XYLOCARD 5 % solution injectable pour perfusion (Hôp)

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XYLOCARD 5 % solution injectable pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 1484 RB
    code expérimentation – 1551 RB


    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTRA FRANCE

    Produit(s) : XYLOCARD

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/3/1974
    2. mise sur le marché 16/1/1978
    3. validation de l’AMM 20/6/1986

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 550941-2

    10
    flacon(s)
    20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 14/8/1977


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIARYTHMIQUE CLASSE IB (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01B-B01.
      La lidocaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.
      Le pKa de la lidocaïne est de 7.7. C’est une base faible. Elle est liée aux protéines (essentiellement les alpha 1-glycoprotéines) à environ 65%.
      La lidocaïne possède des propriétés antiarythmiques. Elle appartient au groupe des stabilisants de membrane, classe Ib. La lidocaïne agit préférentiellement à l’étage ventriculaire et les effets sont particulièrement marqués sur les fibres de Purkinje. La lidocaïne diminue l’excitabilité ventriculaire et déprime les foyers d’automatisme ventriculaire.
      Aux taux thérapeutiques, la lidocaïne permet de contrôler rapidement les arythmies ventriculaires, sans chute importante de la tension artérielle et sans réduction de la contractilité du myocarde. Elle n’altère pas la conduction auriculo-ventriculaire et n’altère qu’exceptionnellement la conduction intraventriculaire.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Les concentrations plasmatiques efficaces et de sécurité de la lidocaïne se situent entre 1.4 et 6 mcg/ml; une injection IV directe rapide, permet d’atteindre quasi instantanément un taux thérapeutique qui se maintient pendant 20 à 30 minutes; l’association d’une injection IV directe, de 100 mg de lidocaïne aussitôt suivie d’une perfusion de débit continu de 2 mg/min, permet d’obtenir de façon immédiate et de maintenir un taux sanguin efficace aussi longtemps que nécessaire.
      – La distribution, à partir du sang se fait dans tous les tissus, surtout ceux richement vascularisés (coeur, poumon, cerveau, foie, rate) puis dans les tissus adipeux et musculaire.
      – Métabolisme et élimination :
      Le métabolisme de la lidocaïne est essentiellement hépatique : dégradation enzymatique par le système mono-oxygénasique dépendant du cytochrome P450; 70% de la lidocaïne injectée sont métabolisés en un seul passage. Les métabolites les plus importants car actifs sont la mono éthyl glycine-xylidine (MEGX) et la glycine-xylidine (GX). les métabolites sont éliminés dans les urines sauf une petite partie qui subit un cycle entéro-hépatique.
      Le passage transplacentaire se fait par simple diffusion. Le rapport taux foetal/taux maternel est de 0.52 à 0.69.

    1. ***
      Traitement et prévention des récidives des troubles du rythme ventriculaire menaçant le pronostic vital, notamment à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde.
    2. TROUBLE DU RYTHME A LA PHASE AIGUE DE L’INFARCTUS
    3. TROUBLE DU RYTHME DE L’INFARCTUS(PREVENTION)

    1. NERVOSITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    2. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    3. BAILLEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    4. TREMBLEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    5. APPREHENSION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    6. NYSTAGMUS
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    7. LOGORRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    8. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    9. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    10. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    11. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Signe d’aggravation de la toxicité neurologique.

    12. DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Signe d’aggravation de la toxicité neurologique.

    13. TACHYPNEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    14. APNEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    15. TACHYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    16. BRADYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    17. DEPRESSION CARDIOVASCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    18. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    19. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    20. ARYTHMIE VENTRICULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
    21. ARRET CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

    1. MISE EN GARDE
      – Conditions d’utilisation du produit :

      Ne jamais utiliser en injection IV directe.

      Il doit impérativement être dilué dans une solution isotonique avant utilisation en perfusion veineuse.

      – Surdosage :

      Un surdosage peut provoquer des réactions toxiques.
    2. SPORTIFS
      Mise en garde :
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Diminuer de moitié les doses préconisées.
    4. GROSSESSE
      Chez l’animal : absence d’étude expérimentale selon les normes actuelles.

      Dans l’espèce humaine, il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la lidocaïne injectable lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

      En conséquence, compte-tenu de l’indication, l’administration de ce traitement ne se fera que si nécessaire. Si cette administration a lieu en fin de grossesse, une surveillance du rythme cardiaque foetal s’impose, ainsi qu’une surveillance cardiaque et neurologique du nouveau-né.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce produit peut modifier les capacités de réactions pour la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Aux anesthésiques locaux du groupe à liaison amide.
    2. PORPHYRIE
    3. TROUBLES DE LA CONDUCTION AURICULOVENTRICULAIRE
      Nécessitant un entraînement électrosystolique permanent non encore réalisé.
    4. EPILEPSIE
      Non contrôlée par un traitement.
    5. HYPERTHERMIE MALIGNE(ANTECEDENTS)
    6. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    7. CHOC CARDIOGENIQUE
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Sultopride :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsades de pointes par addition des effets électrophysiologiques.

    Traitement

    Les manifestations toxiques neurologiques sont traitées par l’injection d’un barbiturique de courte durée d’action ou d’une benzodiazépine, l’oxygénation, la ventilation assistée.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Xylocard pour perfusion doit être impérativement dilué dans une solution isotonique avant utilisation en perfusion veineuse.
    En milieu hospitalier, le relais de l’intraveineuse directe est pris immédiatement par une perfusion à débit
    constant à la dose d’un milligramme cinq à quatre milligrammes par minute.
    Si l’arythmie réapparaît en cours de perfusion (en général vers la trentième minute) une injection intraveineuse directe supplémentaire de vingt cinq à cinquante milligrammes
    (soit un millilitre vingt cinq à deux millilitres cinq) de Xylocard IV est alors conseillée.


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