DOLIPRANE ADULTES 1 g suppositoires

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DOLIPRANE ADULTES 1 g suppositoires

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THERAPLIX

    Produit(s) : DOLIPRANE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/2/1988
    2. publication JO de l’AMM 3/6/1988
    3. mise sur le marché 15/3/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 330474-6

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    8
    unité(s)
    PVC/PE

    Evénements :

    1. inscription SS 4/9/1988
    2. agrément collectivités 6/9/1988


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.54 F

    Prix public TTC : 13.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (ANILIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-E01.
      Par voie rectale, l’absorption du paracétamol est moins rapide que par voie orale. Elle est toutefois totale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 2 à 3 heures après administration.
      Distribution :
      Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
      Métabolisme :
      Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, aboutit à la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
      Elimination :
      L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d’élimination est de 4 à 5 heures, après administration par voie rectale.
      * Variations physiopathologiques :
      – Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
      – Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.


    1. Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. RASH (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    2. ERYTHEME (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    3. URTICAIRE (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    4. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    5. IRRITATION ANALE
    6. IRRITATION RECTALE

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments.
    2. INTOLERANCE LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      EMPLOI REPETE
      FORTE DOSE

      Avec la forme suppositoire, il y a un risque de toxicité locale, d’autant plus fréquent et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d’administration élevé, et la posologie forte.

    3. DIARRHEE
      En cas de diarrhée, la forme suppositoire n’est pas adaptée.

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
    3. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    4. RECTITES(ANTECEDENTS)
      Antécédents récents de rectites ou d’anites.
    5. RECTORRAGIES(ANTECEDENTS)
      Antécédents récents de rectorragies.

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.
    2. GLYCEMIE
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. PALEUR
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    7. ACIDOSE METABOLIQUE
    8. ENCEPHALOPATHIE
    9. COMA
    10. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujtes âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
    Symptômes :
    – nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs
    abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage à partir de dix g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant provoque une cytolyse hépatique
    susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort.
    – Simultanément, on observe une augmentation des
    transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    Conduite d’urgence :
    – Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    – Prélever un tube
    de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.
    – Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
    – Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine
    par voie IV ou par voie orale, si possible avant la 10 ème heure.
    – Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte (à partir de quinze ans):
    Un suppositoire à mille milligrammes par prise, à renouveler si besoin au bout de quatre heures, sans dépasser trois suppositoires par jour.
    * Fréquence d’administration :
    Les prises
    systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre. Elles doivent être espacées d’au moins 4 heures.
    .
    Posologie Particulière:
    En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à dix millilitres par
    minute), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de huit heures.
    .
    Mode d’emploi :
    L’administration par voie rectale doit être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale.
    .
    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal n’ont
    pas mis en évidence d’effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol.
    En clinique, les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif ou foetotoxique particulier du paracétamol.
    En conséquence, le paracétamol, dans les
    conditions normales d’utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse.
    Allaitement :
    A doses thérapeutiques, l’administration de ce médicament est possible pendant l’allaitement.


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