NODEX ADULTES sirop en récipient unidose

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NODEX ADULTES sirop en récipient unidose

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/11/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    unidose

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BROTHIER

    Produit(s) : NODEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/7/1988
    2. mise sur le marché 1/10/1988
    3. publication JO de l’AMM 23/10/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331270-5

    10
    récipient(s) unidose(s)
    10
    ml
    plastique

    Evénements :

    1. agrément collectivités 18/7/1990


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 21.70 F

    Prix public TTC : 34.85 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 10
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A09.
      – Antitussif d’action centrale, dérivé morphinique.
      – Pas d’action sur le centre respiratoire à doses thérapeutiques, mais dépression à fortes doses.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le dextrométhorphane est bien résorbé au niveau du tube digestif. Il est partiellement métabolisé au niveau du foie ; il est excrété sous forme inchangée ou sous forme de métabolite déméthylé.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
    2. SOMNOLENCE
    3. VERTIGE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. BRONCHOSPASME
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE

    1. MISE EN GARDE
      – Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.

      – Avant de prescrire traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement étiologique propre (asthme, dilation des bronches, insuffisance ventriculaire gauche qu’elle que soit l’étiologie, embolie pulmonaire, toux du cardiaque, cancer, affections endobronchiques, vérification d’obstacles intrabronchiques); et si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
    3. SUJET AGE
      La posologie sera diminuee de 50% et pourra eventuellement etre augmentee du quart, en fonction de la tolerance et des besoins.
    4. GROSSESSE
      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier du dextrométhorphane.

      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de dextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En conséquence, l’utilisation ponctuelle du dextrométhorphane ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    5. DIABETE
      Tenir compte de la teneur en sucre par dose : environ 2.65 g.
    6. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La posologie sera diminuée de 50% et pourra éventuellement être augmentée du quart, en fonction de la tolérance et des besoins.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      En règle générale, insuffisance respiratoire quel que soit son degré (en raison de la nécessité de respecter la toux pour éviter l’encombrement bronchique).
    2. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    3. ASSOCIATION AUX IMAO
      Risque d’hyperpyrexie, hyperexcitabilité, collapsus, décès.
    4. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    5. ALLAITEMENT
      Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères d’autres antitussifs centraux à doses suprathérapeutiques.
      En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    4. CONFUSION MENTALE
    5. SOMNOLENCE
    6. URTICAIRE
    7. FLOU VISUEL
    8. NYSTAGMUS
    9. COMA
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    11. CRISE CONVULSIVE

    Traitement

    – Symptômes d’un surdosage survenant plus particulièrement lors d’association avec antihistaminiques:
    . Nausées, vomissements, agitation, confusion, somnolence, éruption urticariforme, vision floue, nystagmus.
    . En cas de surdosage massif: coma,
    dépression respiratoire, convulsions.
    – Traitement :
    . En cas de dépression respiratoire: naloxone, assistance respiratoire.
    . En cas de convulsions : benzodiazépines (i.v. chez l’adulte et le grand enfant, intrarectale chez le petit enfant).
    .
    Evacuation digestive.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte et l’enfant de plus de quinze ans.
    Une dose trois à quatre fois par jour correspond à vingt cinq milligrammes de dextrométhorphane bromhydrate par prise, soit soixante quinze à cent milligrammes par jour.
    Les
    prises seront espacées d’au moins quatre heures.
    .
    Mode d’emploi :
    Le traitement symptomatique doit être court (moins d’une semaine).


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