MYOLASTAN 50 mg comprimé enrobé sécable

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MYOLASTAN 50 mg comprimé enrobé sécable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 4261 CB


    Forme : COMPRIMES ENROBES SECABLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : MYOLASTAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/6/1967
    2. publication JO de l’AMM 29/9/1967
    3. mise sur le marché 27/5/1969
    4. validation de l’AMM 24/3/1993
    5. rectificatif d’AMM 1/2/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 306953-5

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 19/7/1968
    2. agrément collectivités 6/9/1968
    3. inscription SS 6/9/1968


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 33.48 F

    Prix public TTC : 47.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYORELAXANT MEDULLAIRE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M03B-X07.
      Le tétrazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
      – myorelaxante : sur le plan neurophysiologique, l’activité myorelaxante relève d’un mécanisme d’action central par le renforcement de l’inhibition GABA-ergique présynaptique. L’action du tétrazépam sur l’hypertonie musculaire est liée à une inhibition présynaptique sur l’arc réflexe mono et polysynaptique ainsi qu’une activité inhibitrice supraspinale.
      – anxiolytique,
      – sédative,
      – hypnotique,
      – anticonvulsivante,
      – amnésiante.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’absorption digestive du tétrazépam est rapide puisque le délai d’apparition dans le sang est de 14 minutes. Sa biodisponibilité est élevée.
      Dans le sang, le tétrazépam est surtout présent sous forme inchangée, principalement responsable de l’activité pharmacologique.
      La fixation du tétrazépam aux protéines sériques est élevée mais n’est pas déplacée, in vitro, par divers médicaments antalgiques ou antiinflammatoires.
      Le métabolisme du tétrazépam est essentiellement hépatique. Son élimination se fait majoritairement par voie urinaire (70 %) et, dans une moindre proportion, par voie fécale (30 %) ; le métabolite principal excrété est un dérivé glucuroconjugué, l’hydroxy-3′-tétrazépam.
      La demi-vie d’élimination est de 22 heures +/- 4.
      Après administration répétée de doses quotidiennes, les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par rapport à ceux obtenus après une dose unique.
      L’alimentation ne modifie pas le profil pharmacocinétique du tétrazépam.
      Chez les sujets âgés, on note un allongement de la demi-vie d’élimination qui conduit à diminuer la posologie.
      La cinétique est peu modifiée en cas d’insuffisance rénale, même sévère ; cependant, l’allongement de la demi-vie, non significatif mais d’une grande variabilité d’un sujet à l’autre, peut justifier, par prudence, la réduction de la posologie en cas d’insuffisance rénale sévère.
      Chez les insuffisants hépatiques, on note un ralentissement de l’élimination qui pourra rendre nécessaire une diminution de la posologie.
      Le passage des benzodiazépines à travers le placenta et le lait maternel a été démontré.

    1. ***
      Traitement d’appoint des contractures musculaires douloureuses en rhumatologie.
    2. CONTRACTURE MUSCULAIRE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    2. SENSATION DE VERTIGE
      Sensations ebrieuses.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    3. ASTHENIE
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    4. BAISSE DE LA VIGILANCE
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    5. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    6. HYPOTONIE MUSCULAIRE
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    7. AMNESIE ANTEROGRADE
      Une amnésie antérograde est susceptible d’apparaître dans les heures qui suivent la prise.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    8. REACTION PARADOXALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES

      Réactions paradoxales chez certains sujets (en particulier les sujets âgés) : irritabilité, agressivité, tension, agitation, troubles du comportement, modifications de la conscience.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    9. IRRITABILITE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    10. AGRESSIVITE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    11. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    12. TROUBLE DU COMPORTEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    13. DEPENDANCE PHYSIQUE
      Même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    14. DEPENDANCE PSYCHIQUE
      Même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    15. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT

      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    16. PHENOMENE DE REBOND
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT

      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    17. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      à type d’érythème, prurit, urticaire, oedème de Quincke.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    18. ERYTHEME
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    19. PRURIT
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    20. URTICAIRE
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    21. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    22. ERYTHEME POLYMORPHE (RARE)
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    23. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (TRES RARE)
      Ces réactions sont survenues lors d’associations avec des médicaments connus pour induire de tels effets.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    24. SYNDROME DE LYELL (TRES RARE)
      Ces réactions sont survenues lors d’associations avec des médicaments connus pour induire de tels effets.
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
    25. TROUBLE DE LA LIBIDO
      Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    1. MISE EN GARDE
      En l’absence d’étude d’efficacité et de sécurité chez l’enfant dans cette indication, ce médicament est réservé à l’adulte (plus de 15 ans).

