PEDIAZOLE granulé pour sirop

PEDIAZOLE granulé pour sirop
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GRANULE POUR SIROP
Etat : commercialisé
Laboratoire : ABBOTT FRANCEProduit(s) : PEDIAZOLE
Evénements :
- octroi d’AMM 29/4/1988
- publication JO de l’AMM 17/11/1988
- mise sur le marché 1/12/1988
- rectificatif d’AMM 17/2/1998
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 330216-7
1
flacon(s)
100
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 11/11/1988
- inscription SS 11/11/1988
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : mesurette
10
ml
10
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER AU REFRIGERATEURConservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 10
jour(s)
CONSERVER AU REFRIGERATEURRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 40.29 F
Prix public TTC : 55.60 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 336872-3
1
flacon(s)
200
ml
verreEvénements :
- inscription SS 17/8/1996
- agrément collectivités 22/9/1996
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : mesurette
10
ml
20
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER AU REFRIGERATEURConservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 10
jour(s)
CONSERVER AU REFRIGERATEURRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 69.16 F
Prix public TTC : 100.20 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- ERYTHROMYCINE ETHYLSUCCINATE 7.044 g
Quantité correspondant à 5.988 g d’Erythromycine base. - SULFAFURAZOL ACETATE 20.789 g
Quantité correspondant à 17.964 g de sulfafurazole
- CITRATE DE SODIUM excipient
- CITRIQUE ACIDE excipient
- CARMELLOSE SODIQUE excipient
- COMPLEXE COLLOIDAL DE SILICATE D’ALUMINIUM ET DE MAGNESIUM excipient
- POLOXAMERE 188 excipient
- AROME FRAISE aromatisant
- AROME BANANE aromatisant
- AROME VANILLE aromatisant
- GLYCYRRHIZINATE D’AMMONIUM excipient
- SACCHAROSE excipient
Propriétés Thérapeutiques
- ANTIBACTERIENS ASSOCIES VOIE GENERALE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01R-A02.
Ce médicament a été formulé de façon à permettre l’administration simultanée d’un macrolide, l’érythromycine, et d’un sulfamide, le sulfafurazole.
– L’érythromycine agit sur les bactéries par inhibition de la synthèse protéique.
– Le sulfafurazole agit par inhibition compétitive de la synthèse bactérienne de l’acide folique.
Le principe de l’association repose sur l’activité additive, parfois synergique, des composants sur certaines souches bactériennes appartenant aux espèces incluses dans le spectre d’activité, en particulier Haemophilus influenzae.
Spectre d’activité antibactérienne :
– Espèces habituellement sensibles : Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis, Streptococcus pyogenes.
– Espèces inconstamment sensibles : Streptococcus pneumoniae. [1]
[1] Les souches de Streptococcus pneumoniae de sensibilité anormale à la pénicilline sont généralement résistantes à l’association érythromycine-sulfafurazole.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Ethylsuccinate d’érythromycine :
1- Absorption :
– Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l’intestin grêle. Le taux du médicament biodisponible est de 60 % à 80 %.
2- Distribution :
– Sa demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
L’administration orale de 500 mg exprimé en érythromycine base procure une concentration sérique maximale à 1 h de 2,5 microg/ml.
La liaison aux protéines plasmatiques alpha-1 GPA est de l’ordre de 65 %.
– L’érythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons, des amygdales, des glandes salivaires et de l’oreille moyenne :
– oreille moyenne : aux posologies préconisées (50 mg/kg d’éthylsuccinate d’érythromycine), la concentration d’érythromycine est de 1,1 à 1,2 mg/l et est voisine des taux sériques.
Cette concentration est atteinte à la 24ème heure et se maintient pendant les 10 jours de traitement.
