AVAFORTAN A LA NORAMIDOPYRINE solution injectable

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AVAFORTAN A LA NORAMIDOPYRINE solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/10/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THERABEL LUCIEN PHARMA

    Produit(s) : AVAFORTAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/7/1966
    2. mise sur le marché 6/2/1967
    3. publication JO de l’AMM 26/4/1967
    4. validation de l’AMM 8/3/1993

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 300884-1

    5
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 18/3/1967
    2. agrément collectivités 25/1/1968


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 9.60 F

    Prix public TTC : 16.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552289-0

    50
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTISPASMODIQUE SYNTHETIQUE ASSOCIE A UN ANALGESIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A03D-A05.
      – Antalgique puissant non morphinique (noramidopyrine)
      – Antispasmodique papavérinique (camylofine).
    2. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (PYRAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-B52.


    1. Traitement des syndromes douloureux aigus, intenses ou rebelles à composante spasmodique.
      L’utilisation de la noramidopyrine ne se justifie que lorsque son activité lui confére un avantage réel face à d’autres antalgiques.

    1. AGRANULOCYTOSE
      Conditions d’apparition :
      Tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être resÃresponsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno-allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine.
      Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10 pour cent des cas malgrè les techiniques de réanimation hématologique actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime. Elles sont imprévisibles.
    2. ANEMIE (EXCEPTIONNEL)
    3. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    4. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      comme tous les pyrazolés
    5. CRISE D’ASTHME
      Chez le sujet polysensibilisé, notamment allergique à l’aspirine.
    6. CHOC (EXCEPTIONNEL)
      Quelques cas de chocs mortels a la noramidopyrine par voie intraveineuse ont été signalés.
    7. COLORATION DE L’URINE
      Les formes d’élimination de l’avafortan peuvent entraîner une coloration brune des urines; il n’y a pas lieu de s’en inquiéter.

    1. MISE EN GARDE
      Accidents immuno-allergiques :

      Attention, ce médicament contient de la noramidopyrine et peut donc être responsable d’une agranulocytose ou d’un choc mortel. 1 . Agranulocytose

      – Conditions d’apparition :

      Tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno-allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine.

      Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10 pour cent des cas malgré les techiniques de réanimation hématologique actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime. Elles sont imprévisibles.

      – Précautions :

      Chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescription de ce médicament doit être mûrement pesée. Rien ne permet actuellement de dépister les sujets sensibles, rien ne permet sous traitement de prévoir la survenue d’une agranulocytose; celle-ci peut apparaître après la première prise (apparente) ou après plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une réadministration.

      La surveillance systématique de la numération globulaire est illusoire? Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fiévre et/ou d’une angine et/ou d’ulcérations buccales impose :

      – l’arrêt immédiat du médicament,

      – le contôle d’urgence de l’hémogramme.

      La poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. La constatation d’une agranulocytose nécessite le transfert d’urgence en milieu hospitalier. 2 . Chocs

      – Conditions d’apparition : il s’agit de réactions générales survenant après injections parentérale essentiellement chez les sujets prédisposés.

      – Précautions : Il est nécessaire d’interroger le malade au suje d’eventuels antécédents allergiques. Devant un terrain allergique èviter en principe l’utilisation de la forme injectable.
    2. AGRANULOCYTOSE
    3. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      L’injection IV doit s’effectuer lentement (en trois minutes au moins), compte-tenu d’un risque de baisse tensionnelle en cas d’injection rapide.

    1. AGRANULOCYTOSE
      Ce médicament est formellement proscrit à quelque dose que ce soit chez tout sujet ayant déjà présenté une agranulocytose que celle-ci ait été due ou non à l’amidopyrine.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
      L’allergie ou intolérance aux pyrazolés (en particulier, l’amidopyrine, ou la noramidopyrine) ou à l’aspirine constitue une contre-indication.
    3. ENFANT
      Ce médicament est réservé à l’adulte.
    4. GROSSESSE
      En l’absence d’études cliniques humaines, le risque n’est pas connu. par prudence, il convient d’éviter l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence d’étude, à éviter pendant l’allaitement.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Il est contre-indiqué de mélanger dans la même seringue l’Avafortan à la noramidopyrine et le phloroglucinol en raison d’une incompatibilité physicochimique (risque de phlébo-thrombose).

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    A dessus de 15 ans : une ampoule IV ou IM, à renouveler éventuellement une à quatre fois dans la journée, en fonction de l’intensité des douleurs.
    .
    Mode d’Emploi:
    L’injection IV sera lente et durera trois minutes au minimum, le
    malade étant allongé et si possible à jeun. Par voie IM, l’injection doit être profonde. L’Avafortan peut être employé seul en perfusion dans du soluté isotonique.
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Il est contre-indiqué de mélanger dans la même
    seringue l’Avafortan à la noramidopyrine et le phloroglucinol en raison d’une incompatibilité physico-chimique (risque de phlébo-thrombose).


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