PENTICORT NEOMYCINE crème (arrêt de commercialisation)

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PENTICORT NEOMYCINE crème (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – LN 24 200


    Forme : CREME

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : PENTICORT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/2/1979
    2. mise sur le marché 21/1/1980
    3. publication JO de l’AMM 1/11/1980
    4. arrêt de commercialisation 1/4/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 322546-1

    1
    tube(s)
    30
    g
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/1/1980
    2. inscription SS 7/1/1980
    3. inscription liste sub. vénéneuses 7/1/1980
    4. arrêt de commercialisation 1/4/1996


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE ASSOCIE A ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07C-C10.
      L’amcinonide est le principe actif essentiel et possède une activité anti-inflammatoire forte.
      L’antibiotique, la néomycine traite une infection associée notamment à staphylocoque mais n’a pas d’indication dans sa prévention.


    1. Dermatoses justiciables de la corticothérapie locale, avec surinfection, pendant les huit premiers jours de traitement notamment les eczémas infectés suintants (eczémas atopiques, eczémas des plis).
      Proposé dans les dyshidroses, parakératoses psoriasiformes, et névrodermites dans leurs formes infectées.

    1. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF
      LARGES APPLICATIONS CUTANEES

      En cas d’utilisation sur de grandes surfaces (supérieures à 40% de la surface corporelle) ou sous pansement occlusif, une résorption et un passage dans la circulation peuvent se produire, entraînant notamment une freination passagère de la fonction surrénalienne.

    2. SECHERESSE DE LA PEAU
    3. FOLLICULITE
    4. ERUPTION ACNEIFORME
    5. HYPERTRICHOSE
    6. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
    7. DERMATITE PERIORALE
    8. ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
    9. ATROPHIE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF
      TRAITEMENT PROLONGE
    10. TELANGIECTASIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF
      TRAITEMENT PROLONGE
    11. VERGETURE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF
      TRAITEMENT PROLONGE

      Des vergétures (à la racine des membres notamment et survenant plus volontiers chez les adolescents) peuvent cependant apparaître avec des corticoïdes des classes I et II, dès les 10 premiers jours de traitement.

    12. ECZEMA ALLERGIQUE
      Possibilité d’eczéma allergique de contact en cas d’utilisation prolongée sur les dermites de stase, notamment péri-ulcéreuses ; les lésions d’eczémas peuvent disséminer à distance des zones traitées ; l’allergie peut être croisée avec les autres antibiotiques de la famille des aminosides.

    1. MISE EN GARDE
      – La présence du corticoïde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie à l’antibiotique mais peut modifier leur expression clinique.

      – La sensibilisation cutanée à la néomycine peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale d’un antibiotique antigéniquement apparente.

      – En cas d’utilisation sur de grandes surfaces, en couches épaisses ou sous pansement occlusif, une résorption du produit et un passage dans la circulation peuvent se produire entraînant notamment une freination passagère de la fonction surrénalienne, ainsi que les effets systémiques d’une antibiothérapie.

      Ces effets sont particulièrement à craindre chez les nourrissons et les enfants en bas âge.
    2. NOURRISSON
      Il est préférable d’éviter les corticoïdes puissants (classe I et II) il faut se méfier des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis et sous les culottes imperméables.
    3. GROSSESSE
      L’innocuité de ce médicament n’a pas été établie.

      Emploi déconseillé au cours des 3 premiers mois de la grossesse.

    1. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
      L’utilisation de cette association risque de l’aggraver. De plus, elle modifie sa symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles.
    2. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
      L’utilisation de cette association risque de l’aggraver. De plus, elle modifie sa symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles.
    3. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
      L’utilisation de cette association risque de l’aggraver. De plus, elle modifie sa symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles.
    4. ULCERES DE JAMBES
    5. PLAIES ATONES
    6. ESCARRES
    7. ACNE ROSACEE
    8. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      En particulier la néomycine.
    9. DERMATOSES INFECTEES
      Elles contre-indiquent l’emploi sous occlusion.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 à 2 applications par jour sur toute la surface à traiter pendant les 8 premiers jours.
    Eviter les applications en couches épaisses.
    Limiter la surface traitée.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Le traitement ne doit habituellement pas dépasser 8
    jours et peut éventuellement être relayé par la forme simple :
    – l’intérêt de l’association n’est pas démontre au-dela.
    – l’utilisation prolongée par erreur sur des surfaces étendues peut donner lieu aux effet indésirables d’une corticothérapie
    générale.
    Sur le visage, l’utilisation prolongée des corticoïdes de classe I, II et III expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible avec rebond après chaque arrêt.
    Un sevrage progressif, particulièrement
    difficile, est alors nécessaire.
    – comme pour toute antibiothérapie, possibilité de sélection de germes résistants.


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