PEVARYL 1 pour cent émulsion fluide pour application locale
PEVARYL 1 pour cent émulsion fluide pour application locale
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/12/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – CC 2470-55
nom ancien – PEVARYL LAIT DERMIQUE
Forme : EMULSION POUR APPLICATION LOCALE
Etat : commercialisé
Laboratoire : JANSSEN – CILAGProduit(s) : PEVARYL
Evénements :
- octroi d’AMM 11/8/1976
- publication JO de l’AMM 9/2/1977
- mise sur le marché 1/4/1978
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 320225-3
1
flacon(s)
30
ml
plastiqueEvénements :
- agrément collectivités 15/2/1978
- inscription SS 15/2/1978
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 12
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 19.16 F
Prix public TTC : 29.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- SILICE COLLOIDALE excipient
- MACROGOL STEARATE excipient
- GLYCERIDES POLYGLYCOLYSES excipient
- HUILE DE VASELINE excipient
- PARFUM 4074 excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- BUTYLHYDROXYANISOL conservateur (excipient)
- BENZOIQUE ACIDE conservateur (excipient)
- ANTIFONGIQUE DERMIQUE USAGE LOCAL (IMIDAZOL. ET TRIAZOL.) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D01A-C03.
Dérivé imidazole doué d’une activité antifongique et antibactérienne.
Activité fongicide démontrée in vitro s’exercant sur les agents responsables des mycoses cutanéo-muqueuses :
. dermatophytes (trichophyton, épidermophyton, microsporum) . candidas et autres levures . pityrosporum orbiculare (agent du pityriasis versicolor)
. pityrosporum ovale (agent du pityriasis capitis) . moisissures et autres champignons . actinomycetes . corynebacterium minutissimum (erythrasma).
Les expériences in vivo effectuées chez des volontaires sains (avec ou sans pansement occlusif) ont montré que le nitrate d’éconazole pénétrait les couches cellulaires dermiques les plus profondes. Dans les couches supérieures du derme et dans l’épiderme, le nitrate d’éconazole atteint des concentrations fongicides.
Le nitrate d’éconazole s’accumule en grandes quantités dans la couche cornée et y demeure pendant 5 à 16 heures. La couche cornée joue ainsi un rôle de réservoir.
Le taux de résorption systémique se situe entre 0.5 et 2% environ de la dose appliquée.
Activité bactéricide démontrée in vitro vis-à-vis des bactéries Gram +, son mécanisme d’action différent de celui des antibiotiques, se situe à plusieurs niveaux : membranaire (augmentation de la perméabilité), cytoplasmique (inhibition des processus oxydatifs au niveau des mitochondries), nucléaire (inhibition de la synthèse de l’ARN).
-
– Candidoses :
En l’absence d’une symptomatologie évocatrice, la seule constatation d’un candida sur la peau ou les muqueuses ne peut constituer en soi une indication.
Traitement ou traitement d’appoint :
. intertrigos génito-cruraux, anaux et périanaux . autres intertrigos . perlèche . vulvite et balanite . onyxis et perionyxis . surinfection à candida d’une dermatose (candidose du siège du nourrisson).
Dans certains cas, il est recommandé de traiter simultanément le tube digestif en particulier dans la perlèche, les intertrigos génito-cruraux anaux et périanaux.
– dermatophyties :
Traitement des dermatophyties de la peau glabre (herpes circine) un traitement systémique antifongique associé est habituellement inutile.
Traitement ou traitement d’appoint . intertrigos génitaux et cruraux à dermatophytes (eczéma margine) . intertrigo des orteils (pied d’athlète) dans les cas d’intertrigos inguinaux, il est nécessaire de rechercher un intertrigo des orteils.
. sycosis et kérions un traitement systémique antifongique associé est a discuter.
Traitement d’appoint :
teignes, folliculites à trichophyton rubrum.
Un traitement systémique antifongique est nécessaire.
– pityriasis versicolor
– érythrasma
- EFFETS SYSTEMIQUES
Du fait du faible taux de résorption de l’éconazole (0.5 à 2%) sur une peau saine, on peut pratiquement exclure le risque d’apparition d’effets systémiques.
Par contre, sur une peau lésée, une grande surface et chez le nouveau-né en raison du rapport surface/poids et de l’effet d’occlusion des couches, il faut être attentif à cette éventualité. - SENSATION DE BRULURE CUTANEE
Manifestation locale ayant entraîné l’arrêt du traitement dans 1.7 pour cent des cas. - PRURIT
Manifestations locales ayant entraîné l’arrêt du traitement dans 1.7 pour cent des cas. - RUBEFACTION
Manifestations locales ayant entraîné l’arrêt du traitement dans 1.7 pour cent des cas.
- ***
Dans le traitement des candidoses il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication de candida).
- HYPERSENSIBILITE
A l’un des composants ou sensibilisation de groupe.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– candidoses
– mycoses des muqueuses et des semi-muqueuses :
vulvite, balanite, anite, candidose du siège : durée du traitement 8 jours soit 1 flacon.
– mycoses des peaux fragiles, enfant, visage : 2 à 3 semaines, environ 2 à 3
flacons.
– dermatophyties : mycoses des poils, folliculites, kerion, sycosis : 4 à 6 semaines, environ 2 à 3 flacons. Lésions souvent très limitées.
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Posologie Particulière :
Dans tous les cas suivre la prescription du médecin traitant.
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Mode
d’Emploi :
Appliquer le lait sur les lésions à traiter avec le bout des doigts, quelques gouttes ayant été déposées dans le creux de la main ou directement sur les lésions. Masser de facon douce et régulière jusqu’à pénétration complète.
Application
biquotidienne.
L’utilisation régulière de Pévaryl jusqu’à disparition complète des lésions est déterminante pour la réussite du traitement.