CELIPTIUM 50 mg préparation injectable (Hôp)
CELIPTIUM 50 mg préparation injectable (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : PASTEUR MERIEUX SERUMS & VACCINSProduit(s) : CELIPTIUM
Evénements :
- octroi d’AMM 8/2/1982
- publication JO de l’AMM 27/3/1982
- mise sur le marché 2/5/1983
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 325386-5
1
ampoule(s) de solvant
10
ml
verre
1
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 8/2/1982
- agrément collectivités 19/2/1983
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : liste I
Prix Pharmacien HT : 301.80 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 325387-1
3
ampoule(s) de solvant
10
ml
verre
3
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- arrêt de commercialisation 1/8/1993
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : liste I
Conditionnement 3
Numéro AMM : 325388-8
6
ampoule(s) de solvant
10
ml
verre
6
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- arrêt de commercialisation 1/8/1993
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : liste I
Conditionnement 4
Numéro AMM : 553106-7
50
ampoule(s) de solvant
10
ml
verre
50
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- arrêt de commercialisation 1/8/1993
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIEREComposition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 10
ml- ELLIPTINIUM ACETATE 50 mg
Quantité exprimée en base
- UREE excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- CYTOSTATIQUE INTERCALANT (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01D-C10.
Intercalant au niveau de l’ADN. Le Celiptium, au niveau de la membrane cellulaire, induit une variation de la pression et du potentiel de surface des couches phospholipidiques.
-
Cancer du sein métastasique.
- VEINITE (FREQUENT)
15% - SECHERESSE DE LA BOUCHE (FREQUENT)
50% - NAUSEE (FREQUENT)
(ou vomissements) 50% - ASTHENIE (FREQUENT)
10% - CRAMPE (FREQUENT)
10% - DIARRHEE (RARE)
4% - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (RARE)
2% la néphrotoxicité de l’acétate d’Eliptinium a été observée lorsque l’on administre une dose supérieure à 100 mg/m2/semaine, et lorsque l’on dépasse une dose cumulative totale de 2 g. - HEMOLYSE (RARE)
1% cas d’hémolyse intravasculaire réversibles, signalés lors d’administration hebdomadaire. - HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)
- TACHYCARDIE (RARE)
- DYSPNEE (RARE)
- FIEVRE (RARE)
Au cours de l’administration. - AMENORRHEE (RARE)
- AZOOSPERMIE (RARE)
- MISE EN GARDE
Le Celiptium doit être administré uniquement sous surveillance médicale stricte en milieu spécialisé (risque d’hémolyse).
Hémolyse :
Un faible nombre d’accidents a été observé pendant l’administration hebdomadaire d’élliptinium. Ceux-ci ne semblent pas se produire lors de l’administration toutes les 3 à 4 semaines. Cependant, la gravité potentielle d’une hémolyse intravasculaire nécessite de bien connaître les moyens de prévention.
Signes cliniques :
Ce sont les signes classiques de l’hémolyse : douleurs lombaires, frissons, hyperthermie. le diagnostic est confirmé par les examens du sang et de l’urine ; il est à différencier des malaises francs avec hypotension artérielle qui peuvent exister sans qu’il y ait hémolyse.
Circonstances d’apparition :
Le plus souvent, l’hémolyse se manifeste après quelques minutes d’administration du produit, mais elle peut aussi apparaître dès les toutes premières gouttes de la perfusion. Jusqu’à présent, elle n’est jamais apparue avant la 3ème perfusion.
Gravité :
L’hémolyse impose l’arrêt de la perfusion. Elle peut se compliquer comme toute hémolyse d’une insuffisance rénale aiguë et/ou d’une CIVD clinique et/ou biologique.
Mécanisme :
L’hémolyse est liée à la présence dans le sérum d’anticorps anti-ellipticine qui se fixent sur le globule rouge.
Les anticorps sont de la classe des immunoglobulines M, ce qui explique l’évolution de leur titre sérique, d’abord ascendant sur deux ou trois administrations jusqu’à un taux maximal, puis diminuant jusqu’au taux nul.
