KOREC 20 mg comprimés enrobés sécables

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KOREC 20 mg comprimés enrobés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/11/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES SECABLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : KOREC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/4/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/7/1989
    3. mise sur le marché 15/4/1990
    4. rectificatif d’AMM 13/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331729-8

    1
    boîte(s)
    28
    unité(s)
    jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/2/1990
    2. inscription SS 7/2/1990


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 99.69 F

    Prix public TTC : 122.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C09A-A06.
      – Mécanisme de l’action pharmacologique :
      Le quinapril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d’aldostérone par le cortex surrénalien. Cette inhibition porte sur l’enzyme de conversion plasmatique et sur les enzymes de conversion tissulaires aortique et cardiaque.
      Il en résulte :
      . une diminution de la sécrétion d’aldostérone,
      . une élévation de l’activité rénine plasmatique, l’aldostérone n’exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
      . une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
      L’action antihypertensive du quinapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
      Le quinapril agit par l’intermédiaire de son métabolite actif, le quinaprilate, les autres métabolites étant inactifs.
      – Caractéristiques de l’activité antihypertensive :
      Le quinapril est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en decubitus et en orthostatisme.
      L’activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximale entre 2 et 4 heures et se maintient pendant 24 heures.
      Le blocage résiduel de l’enzyme de conversion à 24 heures se situe aux environs de 80%.
      Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement. L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artérielle.
      En cas de nécessité, l’adjonction d’un diurétique thiazidique (ou apparenté) entraîne une synergie de type additif. L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokaliémie induite par le diurétique seul.
      – Mode d’action hémodynamique dans l’insuffisance cardiaque :
      Le quinapril réduit le travail du coeur :
      . par un effet vasodilatateur veineux vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la pré-charge.
      . par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.
      Les études réalisées chez l’insuffisant cardiaque ont mis en évidence :
      . une baisse des pressions de remplissage ventriculaires gauche et droite,
      . une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,
      . une diminution de la pression artérielle moyenne,
      . une augmentation du débit cardiaque et de certains débits sanguins régionaux, en particulier musculaires,
      . une amélioration de l’index cardiaque.
      Les épreuves d’effort sont également améliorées.
      *** Propriétés pharmacocinétiques :
      Par voie orale, le quinapril est rapidement absorbé.
      La quantité biodisponible représente 60% de la dose administrée et n’est pas influencée par la prise d’aliments.
      Il est hydrolysé en quinaprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du quinaprilate est atteint en 2 heures.
      Le quinaprilate est lié à 97% aux protéines plasmatiques.
      Après administration répétée de quinapril en prise unique quotidienne, l’état d’équilibre des concentrations plasmatiques de quinaprilate est atteint en 2 jours en moyenne. La demi-vie effective d’accumulation du quinaprilate est de 2 heures. La demi-vie d’élimination du quinaprilate est biphasique : 2 heures et 26 heures pour la phase terminale.
      Le quinapril et son métabolite actif sont éliminés aux 2/3 par le rein. Ils sont faiblement dialysables.
      Chez l’insuffisant rénal ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, les concentrations plasmatiques de quinaprilate et la demi-vie augmentent, quinapril et quinaprilate sont très peu dialysables (5,4% de la dose administrée retrouvées dans le dialysat d’hémodialyse, moins de 5% dans le dialysat de dialyse péritonéale).
      L’élimination est également ralentie chez le sujet âgé, ce qui correspond à la baisse physiologique de la fonction rénale chez ce type de patients.
      Chez le cirrhotique, le défaut d’hydrolyse du quinapril conduit à des concentrations moindres de quinaprilate.
      Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.

    1. ***
      Hypertension artérielle.
      Insuffisance cardiaque congestive.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE

    1. CEPHALEE
    2. ASTHENIE
    3. SENSATION DE VERTIGE
    4. MALAISE
    5. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Orthostatique ou non.
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
      Le blocage de ce sytème par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    6. PRURIT
    7. RASH
    8. PHOTOSENSIBILISATION
    9. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    10. ANOREXIE
    11. NAUSEE
    12. DOULEUR ABDOMINALE
    13. TOUX SECHE
      Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
    14. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Un angio-oedème de la face, des extrêmités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, quinapril inclus. Dans de tels cas, le quinapril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
      L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0.3 ml à 0.5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
      La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients.
      Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    15. PNEUMONIE
    16. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Modérée, réversible à l’arrêt du traitement.
      Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale.
    17. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Modérée, réversible à l’arrêt du traitement.
      Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale.
    18. PROTEINURIE
      En cas de néphropathie glomérulaire, l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut occasionner une protéinurie.
    19. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Habituellement transitoire.
    20. ANEMIE
      Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
      Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    21. NEUTROPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé :
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés :
      – à doses élévées,
      – chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
      Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces évènements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.

