SYNALAR NEOMYCINE crème

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SYNALAR NEOMYCINE crème

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – CS 1473


    Forme : CREME

    Usage : adulte, enfant + de 2 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CASSENNE MARION

    Produit(s) : SYNALAR

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1962
    2. octroi d’AMM 10/2/1976
    3. publication JO de l’AMM 3/9/1976
    4. validation de l’AMM 8/8/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310264-6

    1
    tube(s)
    10
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. inscription SS 26/5/1962
    2. agrément collectivités 4/4/1963


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 4.31 F

    Prix public TTC : 8 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE ASSOCIE A ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07C-C02.
      Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
      Synalar Néomycine crème est une association d’un corticoïde d’activité forte et d’un antibiotique de la famille des aminosides.
      Dans cette préparation, le corticoïde est le principe actif essentiel.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l’importance de la surface traitée, du degré d’altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d’autant plus à redouter que le traitement est prolongé.

    1. ***
      Traitement initial, pendant moins de 8 jours, d’une dermatose corticosensible en cas de surinfection par un germe sensible à la néomycine.

    1. DERMATITE PERIORALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VISAGE

      Effet dû au corticoïde.

    2. ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VISAGE

      Effet dû au corticoïde.

    3. RETARD DE CICATRISATION
      Des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe.
      Effet dû au corticoïde.
    4. EFFETS SYSTEMIQUES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT DE GRANDES SURFACES
      UTILISATION SOUS OCCLUSION
      JEUNE ENFANT
      NOURRISSON

      En raison du passage du corticoïde et de l’antibiotique dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie et d’une antibiothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge.

    5. ERUPTION ACNEIFORME
      Effet dû au corticoïde.
    6. ERUPTION PUSTULEUSE
      Effet dû au corticoïde.
    7. HYPERTRICHOSE
      Effet dû au corticoïde.
    8. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
      Effet dû au corticoïde.
    9. INFECTION CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION SOUS OCCLUSION

      Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis, ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.

    10. DERMATOSE ALLERGIQUE
      Des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
    11. ATROPHIE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet dû au corticoïde.

    12. TELANGIECTASIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      A redouter particulièrement sur le visage.
      Effet dû au corticoïde.

    13. VERGETURE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      A la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents.
      Effet dû au corticoïde.

    14. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Secondaire à l’atrophie.
      Effet dû au corticoïde.

    15. FRAGILITE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet dû au corticoïde.

    16. ECZEMA ALLERGIQUE DE CONTACT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      UTILISATION SOUS OCCLUSION

      Celui-ci survient plus fréquemment en cas d’application sur des dermites de stase notamment péri-ulcéreuses, en cas d’emploi prolongé supérieur à 8 jours, en cas d’utilisation sous occlusion.
      Les lésions d’eczéma peuvent disséminer à distance des zones traitées.
      Effet dû à la néomycine.

    17. ALLERGIE CROISEE
      L’allergie peut être croisée avec les autres antibiotiques du groupe des aminosides.
      Effet dû à la néomycine.

    1. MISE EN GARDE
      – Risque de sensibilisation :
      Le prescripteur devra prendre en compte, d’une part, le spectre antibactérien souvent inadapté aux infections dermatologiques et, d’autre part, le caractère allergisant de la néomycine.
      Le risque de sensibilisation peut être augmenté dans certaines conditions d’utilisation :
      . application prolongée supérieure à 8 jours,
      . utilisation sous occlusion,
      . utilisation d’une forme pommade,
      . application sur dermatoses chroniques, eczéma et dermite de stase essentiellement.
      En conséquence, le traitement devra être limité à 8 jours ; l’utilisation dans les dermatoses chroniques devra être évitée ainsi que l’utilisation sous occlusion.
      La présence du corticoïde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie mais en modifie la symptomatologie.
      Le traitement devra être interrompu dès les premiers signes de sensibilisation.
      La sensibilisation par voie cutanée peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale d’un antibiotique antigéniquement apparenté
      – Infection sterptococcique :
      En cas d’infection streptococcique, une antibiothérapie par voie générale devra être envisagée ainsi qu’en cas d’impétiginisation franche.
      – Effets systémiques :
      En raison du passage du corticoïde et de l’antibiotique dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie et d’une antibiothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge.
    2. NOURRISSON
      Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité forte. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
    3. SELECTION DE GERMES RESISTANTS
      Il existe un risque de sélection de germes résistants.
    4. GROSSESSE
      Compte tenu de la présence dans cette spécialité d’un aminoside, la néomycine, à l’origine d’un risque ototoxique, et de l’éventualité d’un passage systémique, l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage de ce médicament dans le lait maternel, son utilisation est à éviter, notamment ne pas appliquer sur les seins lors de l’allaitement, en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Notamment à la néomycine.
    2. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
    3. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
    4. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
    5. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    6. LESIONS ULCEREES
    7. ACNE
    8. ACNE ROSACEE
      .
    9. APPLICATION PALPEBRALE
      Risque de glaucome.
    10. ENFANTS DE MOINS DE 2 ANS
      En raison du risque de passage percutané de la néomycine et donc du risque d’ototoxicité.
    11. INFECTION MAMMAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ALLAITEMENT

      En raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 à 2 applications par jour en couche mince, suivies d’un léger massage.
    Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
    Le produit ne
    doit pas être utilisé sur une surface étendue et la durée du traitement ne doit pas excéder 8 jours.
    La forme crème est plus particulièrement adaptée aux lésions aiguës, suintantes.


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