LODINE 100 mg comprimés pelliculés

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LODINE 100 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : LODINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/4/1986
    2. publication JO de l’AMM 6/7/1986
    3. mise sur le marché 12/9/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 328519-6

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    30
    unité(s)
    rose orangé

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/4/1988
    2. inscription SS 21/4/1988


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 20.48 F

    Prix public TTC : 31.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (DERIVE ARYLACETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01A-B08.
      L’étodolac est un anti-inflammatoire non steroïdien du groupe des acides pyrano-indole-1-acétique, ensemble des dérivés de l’acide aryl-carboxylique.
      – Activité anti-inflammatoire, activité antalgique, activité antipyrétique.
      – Activité inhibitrice sur la synthèse des prostaglandines.
      – Activité inhibitrice sur l’agrégation plaquettaire.


    1. Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire de l’etodolac, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu, et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
      elles sont limitees à :
      – Traitement symptomatique au long cours:
      – Des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante.
      – De certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
      – Traitement symptomatique de courte durée :
      – Des poussées aiguës des arthroses (coxarthrose, gonarthrose)
      – Des poussées aiguës des rhumatismes abarticulaires (épaule douloureuse aiguë, tendinite, bursite)
      – Des lomboradiculalgies sévères.

    1. TROUBLE DIGESTIF
      Ces manifestations indésirables sont le plus souvent discrètes et transitoires. Lors d’études spécifiques, l’importance des pertes de sang digestives occultes induites par l’étodolac s’est révélée moindre qu’avec d’autres A.I.N.S.; elle a été comparable à celle observée au cours des périodes sans traitement initiales.
    2. NAUSEE
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. DIARRHEE
    5. FLATULENCE
    6. CONSTIPATION
    7. ERUPTION CUTANEE
      Peuvent être dues à une réaction d’hypersensibilité.
    8. RASH
      Peut être dû à une réaction d’hypersensibilité.
    9. PRURIT
      Peut être dû à une réaction d’hypersensibilité.
    10. CRISE D’ASTHME
      En particulier chez les sujets allergiques à l’aspirine et aux autres antiinflammatoires non steroïdiens.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Transitoire et de faible intensité.
    12. CEPHALEE
    13. VERTIGE
    14. ASTHENIE

    1. MISE EN GARDE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT ANTICOAGULANT ASSOCIE

      En raison de la gravité possible des manifestations gastro- intestinales, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive. En cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre le traitement.

    2. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      Ne pas utiliser.
    3. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive est nécessaire.
    5. CIRRHOSE
      En début de traitement, une surveillance attentive est nécessaire.
    6. SYNDROME NEPHROTIQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire.
    7. TRAITEMENT DIURETIQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire.
    8. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire.
    9. SUJET AGE
      En début de traitement, une surveillance attentive est nécessaire.
    10. PORT DU STERILET
      Il a été décrit une possibilité de diminution d’efficacité avec les AINS.
    11. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Allergie avérée à l’étodolac et aux substances d’activité proche :
      – La survenue de crise d’asthme a été observée chez certains sujets, notamment allergiques à l’aspirine.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    5. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel);
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
      En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en cas d’association avec :
      – les anticoagulants oraux,
      – d’autres AINS, y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte,
      – l’héparine,
      – le lithium,
      – le méthotrexate à partir de 15 mg/semaine,
      – la ticlopidine.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Le dosage de la bilirubine au moyen du réactif d’ERLICH peut donner des résultats faussement positifs en raison de la présence de métabolites hydroxylés dans les urines.

    Traitement

    En cas de surdosage, un traitement symptomatique sera institué.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Adultes :
    – Posologie moyenne : quatre cents mg/jour, deux cents mg le matin et deux cents mg le soir, de préférence au milieu des repas.
    – Posologie usuelle du traitement d’attaque de courte duree des :
    – Poussées aiguës des
    rhumatismes abarticulaires (épaule douloureuse aiguë, tendinite, bursite),
    – Lombalgies et des radiculalgies severes: six cents mg/jour en trois prises matin, midi et soir de préférence au milieu des repas.
    .
    Posologie Particulière:
    – La posologie peut
    être adaptée chez certains malades en fonction du caractère aigu ou chronique de l’affection et portée par exemple à deux cents mg ou six cents mg/jour.


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