RECORMON 2000 U Sol inj IV et SC (Hôp)

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RECORMON 2000 U Sol inj IV et SC (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOEHRINGER MANNHEIM FRANCE PHARMA

    Produit(s) : RECORMON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/4/1990
    2. mise sur le marché 15/9/1990
    3. publication JO de l’AMM 30/9/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558683-2

    10
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    10
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/9/1990


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 2
    heure(s)

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • EPOETINE BETA 2000 U.I.
      Erythropoïétine humaine recombinante, (soit 16.6 microgrammes).

    Principes non-actifs

    1. ANTIANEMIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B03X-A01.
      L’Epoetin-bêta est une glycoprotéine purifiée qui stimule l’érythropoïèse. Elle est produite par des cellules de mammifères (CHO) dans lesquelles on a introduit le gène codant pour l’Erythropoïétine humaine. L’Epoetin-bêta obtenue ne peut être distinguée de l’Erythropoïétine humaine quant à ses propriétés biologiques et immunologiques chez l’homme. Aucune formation d’anticorps n’a été détectée à ce jour.

    1. ***
      1-Traitement de l’anémie des insuffisants rénaux chroniques dialysés.
      2-Traitement de l’anémie grave mal tolérée de l’insuffisance rénale chronique sévère de l’adulte non dialysé (prédialyse).
      3-Augmentation du nombre de dons autologues chez des patients devant subir une intervention chirurgicale programmée, afin d’éviter le recours aux transfusions homologues. Epoetin-bêta est particulièrement indiquée chez les patients présentant une anémie modérée (hématocrite de 33 à 39%, sans carence martiale).
      -lorsque l’intervention chirurgicale programmée nécessite une quantité de sang importante (4 culots ou plus chez la femme et 5 culots ou plus chez l’homme),
      -lorsque le délai nécessaire à l’obtention du nombre de dons autologues souhaités est trop court.
      4- Prévention de l’anémie du nouveau-né prématuré d’un poids de naissance compris entre 750 g et 1500 g et dont l’âge gestationnel est inférieur à 34 semaines.
      5- Traitement de l’anémie des adultes présentant un cancer de l’ovaire et traités par chimiothérapie à base de platine (cisplatine : 75 mg/m2/cycle ou plus – carboplatine : 350 mg/m2/cycle ou plus).
    2. ANEMIE DES DIALYSES
    3. ANEMIE DE L’INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
    4. ANEMIE DES PREMATURES

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE (FREQUENT)
      Ou aggravation d’une hypertension préexistante, surtout en cas d’élévation rapide de l’hématocrite.
      Si l’augmentation de la pression artérielle ne peut être contrôlée par un traitement antihypertenseur, l’arrêt du traitement par Epoetin-bêta est conseillé. Une surveillance régulière des chiffres tensionnels est recommandée, tout particulièrement au début du traitement mais également entre les séances de dialyse.
    2. CRISE HYPERTENSIVE
      Avec signes d’encéphalopathie tels que les céphalées et état confusionnel. Elles peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
    3. TROUBLE DE L’ELOCUTION
      Ils peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    4. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Ils peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    5. CRISE CONVULSIVE
      Elles peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    6. CEPHALEE
      Brutale pseudomigraineuse.
      Il convient de repérer un tel signe d’alerte.
    7. THROMBOCYTOSE
      Une augmentation dose-dépendante du nombre des plaquettes peut être observée surtout après administration IV. Il est recommané de contrôler la numération plaquettaire une fois par semaine (au cours des 8 premières semaines de traitement chez l’insuffisant rénal). En cas d’augmentation, au-delà des valeurs normales, le traitement par Epoetin-bêta doit être interrompu.
      – Chez le nouveau né prématuré :
      En raison d’un risque d’augmentation modérée des plaquettes, en particulier de 12e au 14e jour de vie, la numération plaquettaire doit être surveillée régulièrement.
    8. THROMBOSE VASCULAIRE
      Thrombose des sites d’accès vasculaire (fistule). Une thrombose des shunts artérioveineux peut survenir, particulièrement chez les patients prédisposés à l’hypotension ou présentant des complications au niveau de la fistule telles que sténose,anévrisme; chez ces patients, un contrôle précoce de la fistule et un traitement préventif des thromboses, tel que l’acide acétylsalicylique est recommandé.
    9. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Une diminution de la ferritinémie est observée simultanément à l’élévation de l’hématocrite, en conséquence, une supplémentation en fer ferreux est recommandée lorsque la ferritinémie est inférieure à 100 mg/ml (200 à 300 mg de fer ferreux par jour).
      Faire un contrôle régulier de ce paramètre.
    10. TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
      Une élévation transitoire de la kaliémie et de la phosphatémie a pu être notée dans des cas isolés.
      Ces paramètres doivent être contrôlés régulièrement.
    11. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Cas isolés.
    12. FER SERIQUE(DIMINUTION)
      Chez le nouveau né prématuré :
      dans la plupart des cas on observe une chute du fer sérique ; en conséquence, une supplémentation martiale per os doit être effectuée dès que possible (au plus tard au 14e jour de vie), soit 2 mg de fer ferreux per os et par jour.
      Les apports en fer seront modifiés en fonction de la ferritinémie. Si la ferritine sérique est inférieure à 100 ng/ml ou si d’autres signes de carence martiale surviennent, l’administration de fer ferreux sera augmentée jusqu’à 10 mg par jour. Le traitement martial doit être poursuivi jusqu’à la normalisation de la ferritinémie.

