DEFANYL 50 mg comprimés sécables

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DEFANYL 50 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/9/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – MOXADIL 50


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : DEFANYL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/2/1979
    2. publication JO de l’AMM 1/11/1980
    3. mise sur le marché 15/11/1981

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 330860-3

    1
    boîte(s)
    25
    unité(s)
    orange

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/11/1981
    2. inscription SS 5/11/1981


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 28.52 F

    Prix public TTC : 41.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A17.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et de la sérotonine dont la transmission synaptique est facilitée.
      L’amoxapine a une affinité très importante pour les récepteurs sérotoninergiques : c’est un antagoniste des récepteurs 5HT2.
      L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique modéré, à l’origine d’effets indésirables, et présente une faible affinité pour les récepteurs adrénergiques (alpha 1 et alpha 2) et dopaminergiques (D2).
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques tels que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété.
      Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      L’amoxapine est bien absorbée, mais la prise d’aliments retarde l’absorption. Elle est métabolisée par le foie en 7-hydroxy- et 8-hydroxy-amoxapine, composés pharmacologiquement actifs.
      Sa demi-vie d’élimination est de 8 heures environ, mais celle de son métabolite 8-hydroxylé est de 30 heures. L’élimination est à 70 % rénale, sous forme de métabolites glucuroconjugués.
      Population à risque
      – sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      – insuffisants hépatiques et rénaux : il convient de diminuer la posologie de l’amoxapine.

    1. ***
      Etats dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
    2. DEPRESSION

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Liée à l’effet périphérique de la molécule (effet anticholinergique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    2. CONSTIPATION
      Liée à l’effet périphérique de la molécule (effet anticholinergique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Lié à l’effet périphérique de la molécule (effet anticholinergique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    4. TACHYCARDIE
      Liée à l’effet périphérique de la molécule (effet anticholinergique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    5. HYPERSUDATION
      Liée à l’effet périphérique de la molécule (effet anticholinergique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    6. TROUBLE DE LA MICTION
      Et éventuellement rétention urinaire. Effet périphérique de la molécule (effet anticholinergique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    7. RETENTION D’URINE
      Et éventuellement rétention urinaire.
      Effet périphérique de la molécule (effet anticholinergique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    8. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Liée à l’effet périphérique de la molécule (effet adrénolytique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    9. IMPUISSANCE
      Liée à l’effet périphérique de la molécule (effet adrénolytique), habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    10. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Effet central (antihistaminergique) plus marquée en début de traitement.
    11. SEDATION (FREQUENT)
      Effet central (antihistaminergique) plus marquée en début de traitement.
    12. TREMBLEMENT (RARE)
    13. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Sur terrain prédisposé.
    14. CONFUSION MENTALE (RARE)
      Etats confusionnels transitoires.
    15. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (RARE)
      En association.
    16. RISQUE SUICIDAIRE
      Par levée de l’inhibition psychomotrice et lié à la nature même de la maladie dépressive.
      .
    17. ACCES MANIAQUE
      Inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques. Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    18. DELIRE
      Réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques. Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    19. POIDS(AUGMENTATION)
    20. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    21. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    22. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    23. GALACTORRHEE
    24. BOUFFEE DE CHALEUR
    25. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    26. DYSARTHRIE
    27. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    28. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    29. EOSINOPHILIE
    30. LEUCOPENIE
    31. AGRANULOCYTOSE
    32. THROMBOPENIE
    33. SYNCOPE

    1. MISE EN GARDE
      – Risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – Syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. TENDANCE SUICIDAIRE
    3. SYNDROME DE SEVRAGE
    4. DEBUT DE TRAITEMENT
      Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    5. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par l’amoxapine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    6. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    7. SUJET AGE
      L’amoxapine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation

      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique)

      – une éventuelle hypertrophie prostatiqu
    8. ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
      L’amoxapine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    9. INSUFFISANCES RENALE OU HEPATIQUE
      L’amoxapine doit être utilisée avec prudence dans les insuffisances hépatiques et rénales, en raison du risque de surdosage.
    10. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure, à ce jour un risque malformatif particulier pour l’imipramine et l’amitriptyline. Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de forte posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale, ileus méconial, retard à l’émission de méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…, et des cas de détresse respiratoire.

      – En conséquence :

      . la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible en monothérapie

      . le risque tératogène, s’il existe, semble faible,

      . si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs

      . il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    11. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; néanmoins par mesure de précaution, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Associations contre-indiquées :
      IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide) et sultopride
      Associations déconseillées:
      IMAO A (moclobémide, toloxatone), alcool, clonidine et apparentés, les sympathomimétiques alpha et bêta ( adrénaline, noradrénaline, dopamine pour action systémique par voie parentérale ).

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    La prise en charge doit comporter un traitement
    symptomatique et une surveillance des fonctions vitales notamment cardiaques et respiratoires pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    -Posologie Usuelle :
    Dépression :
    La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de cent à quatre cents milligrammes par jour.
    La posologie initiale est le plus souvent de cent milligrammes, mais elle peut être adaptée individuellement
    dans la fourchette des doses recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après trois semaines de traitement effectif à doses efficaces.
    Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en pratique à la moitié de la
    posologie minimale recommandée. L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes,
    confusions).
    Durée de traitement : le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    Traitements
    psychotropes associés : l’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la
    levée de l’inhibition.
    Posologie particulière :
    Insuffisants hépatiques et rénaux :
    Il convient de diminuer la posologie.
    .
    Mode d’Emploi :
    La dose journalière sera répartie au cours de la journée en une à trois prises, à distance des repas. Une fois la
    posologie d’entretien établie, la dose journalière pourra être prise en une seule fois au coucher.
    Utiliser les dosages adaptés de comprimés (cinquante ou cent mg) ou la forme solution en fonction de la dose journalière prescrite.


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