      – Tolérance :
      Certains effets des benzodiazépines sont susceptibles de se modifier lors d’une administration prolongée, en raison du développement d’une tolérance.
      – Dépendance :
      Tout traitement par les benzodiazépines, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
      . durée du traitement,
      . dose,
      . antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
      Cet état peut entraîner à l’arrêt du traitement un phénomène de sevrage.
      Certains symptômes sont fréquents et d’apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité. D’autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, sensibilité exacerbée à divers stimuli (bruits, lumière), dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
      Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrêt du traitement.
      L’association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu’en soit l’indication, d’accroître le risque de pharmacodépendance.
      – Phénomène de rebond :
      Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d’une exacerbation d’une anxiété.
      – Amnésie :
      Une amnésie antérograde est susceptible d’apparaître dans les heures qui suivent la prise. La possibilité d’actes automatiques amnésiques est également décrite.
      – Réactions paradoxales :
      Chez certains sujets, les benzodiazépines peuvent provoquer des réactions paradoxales : insomnie, agitation, nervosité, irritabilité, accès de colère, libération d’agressivité, idées délirantes, hallucinations, délire oniroïde, symptômes psychotiques, comportement inapproprié et autres troubles du comportement. Elles imposent l’arrêt du traitement. Le sujet âgé y est davantage exposé.

    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Modalités d’arrêt progressif du traitement :
      Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
      Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d’un phénomène de rebond, afin de minimiser l’anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
      Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
    3. TROUBLES PSYCHIQUES
      La plus grande prudence est recommandée en cas d’antécédents d’alcoolisme ou d’autres dépendances, médicamenteuses ou non.
      En cas de dépression ou d’anxiété associée, ce médicament doit être utilisée avec précaution dans la mesure où il peut favoriser un passage à l’état suicidaire.
    4. SUJET AGE
      Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.
    7. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Il convient de prendre en compte l’effet dépresseur des benzodiazépines (d’autant que l’anxiété et l’agitation peuvent constituer des signes d’appel d’une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
    8. MYASTHENIE
      L’administration d’une benzodiazépine en aggrave les symptômes. Il est recommandé de l’utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue.
    9. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène pour quelques benzodiazépines.
      En clinique, un risque malformatif a été évoqué pour certaines d’entre elles, mais non confirmé à la suite d’études épidémiologiques.
      Des doses élevées au cours du dernier trimestre de la grossesse peuvent être à l’origine, à la naissance, d’hypotonie et de détresse respiratoire chez le nouveau-né. Après quelques jours à quelques semaines d’âge peut apparaître un syndrome de sevrage.
      En conséquence, ce médicament ne sera prescrit pendant le premier trimestre de la grossesse que si nécessaire.
      Au cours du dernier trimestre, il convient d’éviter de prescrire des doses élevées.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence, baisse de la vigilance, sensation ébrieuse.
      L’association avec d’autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines

    1. ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
      Hypersensibilité aux benzodiazépines.
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    3. SYNDROME D’APNEE DU SOMMEIL
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Risque de survenue d’une encéphalopathie.
    5. MYASTHENIE (relative)
      L’administration d’une benzodiazépine en aggrave les symptômes. Il est recommandé de l’utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      Le passage de ce médicament dans le lait maternel est faible : toutefois des effets sédatifs (léthargie, baisse de tonus) ont été rapportés chez l’enfant. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît indispensable, il convient d’éviter d’allaiter.
    7. ALCOOL (relative)
      Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
      Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    8. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Traitement

    En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent, principalement par un sommeil profond pouvant aller jusqu’au coma, selon la quantité ingérée. On retrouve également des signes de confusion mentale, une léthargie, dans les cas bénins.
    Les
    cas plus sérieux se manifestent par de l’ataxie, hypotonie, hypotension, dépression respiratoire, exceptionnellement le décès.
    Le pronostic est favorable, en l’absence toutefois d’association à d’autres psychotropes et à condition que le sujet soit
    traité.
    En cas de surdosage oral antérieur à une heure, l’induction de vomissement sera pratiqué si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l’administration de charbon activé peut
    permettre de réduire l’absorption.
    L’administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d’un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
    L’antagonisme par le flumazénil de l’effet des benzodiazépines peut
    fovoriser l’apparition de troubles neurologiques (convulsion).

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans).
    – Chez les malades ambulatoires :
    Commencer par un comprimé à 50 mg, le soir au coucher.
    La posologie pourra être augmentée progressivement, chaque jour, d’un demi-comprimé pour atteindre la dose de
    cent milligrammes par jour qui pourra être répartie dans la journée, en deux ou trois prises, avec une prise plus importante le soir au coucher, ou être donnée en une prise vespérale unique.
    – Chez les malades hospitalisés ou alités :
    Commencer par un
    comprimé à cinquante milligrammes, le soir au coucher.
    Augmenter progressivement chaque jour d’un demi à un comprimé jusqu’a la dose efficace habituelle de cent cinquante milligrammes par jour qui pourra être répartie en deux prises (un comprimé le
    matin et deux le soir au coucher) ou en trois prises quotidiennes.
    – Chez le sujet âgé :
    Il est recommandé de diminuer la posologie : par exemple la moitié de la posologie moyenne pourra être suffisante.
    .
    Mode d’emploi :
    Le comprimé est à avaler sans
    le croquer, avec un peu d’eau.
    Durée du traitement :
    Le traitement doit être aussi bref que possible.


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