CLASTOBAN 400 mg gélules

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CLASTOBAN 400 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/1/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – BONEFOS 400MG GELULES


    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : CLASTOBAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/7/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/1/1990
    3. mise sur le marché 15/2/1990

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333317-9

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    60
    unité(s)
    jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 8/2/1992
    2. mise sur le marché 25/4/1992
    3. agrément collectivités 27/5/1992


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 792.68 F

    Prix public TTC : 894 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (DIPHOSPHONATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M05B-A02.
      – Le clodronate disodique est une inhibiteur puissant de la résorption osseuse.
      Ses propriétés pharmacologiques s’expliquent d’une part par une action physico-chimique sur le cristal osseux qui devient résistant à la résorption ostéoclastique, et d’autre part par un effet cellulaire direct de blocage de l’activité ostéoclastique.
      – Le clodronate disodique n’inhibe pas la minéralisation osseuse aux doses utilisées en thérapeutique.
      – Dans les états hypercalcémiques, le clodronate réduit les taux sériques élevés de calcium, et chez les patients normocalcémiques, l’effet inhibiteur du clodronate sur la résorption osseuse se traduit par une réduction de l’élimination urinaire du calcium et de l’hydroxyproline.
      – Chez les malades présentant des métastases osseuses, des lésions osseuses en rapport avec un myélome, le clodronate ralentit le développement des lésions squelettiques existantes. Le clodronate induit également une diminution des phénomènes algiques liés à l’hyperostéolyse.

    1. ***
      – Traitement des hypercalcémies malignes en relais de la forme injectable.
      – Traitement palliatif des ostéolyses d’origine maligne avec ou sans hypercalcémie, en complément du traitement spécifique de la tumeur.
      Dans les cas d’hypercalcémie, le traitement doit être associé à une réhydratation optimale.
    2. HYPERCALCEMIE MALIGNE

    1. TROUBLE DIGESTIF
      Au cours du traitement, des troubles gastro-intestinaux peuvent se produire, ils sont généralement bénins et se produisent chez 10 % des malades.
    2. LEUCEMIE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
      4 cas de leucémie ont été rapportés sur les 663 premiers malades traités jusqu’en 1981. Depuis cette date, aucun cas n’a été rapporté, lors d’études sur plusieurs centaines de malades. La relation de causalité n’est pas établie, mais justifie, jusqu’à plus ample informé, le maintien de ce produit dans les affections néoplasiques.

    1. HYPEROSTEOLYSE D’ORIGINE MALIGNE
      Le traitement par Clastoban ne doit pas remettre en cause l’instauration du traitement spécifique.
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, Clastoban doit être administré avec précaution, et une diminution de la dose peut être nécessaire puisque l’élimination du clodronate est essentiellement rénale.

    1. GROSSESSE
      En raison de l’absence d’étude chez la femme enceinte, il est préférable de ne pas administrer Clastoban au cours de la grossesse.
    2. ALLAITEMENT
      En raison de l’absence d’étude, il est préférable de ne pas administrer Clastoban au cours de l’allaitement.

    Traitement

    Il n’a pas été noté de manifestations cliniques lors de l’administration de doses plus élevées que celles préconisées. Le clodronate disodique a une action antiostéoclastique puissante. Sa prescription peut donc entraîner en cas d’hyperostéolyse
    importante une hypocalcémie qui doit être corrigée, en cas de manifestations cliniques, par administration de gluconate de calcium.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes :
    * Traitement palliatif des ostéolyses sans hypercalcémie :
    La posologie journalière est de mille six cents mg, soit deux gélules deux fois par jour.
    La durée du traitement est habituellement de plusieurs mois.
    *
    Traitement des hypercalcémies malignes en relais de la forme injectable et traitement palliatif des ostéolyses d’origine maligne avec hypercalcémie :
    Des doses de départ plus élevées devront être instaurées : de deux mille quatre cents à trois mille
    deux cents mg par jour, réparties en plusieurs prises. En fonction de la réponse thérapeutique, ces doses seront progressivement diminuées.
    Les effets n’ont pas été étudiés pour des traitements supérieurs à deux ans.
    – Enfant : Clastoban ne doit pas
    être administré chez l’enfant, sauf en cas d’hypercalcémie grave.
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Le clodronate forme des complexes avec les ions divalents.


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