KINUPRIL 2.5 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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KINUPRIL 2.5 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : KINUPRIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/8/1978
    2. mise sur le marché 30/8/1979
    3. publication JO de l’AMM 5/12/1980

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 322247-4

    1
    boîte(s)
    50
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 20/3/1979
    2. agrément collectivités 26/8/1979
    3. inscription SS 26/8/1979


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 323061-1

    1
    boîte(s)
    30
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/1/1980
    2. inscription SS 19/1/1980


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A23.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Demi-vie d’élimination :
      La demi-vie d’élimination plasmatique de la quinupramine est de 35 heures.
      Métabolisme :
      La quinupramine agit directement et non par l’intermédiaire de métabolites actifs. Il n’y a notamment pas de processus de N-déméthylation.
      Elimination :
      Elle est principalement extrarénale.
      * Populations à risque
      – Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      – Insuffisants hépatiques et rénaux : il convient de diminuer la posologie de la quinupramine.

    1. ***
      Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
    2. DEPRESSION

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indésirables découlent pour la plupart des propriétés pharmacologiques des antidépresseurs imipraminiques.
    2. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Effet anticholinergique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    3. CONSTIPATION
      Effet anticholinergique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    4. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet anticholinergique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    5. TACHYCARDIE
      Effet anticholinergique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    6. HYPERSUDATION
      Effet anticholinergique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    7. TROUBLE DE LA MICTION
      Effet anticholinergique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    8. RETENTION D’URINE
      Effet anticholinergique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    9. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (FREQUENT)
      Effet adrénolytique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    10. IMPUISSANCE
      Effet adrénolytique.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    11. NERVOSITE (FREQUENT)
      Tension nerveuse : liée aux effets centraux.
    12. INSOMNIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Liée aux effets centraux (effet antihistaminique), plus marquée au début du traitement.

    13. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Liée aux effets centraux (effet antihistaminique), plus marquée au début du traitement.

    14. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Liée aux effets centraux (effet antihistaminique), plus marquée au début du traitement.

    15. TREMBLEMENT (RARE)
      Lié aux effets centraux.
    16. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Crises convulsives sur terrain prédisposé, liées aux effets centraux.
    17. CONFUSION MENTALE
      Transitoire, liée aux effets centraux.
    18. POIDS(AUGMENTATION)
      possible.
    19. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      possible.

    20. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      possible.

    21. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
      possible.
    22. GALACTORRHEE
      possible.
    23. BOUFFEE DE CHALEUR
      possible.
    24. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      possible.
    25. DYSARTHRIE
    26. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    27. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    28. EOSINOPHILIE
    29. LEUCOPENIE
      possible.
    30. AGRANULOCYTOSE
      possible.
    31. THROMBOPENIE
      possible.
    32. SYNCOPE
      possible.
    33. REMARQUE
      Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie.

    1. MISE EN GARDE
      – risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par la quinupramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    5. SUJET AGE
      La quinupramine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation

      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique)

      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La quinupramine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCES RENALE OU HEPATIQUE
      Prudence en raison du risque de surdosage.
    8. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure, à ce jour un risque malformatif particulier pour l’imipramine ou l’amitryptiline.
      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’antidépresseurs imipraminiques, ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale, ileus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques …, et des cas de détresse respiratoire.
      – En conséquence :
      * la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible, en monothérapie,
      * le risque tératogène, s’il existe, semble faible,
      * si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs,
      * il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    9. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; néanmoins par mesure de précaution, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE
      à la quinupramine.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Contre indication absolue :
      Sultopride .
      2 / Contre indications relatives :
      – Alcool, clonidine et apparentés, sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline, noradrénaline, dopamine pour action systémique par voie parentérale).

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    La prise en charge doit comporter un traitement
    symptomatique et une surveillance des fonctions vitales notamment cardiaques et respiratoire pendant au moins 5 jours.
    En ce qui concerne les cas de surdosage rapportés avec la quinupramine (50 à 100 mg), il a été observé un état stuporeux, mais sans
    trouble cardiaque sévère ni chute de la pression artérielle.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    -Posologie Usuelle :
    Posologie : cinq à quinze mg par jour.
    La posologie initiale est le plus souvent de cinq à sept virgule cinq mg mais elle peut être adaptée individuellement dans la fourchette des doses recommandées. Cette posologie sera
    éventuellement réévaluée après trois semaines de traitement effectif à doses efficaces.
    .
    Posologie particulière :
    – Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée.
    L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).
    – Insuffisants
    hépatiques et rénaux :
    Il convient de diminuer la posologie.
    .
    Durée de traitement :
    Le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prévenir les
    risques de rechute de l’épisode dépressif.
    .
    Traitements psychotropes associés :
    L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse.
    Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.
    .
    Mode d’Emploi :
    Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux-ci.
    Il peut
    être nécessaire, selon les cas, de prendre le médicament au plus tard vers seize heures, afin de prévenir une éventuelle insomnie.


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