La demi-vie est de 12 heures ;
– poumons : à la dose de 1,50 g par jour, au deuxième jour du traitement, les concentrations sont de 4,71 microg/ml dans le tissu pulmonaire et de 2,81 microg/ml dans les sécrétions bronchiques ;
– amygdales : 1 à 4 microg/ml à la 5ème heure ;
– concentration intracellulaire élevée.
– L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien, bien que son passage soit accru en cas d’inflammation méningée.
– L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
– Le passage dans le lait de l’érythromycine est faible.
– Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
3- Excrétion :
– L’érythromycine se concentre dans le foie et s’élimine principalement par la bile (30 % de la quantité administrée) à des concentrations supérieures à celles des taux sériques et, à un moindre degré, par les urines (pourcentage éliminé dans les 24 heures : 5 %, avec des taux urinaires moyens de 10 à 30 microg/ml).
– Après excrétion, l’érythromycine est retrouvée sous sa forme active sans métabolite connu chez l’homme.
Acétylsulfafurazole :
1- Absorption :
– L’acétylsulfafurazole est désacétylé par hydrolyse enzymatique dans le tractus gastro-intestinal où il est rapidement absorbé sous forme de sulfafurazole.
2- Distribution :
– La demi-vie plasmatique du sulfafurazole est de 6 heures environ.
– Le sulfafurazole est lié pour 90 % aux protéines plasmatiques.
– Le pic sérique est de 105 microg/ml.
– Les taux de sulfafurazole dans l’oreille moyenne sont de 20 mg/l, et ils sont atteints en 3 à 4 heures.
3- Biotransformation :
– Dans le sang, on retrouve le sulfafurazole sous forme libre, et sous forme métabolisée par N-acétylation et oxydation.
4- Excrétion :
– L’élimination du sulfafurazole est essentiellement urinaire (80 % de la dose administrée en 24 heures), sous forme métabolisée et sous forme inchangée.
Indications Thérapeutiques
- ***
Otite moyenne aiguë de l’enfant à germes sensibles et notamment haémophilus influenzae secréteurs de bêta lactamases.
Effets secondaires
- COMMENTAIRE GENERAL
Ce médicament est une association fixe d’un macrolide, l’érythromycine, et d’un sulfamide, le sulfafurazole, dont les effets indésirables peuvent être plus imputables à un composant qu’à l’autre. - NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DIARRHEE
- DOULEUR EPIGASTRIQUE
Effet lié à l’érythromycine. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
Bénignes effets liés à l’érythromycine. - TROUBLE HEPATIQUE
Manifestations hépatiques : de rares cas d’atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et/ou des transaminases ont été rapportés, avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aiguës. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement. - AGRANULOCYTOSE
- ANEMIE APLASTIQUE
- THROMBOPENIE
- LEUCOPENIE
- ANEMIE HEMOLYTIQUE
- PURPURA
- TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION)
- METHEMOGLOBINEMIE
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
Erythème multiforme. - ERUPTION CUTANEE
Généralisées. - SYNDROME DE LYELL
Nécrolyse épidermique. - URTICAIRE
- PRURIT
- DERMATITE EXFOLIATRICE
- REACTION ANAPHYLACTIQUE
- OEDEME DES PAUPIERES
Périorbital. - PHOTOSENSIBILISATION
- CEPHALEE
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
- DEPRESSION
- CRISE CONVULSIVE
- ATAXIE
- HALLUCINATION
- VERTIGE
- INSOMNIE
- DOULEUR ABDOMINALE
- HEPATITE
- ANOREXIE
- PANCREATITE
- STOMATITE
- FIEVRE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- SYNDROME LUPIQUE
Précautions d’emploi
- MISE EN GARDE
Des manifestations cutanées ou hématologiques imposent l’arrêt immédiat et définitif du traitement. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Une surveillance biologique particulière doit être effectuée :
transaminases. - ANTECEDENTS HEMATOLOGIQUES
Une surveillance biologique particulière doit être effectuée :
hémogramme, plaquettes, réticulocytes. - INSUFFISANCE RENALE
Une surveillance biologique particulière doit être effectuée:
clairance de la créatinine. - TRAITEMENT PROLONGE
Un contrôle hématologique périodique est nécessaire. - TRAITEMENT ITERATIF
Un contrôle hématologique périodique est nécessaire. - REGIME HYPOGLUCIDIQUE
teneur compte de la teneur en saccharose dans la ration journalière. - ALLERGIE CROISEE
Il existe un risque d’allergie croisée à type de réactions d’hypersensibilité retardée entre la procaïne et les sulfamides anti-infectieux, qui se traduisent par des dermatoses de contact. viter l’utilisation de cet anesthésique en cas d’antécédents allergiques connus avec ces médicaments.