Détection des sujets risquant d’hémolyser :
La correlation titre des anticorps – signes cliniques d’hémolyse – a été étudiée chez un grand nombre de sujets.
Il apparaît que :
– les patients qui ne développent pas d’antico ne présentent jamais d’hémolyse.
– 8% des patients s’immunisent avant la 7ème perfusion (5/60)
– 37% des patients ayant eu moins au moins 7 perfusions présentent des anticorps (20/54).
– parmi les patients qui s’immunisent, la motié seulement présente des signes cliniques d’hémolyse.
Le taux d’anticorps définit bien un groupe à risque (risque de faire une hémolyse). Il n’a que peu de valeur pour décider d’arrêter ou de poursuivre un traitement (peu de patients avec des anticorps font une hémolyse clinique). Cependant, un titre élevé d’anticorps incite à une surveillance très attentive pendant l’administration, voire l’arrêt de celle-ci.
Surveillance du traitement :
La surveillance des perfusions est fondamentale, elle doit se faire dès le tout début de l’administration : elle a pour but de déceler l’hémolyse à son début. La perfusion est alors arrêtée immédiatement, les prélèvements en vue d’une confirmation biologique de l’hémolyse sont entrepris et le volume urinaire surveillé. Sauf exception (elliptium comme seul recours), le patient ayant hémolysé ne pourra plus être traité avec ce produit.
Il n’a jamais été observé d’hémolyse après la 11ème perfusion. C’est donc surtout avant ce terme qu’il convient d’excercer une surveillance particulièrement attentive. - INSUFFISANCE RENALE
Tolérance rénale :
Aux fortes doses unitaires (160 mg/m2/semaine), le Celiptium peut entraîner une augmentation pathologique de la créatinine sérique.
Aux doses préconisées (80 à 100 mg/m2/semaine).
– il ne faut pas administer le médicament à des patients dont la fonction rénale est perturbée (créatinine sérique supérieure à 130 micromoles/l ou 15 mg/l).
– ne pas administer simultanément de médicaments néphrotoxiques.
– vérifier la fonction rénale avant le début du traitement et une fois par mois en cours de traitement.
– arrêter impérativement le traitement si le taux de créatinine devient pathologique (supérieur à 130 micromoles/l). - CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
– Ne faire l’injection que si l’état d’hydratation du malade est suffisant (retarder le traitement en cas de fièvre, vomissements importants, etc…)
– respecter la durée de perfusion de 60 à 90 minutes. En effet, la perfusion rapide peut être associée à l’apparition de manifestations aiguës (hypotension, hypertension, tachycardie, dyspnée) qui cèdent rapidement à l’interruption de la perfusion et ne constituent pas une contre-indication à la poursuite du traitement.
– interrompre la perfusion en cas de signes cliniques suggérant une hémolyse intravasculaire (fièvre, frissons, douleurs lombaires…)
– durant l’administration du médicament, un bilan rénal doit être pratiqué tous les mois et l’apparition de la moindre anomalie doit faire arrêter immédiatement l’administration d’acétate d’elliptium.
– la recherche d’anticorps antielliptinium peut être préconisée avant chaque injection.
- ATTEINTE DE LA FONCTION RENALE
Pathologie rénale préexistante : la fonction rénale doit être explorée avant toute administration de l’acétate d’elliptinium avec au minimum :
– créatinine plasmatique
– protéinurie.
Toute anomalie notable est en principe une contre-indication au traitement. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Administration concomitante de médicaments néphrotoxiques.
L’association aux aminosides est déconseillée. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La posologie est de quatre-vingt milligrammes par mètre carré et par jour (80 mg/m2/j) pendant 3 jours. Cette cure de 3 jours est renouvelée toutes les 3 à 4 semaines.
L’administration du produit se fait en perfusion intraveineuse
dans 250 millilitres de sérum glucosé à 5% administré en 60 à 90 minutes.
La posologie de 80 à 100 mg/m2/semaine, sans dépasser une dose cumulative de deux grammes, a aussi été proposée.
.
.
Incompatibilité Physico-Chimique:
Ne peut être utilisé qu’avec
du soluté glucosé. Ne jamais mélanger avec un soluté contenant du chlorure de sodium (risque de précipitation).