EPITOPIC 0,02% Crème
EPITOPIC 0,02% Crème
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/5/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – CM 9155
Forme : CREME
Etat : commercialisé
Laboratoire : GERDAProduit(s) : EPITOPIC
Evénements :
- octroi d’AMM 4/4/1979
- mise sur le marché 1/1/1980
- publication JO de l’AMM 1/11/1980
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 322709-8
1
tube(s)
40
g
aluEvénements :
- agrément collectivités 3/7/1980
- inscription SS 3/7/1980
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A TEMPERATURE AMBIANTERégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 9.50 F
Prix public TTC : 16.40 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- DIFLUPREDNATE 0.02 g
- HUILE DE VASELINE EPAISSE excipient
- CIRE EMULSIONNANTE excipient
- PHOSPHATE MONOSODIQUE ANHYDRE excipient
- EDETATE DE SODIUM excipient
- VASELINE excipient
- PHOSPHORIQUE ACIDE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE (CLASSE II) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D07A-C20.
Dermocorticostéroïde à activité assez forte.
– actif sur certains processus inflammatoires (par exemple l’hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lie.
vasoconstricteur (antiexsudatif).
Inhibiteur de la multiplication cellulaire et des processus de synthèse dans le derme et l’épiderme.
– les effets thérapeutiques et les effets indésirables sont de même nature pour tous les corticosteroïdes.
Les différences entre substances correspondent en fait à des différences d’absorption et de pénétration cutanées ainsi qu’à des différences de niveau d’activité.
– classification : environ 2 fois moins concentré qu’épitopic, préparation à activité forte, épitopic 002 est une forme à activité assez forte (classe III).
-
Ce dosage est plus spécialement destiné aux traitements d’entretien après un traitement d’attaque avec une autre forme d’épitopic plus concentrée.
– indications privilégiées ou la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement : eczéma de contact, dermatite atopique, lichenification.
– indications ou la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels : dermite de stase (`eczéma variqueux`), psoriasis, lichen, prurigo non parasitaire, dyshidrose, lichen scléro-atrophique génital, granulome annulaire, lupus érythémateux discoïde, pustuloses amicrobiennes palmo-plantaires, dermite séborrhéique à l’exception du visage, traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.
– indications de circonstance pour une durée brève : piqures d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
- ATROPHIE CUTANEE (PEU FREQUENT)
- TELANGIECTASIE
A redouter particulièrement sur le visage. - VERGETURE (PEU FREQUENT)
A la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents. - PURPURA ECCHYMOTIQUE
Secondaire à l’atrophie. - FRAGILITE CUTANEE
- DERMATITE PERIORALE
- ACNE ROSACEE
- RETARD DE CICATRISATION
Des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambes. - EFFETS SYSTEMIQUES
- ERUPTION CUTANEE
Acnéiformes ou pustuleuses. - HYPERTRICHOSE
- DEPIGMENTATION DE LA PEAU
- MISE EN GARDE
– L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes de classes I, II, III expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt.
Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
– en raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance : ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë. - NOURRISSON
Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les culottes imperméables. - INFECTION
En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose corticosensible, soit faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique, soit éventuellement et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde + traitement spécifique. - INTOLERANCE LOCALE
Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée. - APPLICATION PALPEBRALE
En cas d’application palpébrale, la durée du traitement doit être limitée. Une application prolongée expose en effet à des risques de ptosis par atteinte musculaire du releveur de la paupière, de glaucome, d’effet rebond.
- INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
- INFECTION VIRALE PRIMITIVE
- INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
- INFECTION PARASITAIRE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - LESIONS ULCEREES
- ACNE
- ACNE ROSACEE
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Les applications sont limitées à 2 par jour.
Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Le traitement des grandes surfaces nécessite
une surveillance du nombre de tubes utilisés.
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Mode d’Emploi :
Pour une utilisation rationnelle il est conseillé :
– d’appliquer le produit en touches espacées
– puis de l’étaler avec un gant en plastique
– jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé
certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique…) rendent souhaitable un arrêt progressif.
Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dose.