    1. MISE EN GARDE
      * Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé :
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés :
      – à doses élévées,
      – chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
      Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces évènements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
      * Angio-oedème (oedème de Quincke) :
      Un angio-oedème de la face, des extrêmités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, quinapril inclus. Dans de tels cas, le quinapril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
      L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0.3 ml à 0.5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
      La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients.
      Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
      * Hémodialyse :
      Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association.
    2. ENFANT
      L’efficacité et la tolérance du quinapril chez l’enfant n’ont pas été établies.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en cas d’insuffisance cardiaque congestive.
      Le blocage de ce sytème par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    4. DEPLETION HYDROSODEE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé).
      Le blocage de ce sytème par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    5. STENOSE DE L’ARTERE RENALE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en cas de sténose artérielle rénale.
      Le blocage de ce sytème par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    6. CIRRHOSE ASCITIQUE
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en cas de cirrhose oedémato-ascitique.
      Le blocage de ce sytème par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    7. SUJET AGE
      La fonction rénale ainsi que la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement, afin de déterminer la dose initiale. Celle-ci est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hyrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min), le traitement est initié par une posologie initiale faible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique.
      Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
    9. CARDIOPATHIES ISCHEMIQUES
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique, en débutant le traitement à faible posologie.
    10. INSUFFISANCE VASCULAIRE CEREBRALE
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    11. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
      Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement.
    12. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    13. DIABETE INSULINODEPENDANT
      Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posolgie initiale réduite.
    14. TRAITEMENT PAR LES BETA-BLOQUANTS
      Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
    15. HEMODIALYSE
      Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
      Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    16. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le quinapril.
    17. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. OEDEME DE QUINCKE(ANTECEDENT)
      Lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    3. GROSSESSE
      Les études animales ne rapportent pas d’effet tératogène mais une foetoxicité sur plusieurs espèces.
      Chez la femme enceinte traitée par inhibiteurs de l’enzyme de conversion :
      – il n’y a pas d’étude épidémiologique disponible,
      – des observations isolées de grossesses exposées au premier trimestre sont à priori rassurantes sur le plan malformatif,
      – l’administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre, et notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale pouvant entraîner :
      . une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellemnt oligohydramnios,
      . une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non),
      . quelques rares cas d’anomalies de la voûte crânienne ont été rapportés avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion tout au long de la grossesse.
      En conséquence : le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. La découverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement ne justifie pas l’interruption de celle-ci. Néanmoins, la voûte crânienne sera surveillée par échographie.
      En revanche, la découverte d’une grossesse sous inhibiteur de l’enzyme de conversion impose de modifier le traitement et ce, pendant toute la grossesse.
      Au 2ème et 3ème trimestre, la prescription d’un IEC est contre-indiquée.
    4. ALLAITEMENT (relative)
      Il n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel.
      En conséquence l’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la période d’allaitement.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium, l’estramustine et le lithium.
    6. STENOSE DE L’ARTERE RENALE (relative)
      Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique
    7. HYPERKALIEMIE (relative)
    8. GALACTOSEMIE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale.
    9. MALABSORPTION DES SUCRES
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    L’évènement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension.
    Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure
    de sodium ou par toute autre moyen d’expansion volémique. Le quinaprilate, forme active du quinapril, est faiblement dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1 / Hypertension artérielle essentielle :
    – En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) :
    La posologie efficace habituelle est de 20 mg par jour en une prise unique. En fonction
    de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines jusqu’à un maximum de 40 mg par 24 heures, de préférence en deux prises quotidiennes.
    Si nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être
    associé, afin d’obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
    – Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :
    . soit arrêter le diurétique 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire,
    . soit
    administrer des doses initiales de 5 mg de quinapril et les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.
    Il est recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route
    du traitement.
    – Chez les sujets âgés de plus de 65 ans :
    Instaurer le traitement par une posologie plus faible (5 mg par jour en une prise).
    – Dans l’hypertension rénovasculaire :
    Il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 5 mg par
    jour en une prise, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient.
    La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle.
    2 / Insuffisance cardiaque
    congestive :
    La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de :
    – pression artérielle normale ou basse au départ,
    – insuffisance rénale,
    – hyponatrémie, iatrogénique (diurétique) ou non.
    Il est recommandé d’initier le traitement par une prise
    unique de 5 mg sous surveillance tensionnelle, et de l’accroître progressivement jusqu’à la dose efficace usuelle, qui peut atteindre 40 mg par jour en deux prises.
    Le quinapril peut être utilisé en association avec un traitement diurétique, auxquels
    s’ajoute, le cas échéant, un traitement digitalique : dans ce cas, la posologie efficace est de 10 à 20 mg par jour en deux prises.
    La dose retenue, par unité de prise, ne devrait pas abaisser la pression artérielle systolique en orthostatisme au
    dessous de 90 mmHg.
    Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisants cardiaques traités par diurétiques. La dose initiale doit être dans ce cas réduite de moitié.
    Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent être faits à
    chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois en fonction du stade de l’insuffiance cardiaque, afin de contrôler la tolérance au traitement.
    .
    Posologie particulière :
    – En cas d’insuffisance rénale :
    La posologie de quinapril est ajustée
    au degré de cette insuffisance :
    . si la clairance de la créatinine est supérieure ou égale à 40 ml par minute, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie.
    . si la clairance de la créatinine est inférieure à 40 ml par minute, il est recommandé
    d’initier la posologie à 5 mg en une seule prise, avant de l’augmenter, si nécessaire, 3 à 4 semaines plus tard en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.
    . si la clairance de la créatinine est inférieure à 15 ml par minute : en l’absence de
    données suffisantes, une réduction supplémentaire de la posologie peut être envisagée, soit en diminuant les doses quotidiennes, soit en espaçant les prises.
    Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et
    de la créatinine, par exemple tous les 2 mois en période de stabilité thérapeutique.
    Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l’anse.
    – Chez l’hypertendu hémodialysé :
    Le quinapril est faiblement dialysable.
    .
    Mode d’emploi
    :
    Le quinapril, comprimé peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité.
    Le quinapril peut être administré en une ou deux prises quotidiennes.


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