LENITRAL PERCUTANE 2 % pommade (arrêt de commercialisation)

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LENITRAL PERCUTANE 2 % pommade (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POMMADE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BESINS-ISCOVESCO

    Produit(s) : LENITRAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/12/1980
    2. publication JO de l’AMM 20/1/1981
    3. mise sur le marché 10/5/1982
    4. arrêt de commercialisation 15/2/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 324090-5

    1
    tube(s)
    80
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 1/12/1980
    2. inscription SS 19/11/1981
    3. agrément collectivités 24/3/1982


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A02.
      Dérivé nitré. Antiangoreux, médicament de l’insuffisance cardiaque.
      – réduction de la consommation myocardique en oxygène.
      – réduction des risques de congestion pulmonaire.
      – redistribution sous-endocardique du flux coronarien.
      – amélioration de la performance cardiaque.
      – action vasodilatatrice mixte, veineuse et artériolaire à prédominance veineuse entraînant une diminution importante de la précharge et plus modérée de la postcharge.
      -réduction des pressions de remplissage.


    1. – Insuffisance cardiaque gauche congestive, en traitement complémentaire des autres thérapeutiques usuelles.
      – Prévention de l’angor.

    1. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
      Transitoires, chez les malades particulièrement sensibles à la trinitrine, et en début de traitement.
    2. NAUSEE (EXCEPTIONNEL)
      Chez les malades particulièrement sensibles à la trinitrine.
    3. BOUFFEE DE CHALEUR (EXCEPTIONNEL)
      Chez les malades particulièrement sensibles à la trinitrine.
    4. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES

      (avec ou sans tachycardie reflexe)

    5. CYANOSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Faire doser la méthémoglobinémie.

    1. MISE EN GARDE
      La posologie efficace devra être atteinte progressivement en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.

      La posologie quotidienne doit être repartie et ajustée en fonction de l’efficacité et de la tolérance du patient. Lors d’utilisation de doses élevées, il est recommandé de ne pas interrompre brutalement le traitement en cas d’angine de poitrine.
    2. CYANOSE
      Si exceptionnellement il apparaît une cyanose sans pneumopathie intercurrente, faire doser la méthémoglobine. (les méthémoglobinémies surviennent plus volontiers lors de traitement à doses élevées).
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association de dérivés nitrés au sildénafil :
      l’association d’un dérivé nitré, quelque soit sa nature ou son mode d’administration, au sildénafil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu.
    4. GROSSESSE
      En l’absence d’étude chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu par conséquent par mesure de prudence ne pas prescrire pendant la grossesse.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence de donnée sur le passage dans le lait l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association au sildénafil :
      – Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildénafil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      – En cas de traitement par sildénafil , les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que,s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
      De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildénafil ( le plus souvent dans l’heure précédent l’activité sexuelle) et si tel est le cas de s’abstenir de tout traitement nitré.
      D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildénafil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.

    Traitement

    En cas d’absorption massive accidentelle, les manifestations sont de 2 types :
    – vasodilatation généralisée avec collapsus
    – cyanose par méthémoglobinémie.
    Traitement :
    Lavage d’estomac précoce. Admission en milieu spécialisé. En cas de méthémoglobinémie
    symptomatique (cyanose, hémolyse, troubles de la conscience) le traitement fera appel au bleu de méthylène intraveineux ou à l’acide ascorbique.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 dose = 15 mg de trinitrine la posologie moyenne est comprise entre 1 et 4 doses de pommade par jour.
    .
    Posologie Particulière :
    Lors d’utilisation de doses élevées, il est recommandé de ne pas interrompre brutalement le traitement
    à fortes doses.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Le lenitral percutané peut en principe s’appliquer sur n’importe quelle partie de la surface cutanée en l’absence de précision, la zone d’application habituelle est la région thoracique ou abdominale.
    Un carnet de
    tampons-doseurs applicateurs détachables est joint au tube . Chaque feuillet gradué en dose (1 dose = 15 mg de trinitrine) est destiné à la mesure des doses prescrites et à leur application sur la peau .
    Après avoir déposé la dose prescrite sur la
    surface non imprimée du tampon applicateur, étaler la pommade de facon uniforme à l’aide du tampon sur la peau.
    Il convient d’éviter le contact de la pommade avec une autre personne, notamment au cours de l’application, afin de prévenir chez celle-ci la
    survenue des effets gênants de la trinitrine.
    Si un tel contact se produisait, laver immédiatement la zone correspondante.


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