lÂabsorption du fénofibrate.
      Distribution :
      LÂacide fénofibrique est fortement lié à la sérumalbumine (plus de 99%).
      Demi-vie plasmatique :
      La demi-vie dÂélimination plasmatique de lÂacide fénofibrique est de lÂordre de 20 heures.
      Métabolisme et excrétion :
      Il est impossible de détecter du fénofibrate inchangé dans le sérum où le métabolite principal est lÂacide fénofibrique. Le médicament est excrété essentiellement par voie urinaire. LÂélimination du médicament est quasi complète en 6 jours. Le fénofibrate est principalement excrété sous forme dÂacide fénofibrique et son dérivé glucuroconjugué. Chez les patients âgés, la clairance plasmatique apparente totale nÂest pas modifiée.
      Les études de cinétique après dose unique et doses répétées ont démontré lÂabsence dÂaccumulation du médicament.
      LÂacide fénofibrique nÂest pas éliminé par hémodialyse.
      * Données de sécurité précliniques :
      Des études de toxicité chronique nÂont pas apporté dÂinformations majeures sur la toxicité spécifique du fénofibrate. Les études de mutagénicité sur le fénofibrate se sont révélées négatives.
      Chez le rat et la souris, des tumeurs hépatiques ont été observées à des doses élevées qui ont été attribuées à une prolifération des péroxysomes. Ces manifestations sont spécifiques des petits rongeurs et nÂont pas été observées chez dÂautres espèces animales. Ceci est sans conséquence pour lÂutilisation thérapeutique chez lÂhomme.
      Des études chez la souris, le rat et le lapin nÂont mis en évidence aucun effet tératogéne. Des effets embryotoxiques ont été observés à des doses aux environs de celles de la toxicité maternelle.
      Une prolongation de la période de gestation et des difficultés durant la mise bas ont été observées à des doses élevées. Aucun effet sur la fertilité nÂa été observé.

    1. ***
      Hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie isolée ou combinée (dyslipidémies de type Ila, Ilb, IV de même que les dyslipidémies de types Ill et V malgré le faible nombre de patients avec cette pathologie traités lors des études cliniques) des patients ne répondant pas à un régime adapté et dÂautres mesures thérapeutiques non médicamenteuses (par ex. diminution du poids corporel ou augmentation de lÂactivité physique) en particulier lorsquÂil existe des facteurs de risque associés.
      Le traitement des hyperlipoprotéinémies secondaires est indiqué lorsque IÂhyperlipoprotéinémie persiste même en cas de traitement efficace dÂune maladie sous-jacente (par ex. dyslipidémie chez le diabétique).
      La poursuite du régime est toujours indispensable.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE
    3. HYPERTRIGLYCERIDEMIE

    1. DOULEUR ABDOMINALE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. DIARRHEE
    5. FLATULENCE
    6. ERUPTION CUTANEE
    7. PRURIT
    8. URTICAIRE
    9. PHOTOSENSIBILISATION
      Dans des cas individuels (même après une utilisation sans complications pendant plusieurs mois) une photosensibilité cutanée peut apparaître avec érythème, vésicules ou papules sur des parties de la peau exposées aux rayons solaires ou à la lumière UV artificielle (par ex. lampes à UV).
    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Des élevations modérées du taux de transaminases sériques peuvent apparaître chez certains patients.
    11. HEPATITE
      Des épisodes dÂhépatite ont été très rarement rapportés. Si des symptômes dÂhépatite (ictère, prurit) apparaissent, il y a lieu de vérifier les paramètres hépatiques et dÂinterrompre le traitement par fénofibrate si nécessaire.
    12. DOULEUR MUSCULAIRE
      Comme avec dÂautres hypolipidémiants, des cas de toxicité musculaire (myalgie diffuse, myosite, crampes et faiblesse musculaire) et de très rares cas de rhabdomyolyse ont été rapportes Ces effets sont généralement réversibles si lÂadministration du médicament est arrêtée.
    13. RHABDOMYOLYSE (TRES RARE)
    14. LITHIASE BILIAIRE (RARE)
      Mais la relation causale reste non concluante.
    15. IMPUISSANCE
    16. ALOPECIE
    17. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
    18. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
    19. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
      Faible.
    20. LEUCOPENIE