    1. RECOMMANDATION
      En raison de réactions de type anaphylactique observées dans des cas isolés, il est recommandé d(c)administrer la première dose sous stricte surveillance médicale.

      L(c)utilisation détournée du produit (par exemple chez des personnes saines à des fins de dopage) est susceptible de provoquer une augmentation excessive de l(c)hématocrite, pouvant entraîner des complications cardiovasculaires mettant en jeu le pronostic vital.
    2. TUMEURS MALIGNES
      Prudence.
    3. EPILEPSIE
      Prudence.
    4. THROMBOCYTOSE
      Prudence.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’insuffisance hépatique chronique : prudence.
    6. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      -Réserves en fer: le traitement par l(c)érythropoïétine entraînant une consommation du fer endogène, une évaluation systématique des réserves en fer devra être effectuée avant et pendant le traitement. Si la ferritinémie est inférieure à 100 mg/ml ou la saturation en tansferrine inférieure à 20 % , une supplémentation en fer devra être effectuée (200 à 300 mg de fer ferreux per os par jour). Il conviendra de s(c)assurer que la supplémentation a été effective.

      -Il convient d(c)éliminer une carence en ac folique et en vitamine B12 susceptible de diminuer l(c)efficacité de l(c)Epoetin bêta.

      -Transfusions autologues: Il convient de respecter les recommandations officielles relatives à la transfusion autologue programmée. En particulier: 1-hématocrite supérieur ou égal à 33% ou hémoglobine supérieure ou égale à 11 g/dl. 2-les sujets de moins de 50 kg, doivent faire l(c)objet d(c)une attention particulière. 3-Chaque don ne doit pas excéder environ 12% du volume sanguin estimé du patient.

      Une diminut de la ferritinémie est observée simultanément à l’élévation de l’hématocrite.

      Afin de prévenir une carence martiale, tous les patients participant à un programme de dons sanguins pour transfusion autologue différée seront supplémentés à raison de 200 à 300 mg de fer ferreux par jour, par voie orale, du début du traitement par Epoetin bêta jusquà normalisation de la ferritinémie.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      L(c)administration d(c)Epoetin bêta chez les patients présentant une néphrosclérose rénale, et non encore dialysés, doit être évaluée individuellement; en effet une accélération de la dégradation de la fonction rénale ne peut être écartée avec certitude.
    8. CONVULSIONS
      En raison du risque accru d(c)apparition lorsque la réponse au traitement est rapide, il convient:

      -d(c)atteindre l(c)hématocrite recherché (30 à 35%) progressivement et en respectant les paliers d(c)augmentation de doses et de le contrôler régulièrement suite.

      -d(c)assurer une surveillance attentive afin de détecter les modifications tensionnelles et électrolytiques, et en particulier de la kaliémie; en effet, une élévation de la kaliémie a été rapportée chez quelques patients insuffisants rénaux, traités par Epoetin bêta, bien que l(c)imputabilité au traitement n(c)ait pu être établile. En cas de kaliémie élevée ou augmentée, on doit envisager d(c)interrompre le traitement par Epoetin bêta jusqu(c)à normalisation de la kaliémie.
    9. HYPERTENSION ARTERIELLE
      .En raison du risque accru d(c)apparition lorsque la réponse au traitement est rapide, il convient:

      -d(c)atteindre l(c)hématocrite recherché (30 à 35%) progressivement et en respectant les paliers d(c)augmentation de doses et de le contrôler régulièremen suite.

      -d(c)assurer une surveillance attentive afin de détecter les modifications tensionnelles et électrolytiques, et en particulier de la kaliémie; en effet, une élévation de la kaliémie a été rapportée chez quelques patients insuffisants rénaux, traités par Epoetin bêta, bien que l(c)imputabilité au traitement n(c)ait pu être établile. En cas de kaliémie élevée ou augmentée, on doit envisager d(c)interrompre le traitement par Epoetin bêta jusqu(c)à normalisation de la kaliémie.

