PENTICORT Crème
PENTICORT Crème
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – LN 24 000
Forme : CREME
Etat : commercialisé
Laboratoire : WYETH-LEDERLEProduit(s) : PENTICORT
Evénements :
- octroi d’AMM 13/2/1979
- mise sur le marché 21/1/1980
- publication JO de l’AMM 1/11/1980
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 322539-5
1
tube(s)
30
g
aluEvénements :
- agrément collectivités 7/1/1980
- inscription SS 7/1/1980
- inscription liste sub. vénéneuses 7/1/1980
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 7.33 F
Prix public TTC : 13 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- AMCINONIDE 0.10 g
- CIRE EMULSIONNANTE excipient
- ISOPROPYLE PALMITATE excipient
- GLYCEROL excipient
- SORBITOL excipient
- LACTIQUE ACIDE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- ALCOOL BENZYLIQUE conservateur (excipient)
- DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE (CLASSE II) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D07A-C11.
– Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple l’hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lié.
– Vasoconstricteur (antiexsudatif).
– Inhibiteur de la multiplication cellulaire et des processus de synthèse dans le derme et l’épiderme.
– Les effets thérapeutiques et les effets indésirables sont de même nature pour tous les corticostéroïdes.
Les différences entre substances correspondent en fait à des différences d’absorption et de pénétration cutanée (cf. sort du médicament) ainsi qu’à des différences de niveau d’activité (cf. classification).
– Classification des corticostéroïdes : elle est basée principalement sur les tests de vasoconstriction cutanée.
Le parallélisme avec l’action clinique n’est pas toujours rigoureux.
L’amcinonide est classée en classe II (activité forte).
Crème Penticort : l’excipient du Penticort crème est une émulsion huile dans eau à pH acide. Par ses propriétés hydratantes et son pouvoir solvant, il respecte et assure l’équilibre physico-chimique de l’épiderme, concourt au maintien de sa trophicité et favorise la biodisponibilité de l’amcinonide.
-
– Indications privilégiées ou la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement : eczéma de contact, dermatite atopique, lichenification.
– Indications où la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels : dermite de stase (`eczéma variqueux`), psoriasis, lichen, prurigo non parasitaire, dyshidrose, lichen scléro-atrophique génital, granulome annulaire, lupus érythémateux discoïde, pustuloses amicrobiennes palmo-plantaires, dermite séborrhéique à l’exception du visage, traitement symptomatique du prurit du mycosis fungoïdes.
– Indications de circonstance pour une durée brève : piqures d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
NB : chaque dermatose doit être attaquée par un corticoïde de la classe la mieux appropriée en sachant qu’en fonction des résultats on peut être conduit à lui substituer un produit d’une activité plus forte ou moins forte sur tout ou partie des lésions.
La crème s’applique en particulier sur les lésions suintantes alors que la pommade s’utilise dans les lésions nécessitant l’emploi d’un excipient gras.
- ATROPHIE CUTANEE
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE PROLONGE - TELANGIECTASIE
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE PROLONGEA redouter particulièrement sur le visage.
- VERGETURE
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE PROLONGEA la racine des membres notamment et survenant plus volontiers chez les adolescents.
- PURPURA ECCHYMOTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE PROLONGESecondaire à l’atrophie cutanée.
- DERMATITE PERIORALE
- ACNE ROSACEE
- ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
- RETARD DE CICATRISATION
Des plaies atones des escarres, des ulcères de jambes. - EFFETS SYSTEMIQUES
En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance :
Ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë. - ERUPTION ACNEIFORME
Ou pustuleuses. - HYPERTRICHOSE
- DEPIGMENTATION DE LA PEAU
- FRAGILITE CUTANEE
- UTILISATION PROLONGEE
L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes de classes I, II et III expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire. - VISAGE
L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes de classes I, II et III expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire. - UTILISATION SUR DE GRANDES SURFACES
En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance : ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë. - GROSSESSE
L’innocuité de ce médicament au cours de la grossesse n’a pas été établie ; l’emploi est donc déconseillé au cours des trois premiers mois de la grossesse. - NOURRISSON
Il est préférable d’éviter les corticoïdes forts (classe I et II).
Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les culottes imperméables. - INFECTION
En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose cortico-sensible, soit faire précéder l’utilisation de corticoïde d’un traitement spécifique, soit, éventuellement et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde + traitement spécifique. - INTOLERANCE LOCALE
Le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée. - APPLICATION PALPEBRALE
La durée du traitement doit être limitée. Une application prolongée expose en effet à des risques de ptosis par atteinte musculaire du releveur de la paupière, de glaucome, d’effet rebond.
- INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - INFECTION VIRALE PRIMITIVE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - INFECTION PARASITAIRE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - LESIONS ULCEREES
- ACNE
- ACNE ROSACEE
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Contenus dans la préparation.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– une à deux applications par jour ;
– en traitement d’entretien, une application journalière peut être suffisante.
.
.
Mode d’Emploi :
– le traitement des grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre des tubes utilisés.
–
pour une utilisation rationnelle, il est conseillé :
* d’appliquer le produit en touches espacées,
* puis de l’étaler avec un gant en plastique,
* jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
– certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique…)
rendent souhaitable un arrêt progressif.
Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé.