AMIKACINE MERCK 250 mg poudre et solvant pour solution injectable (Hôp)

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AMIKACINE MERCK 250 mg poudre et solvant pour solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 9/4/2001
Dernière mise à jour : 10/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 19708


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : AMIKACINE MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/5/1996
    2. publication JO de l’AMM 14/12/1996
    3. mise sur le marché 15/6/2000
    4. rectificatif d’AMM 11/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 559665-8

    -1- 20
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    -2- 20
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/3/1999


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Forme 1
    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs


    Forme 2

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (AUTRE AMINOSIDE)
      Bibliographie : Classe ATC : J01G-B06.
      L’oxytétracycline est un antibiotique de la famille des tétracyclines à action bactériostatique, du groupe de tétracyclines à courte durée d’action.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistances :
      S < ou = 8 mg/l et R > 16 mg/l.
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
      1) Espèces sensibles :
      . Aérobies à Gram positif :
      – Corynebacterium,
      – Listeria monocytogenes,
      – Nocardia asteroïdes,
      – Staphylococcus méti-S,
      . Aérobies à Gram négatif :
      – Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii),
      – Branhamella catarrhalis,
      – Campylobacter,
      – Citrobacter freundii,
      – Citrobacter koseri,
      – Enterobacter aerogenes (fréquence de résistance acquise en France : 20 – 40 %),
      – Enterobacter cloacae,
      – Escherichia coli,
      – Haemophilus influenzae,
      – Klebsiella (fréquence de résistance acquise en France : 0 -20%),
      – Morganella morganii,
      – Proteus mirabilis,
      – Proteus vulgaris,
      – Providencia rettgeri,
      – Providencia stuartii,
      – Pseudomonas aeruginosa (fréquence de résistance acquise en France : 5 -20%),
      – Salmonella,
      – Serratia (fréquence de résistance acquise en France : 5 -15%),
      – Shigella,
      – Yersinia,
      . Autres :
      Mycobactéries.
      2) Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram négatif :
      – pasteurella.
      3) Espèces résistantes
      . Aérobies à Gram positif :
      – Entérocoques [1],
      – Staphylococcus méti-R [2],
      . Aérobies à Gram négatif :
      Alcaligenes denitrificans,
      – Burkholderia,
      – Flavobacterium sp.
      – Streptococcus,
      . Anaérobies
      Bactéries anérobies strictes
      . Autres
      – Chlamydiae,
      – Mycoplasmes,
      – Rickettsies.
      [1] ] Dans certaines indications, l’amikacine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à l’amikacine.
      [2] La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des Staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      1- Distribution :
      a) Administration intramusculaire :
      – Chez le sujet aux fonctions rénales normales, une injection IM de 7.5 mg/kg (500 mg chez l’adulte) donne un pic sérique de 20 microg/ml au bout d’une heure.
      b) Administration intraveineuse :
      – Chez le sujet aux fonctions rénales normales, l’administration d’une dose de 7.50 mg/kg en perfusion IV de 30 min entraîne une concentration sérique de 38 microg/ml à la fin de la perfusion.
      – Chez le volontaire sain, l’administration d’une dose de 15 mg/kg en perfusion IV continue de 30 min entraîne une concentration sérique d’environ 77 microg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 47 microg/ml et 1 microg/ml, 1 heure et 12 heures après.
      – Chez les sujets âgés présentant une clairance moyenne de la créatinine de 64 ml/min, l’administration d’une dose de 15 mg/kg en perfusion IV de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 55 microg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 5.4 microg/ml et 1.3 microg/ml, 12 heures et 24 heures après.
      Lors d’études à doses multiples aucun phénomène d’accumulation n’a été montré chez les sujets à fonction rénale normale ayant reçu des doses uniques et quotidiennes de 15 à 20 mg/kg.
      La demi-vie sérique est en moyenne de 2 h.
      Le volume apparent de distribution (VAD) est de 24 litres, soit 28% du poids corporel.
      Après injection parentérale, l’amikacine diffuse rapidement dans l’organisme :
      . on note un passage d’environ 10 à 20% de la concentration sérique à travers les méninges saines, pourcentage qui peut atteindre 50 % lorsque les méninges sont enflammées ;
      . l’amikacine se retrouve également à des taux thérapeutiques dans la cavité péritonéale, le liquide pleural et les sécrétions bronchiques (10 à 20% des taux sériques) ;
      . la diffusion à travers la barrière placentaire est importante. Des taux atteignant 20% des taux maternels ont été trouvés dans le sang foetal et dans le liquide amniotique ;
      . la liaison aux protéines est inférieure à 10%.
      2- Excrétion :
      – L’élimination de l’amikacine se fait essentiellement par voie rénale et sous forme active (filtration glomérulaire). Plus de 90% de la dose injectée est retrouvée dans les urines de 24 h.
      Pour une dose de 7.5 mg/kg on obtient un taux urinaire d’environ 800 microg/ml dans les urines de 6 heures.
      – Parallèlement à cette élimination urinaire, il existe une très faible élimination biliaire.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’Amiklin. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections à bacilles gram négatifs définis comme sensibles, notamment dans leurs manifestations rénales et urologiques.
      L’association de l’amikacine avec un autre antibiotique pourra être justifiée dans certaines infections à germes sensibles en se basant sur les données bactériologiques en particulier dans leurs manifestations :
      – rénales, urologiques et génitales
      – septicémiques et endocardiques
      – méningées (en y adjoignant un traitement local)
      – respiratoires
      – cutanées (staphylococcie cutanée maligne de la face)
      – articulaires.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. TOXICITE RENALE
      Ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d’insuffisance rénale ont été rapportés. Il étaient, la plupart du temps, en rapport avec une posologie trop élevée ou des traitements prolongés, des altérations rénales antérieures, des troubles de l’hémodynamique ou des associations à des produits réputés toxiques.
    2. TOXICITE AUDITIVE
      Ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d’atteinte cochléo-vestibulaire ont été signalés. Ils étaient favorisés par une posologie trop élevée, une longue durée de traitement, une insuffisance rénale préexistante, ou par des associations à des produits ototoxiques.
    3. RASH
      Cette réaction allergique mineure a cessé à l’arrêt du traitement.
    4. URTICAIRE
      Cette réaction allergique mineure a cessé à l’arrêt du traitement.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      La néphrotoxicité et l’ototoxicité de l’amikacine imposent les précautions d’emploi suivantes :
      . en cas d’insuffisance rénale, n’utiliser l’amikacine qu’en cas de stricte nécessité et adapter la posologie en fonction de la clairance à la créatinine (cf. mode d’emploi et posologie). Une surveillance médicale portant sur les fonctions rénale et auditive est nécessaire. Les concentrations sériques de l’antibiotique seront contrôlées, dans la mesure du possible.
    2. TRAITEMENT PROLONGE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Compte-tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l’ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés, particulièrement chez les sujets âgés.

