LOCOIDEN crème

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LOCOIDEN crème

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – PIMAFUCORT


    Forme : CREME

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : YAMANOUCHI PHARMA

    Produit(s) : LOCOIDEN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/11/1967
    2. mise sur le marché 13/3/1968

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 345814-2

    1
    tube(s)
    30
    g
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/3/1998
    2. inscription SS 15/3/1998
    3. mise sur le marché 27/8/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.60 F

    Prix public TTC : 25 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FAIBLE ASSOCIE A ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07C-A01.
      – Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanées : activité très forte, forte, modérée, faible.
      – Locoïden crème est une association d’un corticoïde d’activité forte et d’un antibiotique de la famille des aminosides.
      Dans cette préparation, le corticoïde est le principe actif essentiel.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’importance du passage trandermique et des effets systémiques dépend de l’importance de la surface traitée, du degré d’altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d’autant plus à redouter que le traitement est prolongé.

    1. ***
      Traitement initial, pendant moins de 8 jours, d’une dermatose corticosensible en cas de surinfection par un germe sensible à la néomycine.
    2. DERMATOSE

    1. DERMATITE PERIORALE
      Du au corticoïde :
      Sur le visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite périorale ou bien aggraver une rosacée. Rare lors d’un traitement court.
    2. RETARD DE CICATRISATION
      Du au corticoïde :
      Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe. Rare lors d’un traitement court.
    3. EFFETS SYSTEMIQUES
      Du au corticoïde et à la némycine :
      Possible, si la surface traitée est très étendue, la peau lésée, l’emploi prolongé.
    4. ERUPTION ACNEIFORME
      Du au corticoïde :
      Rare lors d’un traitement court.
    5. HYPERTRICHOSE
      Du au corticoïde :
      Rare lors d’un traitement court.
    6. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
      Du au corticoïde :
      Rare lors d’un traitement court.
    7. DERMATOSE ALLERGIQUE
      Du au corticoïde, rare en cas de traitement court :
      Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlussif ou dans les plis, et des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
    8. ATROPHIE CUTANEE
      Du au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    9. TELANGIECTASIE
      Du au corticoïde, rare en cas de traitement court :
      A redouter pariculièrement sur le visage.
    10. VERGETURE
      Du au corticoïde, rare en cas de traitement court :
      Notamment à la racine des membres et survenant plus volontiers chez les adolescents.
    11. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      Du au corticoïde, rare en cas de traitement court :
      Purpura secondaire à l’atrophie.
    12. FRAGILITE CUTANEE
      Du au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    13. ECZEMA ALLERGIQUE DE CONTACT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      OCCLUSION

      Du à la néomycine, rare en cas de traitement court.
      Celui-ci survient plus fréquemment en cas d’application sur des dermites de stase, notamment péri-ulcéreuses, en ca de d’emploi prolongé supérieur à 8 jours, en cas d’utilisation sous occlusion.
      Les lésions d’eczéma peuvent disséminer à distance des zones traitées.
      L’allergie peut être croisée avec les autres antibiotiques du groupe des aminosides.

    1. MISE EN GARDE
      Le prescripteur devra prendre en compte, d’une part le spectre antibactérien souvent inadapté aux infections dermatologiques et d’autre part, le caractère allergisant de la néomycine.

      Le risque de sensibilisation peut être augmenté dans certaines conditions d’utilisation :

      – application prolongée supérieure à 8 jours.

      – utilisation sous occlusion,

      – application sur dermatoses chroniques, eczéma et drmite de stase essentiellement.

      En conséquence, le traitement devra être limité à 8 jours; l’utilisation dans les dermatoses chroniques devra être évitée, ainsi que l’utilisation sous occlusion.

      La présence du corticoïde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie, mais en modifie la symptomatologie.

      Le traitement devra être interrompu dès les premiers signes de sensibilisation :

      – En cas d’infection streptoccocique, une antibiothérapie par voie générale devra être envisagée ainsi qu’en cas d’impétignisation franche.

      – La sensibilisation par voie cutanée peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale d’un antibiotique antigéniquement apparenté.

      – En raison du passage du corticoïde et de l’antibiotique dans la circulation générale, un traitement sur des grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie et d’une antibiothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge.

      – en raison de la présence d’antibiotiques, il existe une possibilité de sélection de germes résistants.
    2. NOURRISSON
      Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïde d’activité forte. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
    3. GROSSESSE
      Compte tenu de la présence dans cette spécialité d’un aminoside, la néomycine, à l’origine d’un risque atotoxique, et de l’éventualité d’un passage systémique, l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.
    4. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage de ce médicament dans le lait maternel, son utilisation est à éviter, notamment ne pas appliquer sur les seins lors de l’allaitement en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Notamment la néomycine.
    2. DERMATOSES BACTERIENNES PRIMITIVES
    3. DERMATOSES VIRALES PRIMITIVES
    4. DERMATOSES FONGIQUES PRIMITIVES
    5. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    6. LESIONS ULCEREES
    7. ACNE
    8. ACNE ROSACEE
    9. APPLICATION PALPEBRALE
      Risque de glaucome.
    10. ENFANTS DE MOINS DE 2 ANS
    11. LESION CUTANEE
      Lésion mammaire, lors de l’allaitement, en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Une ou deux applications par jour.
    – Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
    .
    Mode d’emploi :
    – En application en couche
    mince.
    – Le produit ne doit pas être utilisé sur une surface étendue et la durée du traitement ne doit pas excéder 8 jours.


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