BARCLYD 0.15 mg/1 ml solution injectable (Hôp)
BARCLYD 0.15 mg/1 ml solution injectable (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/7/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : RPG AVENTISProduit(s) : BARCLYD
Evénements :
- octroi d’AMM 20/12/1988
- publication JO de l’AMM 14/3/1989
- mise sur le marché 15/9/1989
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 556526-7
30
ampoule(s)
1
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 21/5/1989
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 18
mois
Régime : liste II
Prix Pharmacien HT : 56 F
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 1
ml- CLONIDINE CHLORHYDRATE 0.15 mg
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANTIHYPERTENSEUR CENTRAL (AGONISTE RECEPT. IMIDAZOLINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C02A-C01.
Antihypertenseur d’action centrale.
Dérivé alphasympathomimétique, le chlorhydrate de clonidine agit sur les centres bulbaires. Il agit sur le centre bulbaire de contrôle de la tension artérielle dont il abaisse le tonus tout en conservant intacts les circuits réflexes qui permettent d’adapter la tension artérielle aux besoins physiologiques de l’organisme.
Cette action centrale se traduit sur le plan clinique par une baisse tensionnelle en rapport avec la posologie.
La diminution porte sur la pression artérielle systolique et diastolique.
Le chlorhydrate de clonidine ralentit la fréquence cardiaque par augmentation du tonus vagal.
Les catécholamines plasmatiques, urinaires, et l’acide vanyl- mandélique sont diminués.
-
– Traitement d’attaque des urgences hypertensives qui imposent une voie d’abord parentérale de courte durée.
– Traitement d’attaque des hypertensions sévères.
- COMMENTAIRE GENERAL
L’utilisation intraveineuse exige une surveillance en milieu hospitalier. L’administration intraveineuse peut entraîner des incidents, qui pour aussi nets qu’ils apparaissent dans les minutes suivantes n’en sont pas moins restés bénins et de peu d’importance chez les malades alités. - SOMNOLENCE
De courte durée. La préférence pour la forme intramusculaire toutes les fois ou cela est possible permet de diminuer l’importance de ce symptôme. - ASTHENIE
Souvent marquée.
La préférence pour la forme intramusculaire toutes les fois ou cela est possible permet de diminuer l’importance de ce symptôme. - SECHERESSE DE LA BOUCHE
La préférence pour la forme intramusculaire toutes les fois ou cela est possible permet de diminuer l’importance de ce symptôme.
- MISE EN GARDE
Il s’agit d’un traitement d’attaque.
La durée du traitement doit être relativement brève, de 3 à 8 jours.
– L’arrêt brusque du traitement pourrait entraîner une remontée trop rapide (effet rebond) de la tension artérielle dans les cas d’hypertensions sévères.
C’est pourquoi il est nécessaire de diminuer progressivement la posologie parentérale ou d’emblée prendre le relais par la forme orale.
– L’administration intraveineuse sera prudente chez les patients atteints de dysfonction sinusale. - SURVEILLANCE MEDICALE
– L’injection est faite au malade en decubitus strict,
– le passage en orthostatisme se fait progressivement sous surveillance de la tension artérielle.
Quelques rares cas de crises hypertensives réactionnelles ont été rapportés à la suite d’un arrêt brusque du traitement à forte dose.
C’est pourquoi si l’interruption du traitement s’avère nécessaire, il convient de diminuer progressivement les doses afin d’éviter une remontée trop rapide de la tension artérielle.
L’injection intraveineuse directe doit être réservée à certaines situations cliniques d’urgence. On lui préfèrera le plus souvent la forme intramusculaire ou la perfusion.
Toutefois, en cas de nécessité, l’intraveineuse directe doit être poussée lentement (7 à 10 minutes) afin d’éviter toute stimulation des récepteurs alpha-vasculaires pouvant entraîner une vasoconstriction transitoire parfois génératrice d’une brève montée tensionnelle.
Traitement
En cas de surdosage, on observe une baisse importante de la tension artérielle (sans collapsus) accompagnée d’une somnolence profonde pouvant atteindre l’état semi-comateux. Cet état est réversible en 24 à 48 heures. La normalisation des chiffres
tensionnels peut être obtenue plus rapidement par administration d’agents alpha-inhibiteurs.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La posologie doit être adaptée à chaque cas, en fonction des résultats cliniques souhaités et ensuite obtenus.
La posologie moyenne est de trois à quatre ampoules par jour par voie im ou en perfusion.
.
.
Mode d’Emploi:
– Voie
intramusculaire:
l’injection d’une ampoule de un millilitre peut être répétée toutes les quatre heures en fonction des résultats cliniques observés.
Il sera nécessaire de prendre le relais par la forme per os.
– En perfusion:
en règle générale:
quatre
ampoules diluees dans cinq cents millilitres de solution glucosee à cinq pour cent soit un microgramme deux par millilitre (1,2 mcg/ml).
. dose initiale: un microgramme deux parminute (1,2 mcg/mn), soit vingt gouttes par minute
. dose maximale: sept
microgrammes deux par minute (7,2 mcg/mn) soit cent vingt gouttes par minute.
Au terme de cette prefusion il est nécessaire soit de diminuer progressivement la posologie, soit de faire un relais par la voie orale.
– Voie intraveineuse:
diluer une
ampoule de un millilitre dans dix millilitres de sérum physiologique.
L’injection intraveineuse doit être poussée très lentement (sept à dix minutes) en surveillant l’état du malade et sa tension.
Si nécessaire, l’injection peut être répétée toutes les
quatre heures.