Contre-Indications
- ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
- HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEES (enraison de la présence d’érythromycine):
– Vasoconstricteurs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) (voies orale et nasale) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
– Antihistaminiques H1 non sédatifs (astémizole, terfénadine,ébastine)) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique
).
— Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).ASSOCIATION S DECONSEILLEES (en raison de la présence d’érythromycine)
– Bromocriptine: augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signe de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
-Carbamazépine: Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signe de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
il est possible d’utiliser d’autres macrolides dont l’interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle.
-théophylline (base et sels) et aminophylline
surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l’enfant.
il est possible d’utiliser les autres macrolides actuellement considérés comme non intéractifs;
-triazolam: quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles du comportement) ont été rapportés.
-ciclosporine, tacrolimus: augmentation des concentrations plasmatiques de l’immunosuppresseur et de la créatinémie par inhibition du métabolisme hépatique de l’immunodépresseur.-en raison de la présence d’un sulfamide
-phénytoine: augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoine jusqu’à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme)
utiliser de préférence une autre classe d’antiinfectieux, sinon surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoine et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par les sulfamides anti-infectieux et après son arrêt. - ENFANTS DE MOINS DE 2 MOIS
- DEFICIT EN G6PD
Risque de déclenchement d’hémolyse. - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la plupart des sulfamides.
En clinique :
Les sulfamides passent le placenta.
Il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou f totoxique de cette association lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
Des cas d’ictère nucléaire ont été rapportés avec les sulfamides à demi-vie longue, du fait de l’immaturité des systèmes détoxifiant la bilirubine chez le nouveau-né.
Par ailleurs, chez des nouveau-nés exposés in utero et présentant un déficit en G6PD, des hémolyses ont été rapportées.
En conséquence, l’utilisation de cette association est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée. Dans le cas d’un traitement en fin de grossesse, une surveillance néonatale de quelques jours s’impose. - ALLAITEMENT
Ce médicament passe dans le lait maternel.
L’allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l’enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d’hémolyses.
Avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont été rapportés chez le nouveau-né.
En conséquence, l’allaitement est contre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d’un mois. Au-delà de cet âge, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par un sulfamide.
Examen Perturbe
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires des catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques et, dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.
Surdosage
Traitement
Aucune intoxication aiguë à la suite d’une dose massive n’a été décrite.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Chez l’enfant : cinquante mg/kg/jour d’érythromycine et cent cinquante mg/kg/jour de sulfisoxazole en prise fractionnée pendant dix jours.
– La dose par prise est indiquée, en fonction du poids de l’enfant, sur le corps de la
mesurette graduée en kg. Elle se lit donc directement sur les graduation de la mesurette-graduée. Ainsi, le poids indiqué correspond à la dose pour une prise. Trois prises par jour sont nécessaires. Par exemple, la graduation 12, correspond à la dose à
administrer par prise pour un enfant de douze kg et ce, trois fois par jour.
.
Mode d’emploi :
– Ne pas administrer chez l’enfant de moins de deux mois.
– Préparation du sirop :
. reconstituer le sirop avec le volume d’eau adéquat. Mettre en place le
bouchon adaptateur. L’administration se fait avec une mesurette graduée qui s’introduit dans le bouchon adaptateur.