MIGRALGINE solution buvable

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MIGRALGINE solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/9/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MARTIN J.P.

    Produit(s) : MIGRALGINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1914
    2. octroi d’AMM 8/9/1953
    3. validation de l’AMM 18/11/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 320813-2

    1
    flacon(s)
    125
    ml
    verre jaune

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 16.69 F

    Prix public TTC : 27.70 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-A59.
      Ce médicament est une association de trois principes actifs :
      – paracétamol : antalgique périphérique, antipyrétique.
      – codéine phosphate hémihydratée : antalgique central.
      – caféine : stimulant central.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le paracétamol, la codéine et la caféine ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu’il sont associés.
      1 / Paracétamol :
      – Absorption :
      L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
      – Distribution :
      Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
      – Métabolisme :
      Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie.
      Les deux voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d’un intermédiaire réactif qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. Lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
      – Elimination :
      L’élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glucuroconjuguée (60 à 80%) et sulfoconjuguée (20 à 30%). Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.
      La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.
      – Variations physiopathologiques :
      . Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.
      . Insuffisance hépatique : d’après des données récentes, le métabolisme du paracétamol ne semble pas être modifié.
      2 / Codéine :
      Elle est assez rapidement absorbée au niveau intestinal ; La concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 minutes. La demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures. La codéine est métabolisés au niveau hépatique et excrété par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Elle passe la barrière placentaire. Son passage dans le lait en prise unique, mal connu en prise répétées.
      3 / Caféine :
      Elle est rapidement et complétement absorbée ; ses concentrations plasmatiques maximales sont en général atteintes en moins d’une heur après ingestion. Elle est principalement métabolisée par le foie, son élimination s’effectue en grande partie par voie urinaire.

    1. ***
      Traitement symptomatique des affections douloureuses d’intensité modérée à intense et/ou ne répondant pas à l’utilisation d’antalgiques périphériques seuls.
    2. DOULEUR

    1. ERYTHEME CUTANE
      Lié à la présence du paracétamol.
      La survenue d’une telle réaction impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicament apparentés.
    2. URTICAIRE
      Lié à la présence du paracétamol.
      La survenue d’une telle réaction impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicament apparentés.
    3. RASH
      Lié à la présence du paracétamol.
      La survenue d’une telle réaction impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicament apparentés.
    4. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    5. CONSTIPATION
      Lié à la présence de codéine.
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    6. NAUSEE
      Lié à la présence de codéine.
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    7. VOMISSEMENT
      Lié à la présence de codéine.
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    8. SOMNOLENCE
      Lié à la présence de codéine.
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    9. VERTIGE
      Lié à la présence de codéine.
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    10. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Lié à la présence de caféine.
    11. INSOMNIE
      Lié à la présence de caféine.
    12. PALPITATION
      Lié à la présence de caféine.
    13. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Lié à la présence de codéine.
    14. BRONCHOSPASME
      Lié à la présence de codéine.
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    15. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      Lié à la présence de codéine.
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    16. SYNDROME DE SEVRAGE
      Lié à la présence de codéine. A des doses supra-thérapeutiques, il existe un risque de dépendance et de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observée chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    1. MISE EN GARDE
      – L’usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance.

      – Les douleurs neurogènes par désafférentation ne répondent pas à l’association codéine/paracétamol.
    2. SUJET AGE
      La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      L’excrétion du paracétamol et de ses métabolites s’effectue essentiellement dans les urines. En cas d’indsuffisance rénale sévère, les prises devront être espacées d’au moins 8 heures.
    5. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prises de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    6. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En cas d’hypertension intracranienne, la codéine peut majorer l’importance de cette hypertension.
    7. PRISE LE SOIR
      Ce médicament ne doit pas être pris en fin de journée en raison du risque d’insomnie lié à la présence de caféine.
    8. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    9. REGIME DESODE
      En cas de régime désodé ou hyposodé, tenir compte dans la ration journalière de la présence de sodium, soit 70 mg par cuillère à soupe.
    10. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.

      En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et celà quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      En conséquence, l’utilisation de la codéine ne doit être envisagée ponctuellement au cours de la grossesse que si nécessaire.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Quel que soit son degré, en raison de l’effet dépresseur de la codéine sur les centres respiratoires.
    4. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    5. ALLAITEMENT
      La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses supra-thérapeutiques.
      En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé en association avec les agoniste-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine).
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en association avec l’enoxacine, avec l’alcool et les médicaments contenant de l’alcool.

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.
    2. GLUCOSE SANGUIN
      Méthode :
      GLUCOSE-OXYDASE

      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose-oxydase-peroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. PALEUR
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. HEPATITE CYTOLYTIQUE
    7. ACIDOSE METABOLIQUE
    8. ENCEPHALOPATHIE
    9. COMA
    10. MORTALITE AUGMENTEE
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    12. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    13. CYANOSE
    14. SOMNOLENCE
    15. RASH
    16. PRURIT
    17. ATAXIE
    18. OEDEME PULMONAIRE
    19. MYOSIS
    20. CRISE CONVULSIVE
    21. OEDEME DE LA FACE
    22. URTICAIRE
    23. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    24. RETENTION D’URINE

    Traitement

    – Surdosage en paracétamol :
    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) où elle peut être mortelle.
    * Symptômes: nausées, vomissements, anorexie,
    pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures.
    Un surdosage, à patir de 10 g de paracétamol et 150mg/kg de poids corporel chez l’enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète
    et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépato-cellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et entraîner la mort.
    Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la
    lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures apres l’ingestion.
    * conduite d’urgence :
    – Transfert immédiat en milieu hospitalier,
    – Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage
    gastrique
    – Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du paracétamol
    – Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par
    voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure
    – Traitement symptomatique sera institué.
    – Surdosage en codéine :
    * Signes chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit,
    ataxie, oedème pulmonaire (plus rare).
    * Signes chez l’enfant : (seuil toxique : 2mg/kg en prise unique), bradypnée, pauses respiratoires, myosis, convulsions, flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention urinaire.
    * Conduite à
    tenir :
    – stimulation-ventilation assistée avant réanimation cardio-respiratoire en service spécialisé.
    – traitement spécifique par la naloxone : mise en place d’une voie d’abord avec surveillance pendant le temps nécessaire à la disparition des
    symptômes.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte :
    – Une cuillère à soupe contient quinze mg deux (15.2) de codéine base, quatre cents mg virgule cinq (400.5) de paracétamol et soixante deux mg vingt cinq (62.25) de caféine.
    – La posologie usuelle est d’une
    cuillère à soupe, à renouveler si nécessaire au bout de quatre heures, ou éventuellement deux cuillères à soupe en une prise en cas de douleur sévère, sans dépasser six cuillères à soupe par jour.
    – La posologie quotidienne maximale recommandée est de
    trois grammes de paracétamol et de cent vingt milligrammes de codéine.
    .
    Posologie particulière :
    – En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/mn) l’intervalle entre deux prises sera au minimum de huit
    heures.
    .
    Mode d’emploi :
    – En raison de la présence de caféine, éviter toute prise en fin de journée.
    – Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur.
    – Les prises doivent être espacées de 4 heures minimum.


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