      .Il peut être né d(c)ajouter ou de renforcer un traitement antihypertenseur.

      .Prudence, renforcer la surveillance.
    10. CONVULSIONS(ANTECEDENTS)
      Prudence, renforcer la surveillance.
    11. DIALYSE
      Il peut être nécessaire d(c)augmenter l(c)héparinisation en cours de dialyse si une tendance à la coagulation apparaît dans le dialyseur.
    12. MALADIE VASCULAIRE ISCHEMIQUE
      Prudence, renforcer la surveillance.
    13. INTOXICATION PAR L’ALUMINIUM
      Une intoxication aluminique liée au traitement de l(c)insuffisance rénale peut également diminuer l(c)efficacité de l(c)Epoetin bêta.
    14. SPORTIFS

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    3. GROSSESSE
      En l’absence de données suffisantes.
      Bien que les études chez l’animal n’aient pas révélé d’effet tératogène, l’action de l’Epoétin-bêta sur le système reproducteur, sur le foetus et le passage dans le lait maternel n’étant pas connus,l’administration d’Epoétin-bêta doit être évitée.
    4. ALLAITEMENT
      En l’absence de données suffisantes.
      Bien que les études chez l’animal n’aient pas révélé d’effet tératogène, l’action de l’Epoétin-bêta sur le système reproducteur, sur le foetus et le passage dans le lait maternel n’étant pas connus,l’administration d’Epoétin-bêta doit être évitée.

