CANESTEN 1 pour cent crème

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CANESTEN 1 pour cent crème

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 1531 RB
    nom ancien – TRIMYSTEN


    Forme : CREME

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER PHARMA

    Produit(s) : CANESTEN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/6/1977
    2. mise sur le marché 15/5/1978
    3. publication JO de l’AMM 7/11/1980
    4. rectificatif d’AMM 8/4/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340118-8

    1
    tube(s)
    30
    g
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/11/1977
    2. inscription SS 2/11/1977
    3. radiation SS 24/4/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIFONGIQUE DERMIQUE USAGE LOCAL (IMIDAZOL. ET TRIAZOL.) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D01A-C01.
      Le clotrimazole est un dérivé imidazolé doué d’une activité antifongique et antibactérienne.
      L’activité antifongique a été démontré in vitro et s’exerce sur les agents responsables des mycoses cutanéo-muqueuses :
      – dermatophytes :Trichophyton, Epidermophyton, Microsporum.
      – Candida et autres levures,
      – Malassezia furfur (agent du Pityriasis versicolor))
      – Moisissures, et autres champignons.
      L’activité antibactérienne a été démontré in vitro vis à vis des bactéries Gram +. Son mécanisme d’action, différent de celui des antibiotiques, se situe au niveau membranaire (augmentation de la perméabilité) et aboutit à la lyse cellulaire.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Le clotrimazole sous forme non métabolisée, pénètre les différentes couches cellulaires dermiques, avec des concentrations décroissant de l’épiderme vers le derme profond. Dans la couche kératinisée et le long des follicules pileux, le clotrimazole atteint les concentrations maximales.
      Le taux de résorption systémique est indétectable, 0.1 % et 0.5 % environ de la dose appliquée sont retrouvées dans les urines.
      Le passage transcutané peut être augmenté sur peau lésée.


    1. 1 – Candidoses
      Les candidoses cutanées rencontrées en clinique humaine sont habituellement dues à Candida albicans.
      Cependant, la mise en évidence d’un Candida sur la peau ne peut constituer en soi une indication.
      * Traitement des :
      – intertrigos, en particulier génito-cruraux, anaux et périanaux,
      – perlèches,
      – vulvites, balanites.
      * Traitement d’appoint des onyxis et périonyxis candidosiques.
      * Traitement d’appoint d’une surinfection à Candida , d’une dermatose.
      Dans certains cas, il est recommandé de traiter simultanément le tube digestif.
      2 – Dermatophyties
      – dermatophytie de la peau glabre.
      * Traitement ou traitement d’appoint des :
      – intertrigos génitaux et cruraux,
      – intertrigos des orteils,
      – sycosis et kérions : un traitement systématique antifongique associé est à discuter.
      * Traitement d’appoint des :
      – teignes,
      – folliculites à Tricophyton rubrum.
      3 – Pityriasis versicolor.
      4 – Erythrasma.

    1. EFFETS SYSTEMIQUES
      Le faible taux de résorption du clotrimazole sur une peau saine, on peut pratiquement exclure le risque d’apparition d’effets systémiques.
      Cependant, sur une grande surface, une peau lésée et chez le nourrisson (en raison du rapport surface/poids et de l’effet d’occlusion des couches), il faur être attentif à cette éventualité.
    2. SENSATION DE BRULURE (RARE)
      n’entraîne que rarement l’arrêt du traitement (2.7 % des cas).
    3. PRURIT (RARE)
      n’entraîne que rarement l’arrêt du traitement (2.7 % des cas).
    4. ROUGEUR (RARE)
      Localement l’apparition d’une rougeur de la peau n’entraîne que rarement l’arrêt du traitement (2.7 % des cas).

    1. RECOMMANDATION
      Candidoses : il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication du Candida ;
    2. EVITER LE CONTACT AVEC LES YEUX
      Eviter l’application près des yeux.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Intolérance ou sensibilisation aux dérivés imidazolés.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    2 applications par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    Le produit doit être appliqué localement le matin et le soir après la toilette et séchage des lésions à traiter. Après application, masser doucement et régulièrement jusqu’à complète
    pénétration.
    La durée du traitement est fonction des organismes infectants du site de l’infection :
    1 – Candidoses
    Candidoses des plis : 1 à 2 semaines.
    Candidoses interdigitales : 1 à 2 semaines.
    onyxis et périonyxis candidosique : 2 mois.
    2 –
    Dermatophyties
    intertrigos des orteils : 2 à 4 semaines (jusqu’à 6 semaines).
    Trichophytie cutanée : 2 à 4 semaines.
    Sycosis et kérinos : 6 semaines.
    Onyxis dermatophytique : 6 mois ou plus.
    3 – Pityriasis versicolor : 2 à 3 semaines.
    4 – Erythrasma : 1
    semaine.


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