TOTAPEN 1 g poudre et solution injectable

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TOTAPEN 1 g poudre et solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : TOTAPEN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/4/1981
    2. publication JO de l’AMM 23/5/1981
    3. mise sur le marché 15/6/1981

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 324457-6

    1
    ampoule(s) de solvant
    6.50
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 27/3/1966
    2. agrément collectivités 5/1/1969


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.36 F

    Prix public TTC : 13.10 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 554459-0

    20
    ampoule(s) de solvant
    6.50
    ml
    verre

    20
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 147.24 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 6.50
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PENICILLINE SPECTRE ELARGI) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01C-A01.
      L’ampicilline est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des pénicillines du type A.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      A / Espèces habituellement sensibles :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
      Sreptocoques A, B, C, F, G ; non groupables
      S. pneumoniae pénicilline-sensibles
      E. faecalis, L. monocytogenes
      C. diphteriae, E. rhusopathiae, Eikenella
      N. meningitidis, B. pertussis
      Clostridium sp., P. acnes
      Peptostreptococcus, Actinomyces
      Leptospires, Borrelia, Treponema
      B / Espèces résistantes :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
      Staphylocoques, B. catarrhalis
      Klebsiella
      Enterobacter, Serratia, C. diversus, C. freundii
      P. rettgeri, M. morganii, P. vulgaris, Providencia, Y. enterocolitica
      Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., Xanthomonas sp.,
      Flavobacterium sp., Alcaligenes sp.
      Nocardia sp., Campylobacter sp.
      Mycoplasmes, Chlamydiae
      Rickettsies, Legionella, Mycobactéries
      B. fragilis.
      C / Espèces inconstamment sensibles.
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      E. faecium, S. pneumoniae peni I ou R
      E. coli, P. mirabilis, Salmonella, Shigella, V. cholerae
      H. influenzae, N. gonorrhoeae
      Fusobacterium, Prevotella.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’ampicilline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles à donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles dans leurs manifestations :
      – respiratoires,
      – ORL et stomatologiques,
      – rénales et uro-génitales,
      – gynécologiques,
      – digestives et biliaires,
      – méningées,
      – septicémiques et endocarditiques.

    1. REACTION ALLERGIQUE
    2. URTICAIRE
    3. EOSINOPHILIE
    4. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    5. GENE RESPIRATOIRE
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    7. ERUPTION CUTANEE
      Maculo-papuleuses, d’origine allergique ou non.
    8. NAUSEE
    9. VOMISSEMENT
    10. DIARRHEE
    11. CANDIDOSE
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Augmentation transitoire et modérée des transaminases sériques.
    13. ANEMIE
      Réversible.
    14. LEUCOPENIE
      Réversible.
    15. THROMBOPENIE
      Réversible.
    16. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE
    17. ENTEROCOLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
    18. ENCEPHALOPATHIE METABOLIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
    19. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
    20. MOUVEMENT ANORMAL
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
    21. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE

    1. MISE EN GARDE
      – La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      – Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traites par les pénicillines A.

      Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.

      Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
      Tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des Céphalosporines.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
    4. GROSSESSE
      Tenir compte du passage transplacentaire.
    5. ALLAITEMENT
      Tenir compte du passage dans le lait maternel.
    6. ASSOCIATION A L’ALLOPURINOL
      Risque accru de phénomènes cutanés.
    7. ***
      Réservé exclusivement à la voie intramusculaire.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PENICILLINES
    2. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
      Infections par les virus du groupe herpes-virus, notamment la mononucléose infectieuse (risque accru d’accidents cutanés).

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes : deux grammes par 24 heures.
    – Enfants et nourrissons : 50 mg/kg/24 heures en deux injections, matin et soir.
    – Teneur en sodium : 62mg d’ion sodium soit 2,7 meq (flacon de 1g).
    .
    .
    Posologie Particulière :
    Chez
    l’insuffisant rénal :
    – Pour une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min :
    2 à 4 grammes par jour – posologie maximale 4 grammes par jour.
    – Pour une clairance de la créatinine comprise entre 10 et 30 ml/min :
    un gramme puis 500 mg
    toutes les douze heures.
    – Pour une clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min :
    un gramme puis 500 mg toutes les 24 heures.
    Dans les infections sévères, cette posologie peut être insuffisante.
    Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux
    sériques (et éventuellement méningés) du principe actif.
    .
    .
    Mode d’Emploi:
    Ne pas injecter la préparation avec solvant à l’alcool benzylique par voie IV.
    Injections intramusculaires profondes. Il est possible d’utiliser des seringues en polyéthylène à
    condition de respecter un usage extemporane strict.
    .
    A de très fortes concentrations, l’ampicilline tend à :
    – diminuer les résultats des dosages de la glycémie.
    – interférer dans les détermination du taux de protides totaux du sérum par réaction
    colorée.
    – donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Les mélanges dans le même ballon de perfusion ou dans la même seringue
    avec d’autres médicaments (cardiotoniques, corticoïdes, diurétiques, vitamines, aminosides….) ne sont pas conseillés.


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