    3. TRAITEMENT ITERATIF
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Compte-tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l’ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés, particulièrement chez les sujets âgés.

    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Eviter d’associer l’amikacine aux diurétiques très actifs, et en général à tout produit ototoxique ou néphrotoxique.
    5. TROUBLES COCHLEO-VESTIBULAIRES
      L’amikacine doit être utilisée avec précaution chez les sujets porteurs d’anomalies vestibulaire et cochléaire.
    6. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Informer l’anesthésiste-réanimateur de la prise de ce médicament.
    7. GROSSESSE
      L’inocuité de l’amikacine pendant la grossesse n’a pas été établie (toxicité potentielle pour l’appareil cochléo-vestibulaire du foetus).
      En conséquence, l’utilisation de l’amikacine chez la femme enceinte ne sera envisagée qu’après avoir évalué soigneusement le rapport bénéfice/risque.
    8. ALLAITEMENT
      L’amikacine passe dans le lait maternel. Une suspension de l’allaitement doit donc être envisagée.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX AMINOSIDES (absolue)
    2. ASSOCIATION AUX AMINOSIDES (absolue)
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas d’administration simultanée avec d’autres aminosides :
      En cas d’administration simultanée, risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité.
    3. MYASTHENIE (absolue)
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en association avec :
      – les polymyxine (voie parentérale) : addition des effets néphrotoxiques.
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.
      – la toxine botulique : risque d’augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme). Utiliser un autre antibiotique.

    Traitement

    En cas de surdosage ou de réactions toxiques, une hémodialyse péritonéale permettra une élimination accélérée de l’amikacine.


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