    1. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      Comme avec dÂautres hypolipidémiants, une élévation des transaminases a été observée sous traitement par fénofibrate chez certains patients. Dans la majorité des cas, ces élévations ont été transitoires, mineures et asymptomatiques. II est recommandé de contrôler les taux de transaminases tous les 3 mois durant les 12 premiers mois de traitement. Une attention particulière sera consacrée aux patients développant une augmentation des taux de transaminases et le traitement devra être interrompu en cas dÂaugmentation des taux de IÂaspartate-aminotransférase (ASAT) et de IÂalanine -aminotransférase (ALAT) au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale ou 100 UI.
    2. ATTENTION PARTICULIERE
      Une toxicité musculaire, incluant de très rares cas de rhabdomyolyse, a été rapportée lors de lÂadministration de fibrates ou dÂautres hypolipidémiants. LÂincidence de ces troubles augmente en cas dÂhypoalbuminémie et dÂinsuffisance rénale. La toxicité musculaire devrait être suspectée chez les patients présentant une myalgie diffuse, myosite, crampes et faiblesse musculaire et/ou des élévations importantes des CPK (> 5 fois la limite supérieure de la normale). Dans ces cas, le traitement par le fénofibrate devra être arrêté.
      Le risque de toxicité musculaire peut être augmenté si le médicament est administré avec un autre fibrate ou un inhibiteur de IÂHMG-CoA réductase, en particulier en cas de maladie musculaire préexistante. En conséquence, la CO-prescription de fénofibrate avec une statine devrait être réservée aux patients avec une dyslipidémie combinée sévère et un risque cardio-vasculaire élevé sans antécédent de maladie musculaire. Cette association doit être utilisée avec prudence, sous surveillance étroite de signes de toxicité musculaire.
      Pour les patients hyperlipidémiques sous oestrogènes ou sous contraceptifs contenant des oestrogènes, il convient de sÂassurer si IÂhyperlipidémie est de nature primaire ou secondaire (augmentation possible des taux de lipides provoquée par lÂadministration orale dÂoestrogènes).

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    2. CIRRHOSE
    3. INSUFFISANCE RENALE
    4. ENFANT
    5. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilité au fénofibrate ou aux excipients de ce médicament.
    6. PHOTOSENSIBILISATION
      Réaction connue de photoallergie ou de phototoxicité durant un traitement par les fibrates ou le kétoprofène.
    7. AFFECTIONS DE LA VESICULE BILIAIRE
    8. GROSSESSE
      II nÂy a pas de données disponibles sur lÂutilisation du fénofibrate chez la femme enceinte.
      Les résultats des études réalisées chez lÂanimal nÂont pas mis en évidence dÂeffets tératogènes. Des effets embryotoxiques ont été observés à des doses correspondant à celles de la toxicité maternelle. Le risque potentiel chez lÂhomme est inconnu.
    9. ALLAITEMENT
      II nÂy a pas de données sur le passage du fénofibrate et/ou de ses métabolites dans le lait maternel.

    Traitement

    Aucun cas de surdosage nÂa été rapporté. Aucun antidote spécifique nÂest connu. Si un surdosage est suspecté, démarrer un traitement symptomatique et instaurer des mesures thérapeutiques correctives. Le fénofibrate nÂest pas hémodialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Chez lÂadulte : la dose recommandée est dÂun comprimé contenant 160 mg de fénofibrate par jour. Les patients recevant une gélule de LIPANTHYL 200 mg micronisé peuvent changer avec un comprimé de LIPANTHYL160 mg comprimé pelliculé à
    libération modifiée sans ajustement posologique.
    .
    Posologies particulières :
    * Suiets âgés : la dose usuelle pour adultes est recommandée.
    * Insuffisance rénale : une diminution de la posologie est recommandée chez les insuffisants rénaux.
    LÂutilisation dÂautres formes contenant une moindre dose de principe actif (67 mg de fénofibrate micronisé en gélule ou 100 mg de fénofibrate standard en gélule) est recommandée chez ces patients.
    * Chez lÂenfant : lÂutilisation de la forme dosée à 160
    mg est contre-indiquée.
    * Insuffisance hépatique : cette pathologie nÂa pas fait lÂobjet dÂétude clinique.
    Les mesures diététiques instaurées avant le traitement doivent être continuées.
    Si après plusieurs mois (p.ex. 3 mois) dÂadministration de
    fénofibrate les taux sériques de lipides nÂont pas baissé suffisamment, dÂautres mesures thérapeutiques ou des thérapies complémentaires doivent être envisagées.
    .
    Mode d’emploi :
    Le comprimé est à avaler entier durant un repas.


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