    Traitement

    La marge thérapeutique de l’Epoetin bêta est très large. Même à des taux sériques très élevés, il n’a pas été observé, à l’heure actuelle de manifestations en rapport avec un surdosage.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    .Posologie Usuelle :
    A-Traitement de l’anémie de l’insuffisance rénale chronique:
    -La solution reconstituée peut être administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse. En cas d’administration par voie intraveineuse, la solution doit être injectée
    lentement (environ deux minutes), c’est à dire, pour les patients hémodialysés, via la fistule artérioveineuse en fin de dialyse.
    -Chez les patients non hémodialysés, la voie sous-cutanée doit être privilégiée afin de préserver le capital veineux.
    -La
    valeur de l’hématocrite à atteindre est de 30 à 35 % avec une augmentation d’au moins cinq pour mille par semaine. La valeur de 35% ne doit pas être dépassée. En présence d’une hypertension ou de pathologies cardiovasculaires, cérébrovasculaires ou
    vasculaires périphériques préexistantes pour chaque patient, la valeur de l’hématocrite à atteindre ainsi que l’augmentation hebdomadaire de l’hématocrite doivent être déterminés pour chaque patient en fonction du tableau clinique. Chez certains
    patients l’hématocrite optimal peut être inférieur à 30%.
    Le traitement est divisé en deux phases:
    1- Phase de correction:
    -En cas d’administration sous-cutanée, la posologie initiale est de vingt unités internationales par kilo, trois fois par semaine.
    La posologie peut être augmentée toutes les quatre semaines de vingt unités internationales par kilo, trois fois par semaine si l’augmentation de l’hématocrite n’est pas satisfaisante (inférieure à cinq pour mille par semaine). La posologie hebdomadaire
    peut aussi être fractionnée en administrations quotidiennes.
    -En cas d’administration intraveineuse, la posologie initiale est de quarante unités internationales par kilo, trois fois par semaine. Après quatre semaines, la posologie peut être augmentée à
    quatre vingts unités internationales par kilo, trois fois par semaine. Si de nouvelles augmentations de doses s’avèrent nécessaires, elles doivent être de vingt unités internationales par kilo, trois fois par semaine à un mois d’intervalle.
    Avec les
    deux voies d’administration, la dose maximale ne doit pas dépasser sept cent vingt unités internationales par kilo, par semaine.
    2- Phase d’entretien:
    Pour maintenir l’hématocrite au niveau désiré (entre 30 et 35%), la posologie est d’abord réduite de
    moitié par rapport à la dernière dose administrée. Celle-ci est ensuite ajustée à intervalles de une ou deux semaines pour chaque patient (dose d’entretien). Chez l’enfant, les essais cliniques ont montré que les doses nécessaires d’Epoetin bêta sont
    d’autant plus élevées que le sujet est jeune. Cependant, par mesure de prudence et sachant que l’on ne peut préjuger de la réponse individuelle, il convient de respecter le schéma posologique recommandé.
    B-Augmentation du nombre de dons autologues:
    La
    solution reconstituée est administrée par voie intraveineuse en deux minutes environ ou en perfusion courte.
    L’Epoetin bêta est administrée deux fois par semaine pendant quatre semaines.
    Lorsque l’hématocrite du patient permet un don de sang
    [hématocrite supérieur ou égal à trente trois pour cent], l’Epoetin bêta est administrée à la fin du don.
    Pendant toute la durée du traitement, l’hématocrite du patient ne doit pas dépasser quarante huit pour cent.
    La posologie doit être établie pour
    chaque patient par l’équipe médicale en fontion de la prévision du nombre de culots autologues nécessaires et, de la réserve globulaire endogène.
    . Le nombre de culots autologues nécessaires correspond au nombre de culots habituellement requis en cas de
    transfusion homologue.
    On estime que chaque culot correspond à quatre cent cinquante millilitres de sang avec un hématocrite de quarante pour cent.
    . La capacité du patient à fournir des dons autologues dépend essentiellement du volume sanguin (poids et
    sexe), et de l’hématocrite initial. Ces deux paramètres déterminent la réserve globulaire endogène en hématies qui peut être calculée d’après la formule :
    Réserve globulaire endogène égale au vol. sanguin (millilitre) multiplié par
    (hématocrite-33)/cent.
    -chez l’homme: volume sanguin (millilitres) égal à quarante quatre (millilitres par kilo) multiplié par Poids (kilo) plus mille six cents (millilitres),
    -chez la femme: volume sanguin (millilitres) égal à quarante et un
    millilitres par kilo multiplié par Poids (kilo) plus mille deux cents (millilitres).
    Ces formules s’appliquent pour un poids supérieur ou égal à quarante cinq kilos.
    La dose unitaire ainsi déterminée doit être administrée deux fois par semaine pendant
    quatre semaines.
    La posologie maximale à ne pas dépasser est de mille six cents unités internationales par kilo et par semaine.
    C- Prévention de l’anémie du nouveau né prématuré :
    La solution reconstituée est à administrer par la voie sous-cutanée à la
    posologie de deux cent cinquante unités par kilo de poids, trois fois par semaine. Il est recommandé d’instaurer le traitement aussi tôt que possible, de préférence à partir du troisième jour de vie.
    Le traitement doit durer en principe six
    semaines.
    Seuls les nouveaux-nés non encore transfusés tireront un bénéfice optimum du traitement par l’epoetin-beta.
    D- Traitement de l’anémie des malades présentant un cancer de l’ovaire :
    La solution reconstituée est administrée par voie
    sous-cutanée. La posologie hebdomadaire peut être fractionnée en trois à sept injections.
    Chez les malades traités par chimiothérapie à base de platine, l’epoetin-beta est indiquée si l’hémoglobine est inférieure ou égale à onze g/dL (6.9 mmol/l) au
    début de la chimiothérapie. La dose initiale recommandée est de quatre cent cinquant UI/kg et par semaine.
    La dose devra être doublée si, après quatre semaines de traitement, le malade ne présente pas de réponse satisfaisante en termes de taux
    d’hémoglobine et de fréquence des transfusions.
    Après arrêt de la chimiothérapie, le traitement devra être poursuivi pendant trois semaines.
    La poursuite du traitement n’est plus utile si, malgré l’epoetin-beta, le taux d’hémoglobine chute de plus de un
    g/dL (0.6 mmol/l) dans le premier cycle de la chimiothérapiie.
    L’augmentation de l’hémoglobine ne doit pas dépasser deux g/dL (1.25 mmol/l) par mois ou une valeur de quatorze g/dL. Si l’hémogobine augmente de plus de deux g/dL et par mois, la dose
    d’epoetin-beta doit tout d’abord être réduite de moitié.
    Si la valeur de l’hémoglobine dépasse quatorze g/dL (8.8 mmol/l), le traitement par l’epoetin-beta doit être interrompu jusqu’à atteindre une valeur d’hémoglobine inférieure ou égale à douze g/dL
    (7.5 mmom/l).
    L’administration d’epoetin-beta sera ensuite effectuée à nouveau, à la moitié de la dose hebdomadaire précédente.
    .
    Incompatibilités:
    Ne pas reconstituer le lyophilisat avec d’autres solvants que ceux recommandés et ne pas mélanger la
    solution reconstituée à d’autres médicaments.
    .
    Mode d’emploi :
    Pour faciliter le traitement (ambulatoire,etc), la chaîne du froid peut être interrompue et le produit peut être conservé à une température ne dépassant pas 25 degrés C durant les cinq
    jours qui précèdent son utilisation.
    Si le produit n’est pas utilisé durant les cinq jours, il ne peut être à nouveau réfrigéré pour une conservation ultérieure.
    Après reconstitution, la solution doit être utillisée dans les deux heures.
    Administration
    par voie sous cutanée ou intraveineuse.
    N’utiliser la solution reconstituée que si elle est limpide (ou légèrement opalescente), incolore et pratiquement exempte de particules visibles.


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