TRIATUSSIC sirop (arrêt de commercialisation)
TRIATUSSIC sirop (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/1/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – LW145
Forme : SIROP
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire :Produit(s) : TRIATUSSIC
Evénements :
- octroi d’AMM 14/9/1965
- mise sur le marché 9/5/1966
- arrêt de commercialisation 1/5/1990
- retrait d’AMM 13/8/1996
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 310806-3
1
flacon(s)
150
ml
verre
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
Régime : aucune liste
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- MEPYRAMINE MALEATE 31.25 mg
- PHENIRAMINE MALEATE 31.25 mg
- PHENYLPROPANOLAMINE CHLORHYDRATE 62.50 mg
chlorhydrate de norephedrine - PHOLCODINE 100 mg
- SODIUM BENZOATE 1 g
- SULFOGAIACOL 1 g
sulfogaiacolate de potassium
- SACCHAROSE excipient
- RHUM aromatisant
- EAU PURIFIEE excipient
- SORBIQUE ACIDE conservateur (excipient)
- ANTITUSSIF OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R05F-A02.
La pholcodine est un antitussif d’action centrale, dérivé morphinique, dépresseur des centres respiratoires moindre que la codéine.
Noréphédrine : bronchodilatateur, vasoconstricteur.
Sulfogaiacol et benzoate de sodium : stimulants des sécrétions bronchiques.
La mépyramine et la phéniramine sont des antihistaminiques par action sur les récepteurs H1 centraux et/ou périphériques, ayant des effets sédatifs et atropiniques.
-
Proposé dans le traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier allergiques et irritatives.
- COMMENTAIRE GENERAL
La pholcodine présente les mêmes inconvénients que les autres opiacés antitussifs mais, aux doses thérapeutiques, à un degré moindre. - CONSTIPATION
- SOMNOLENCE
- VERTIGE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- BRONCHOSPASME
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- DEPENDANCE
Risque de dépendance aux doses suprathérapeutiques. - SYNDROME DE SEVRAGE
A l’arrêt brutal de doses suprathérapeutiques. - HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
- SECHERESSE DE LA BOUCHE
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
- RETENTION D’URINE
- CONFUSION MENTALE
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Chez le sujet âgé. - INTOLERANCE DIGESTIVE
- DYSKINESIE TARDIVE (EXCEPTIONNEL)
Décrit après administration prolongée de certains antihistaminiques phénothiaziniques. - LEUCOPENIE
- AGRANULOCYTOSE (RARE)
- CEPHALEE
- CRISE HYPERTENSIVE
- PALPITATION
- ARYTHMIE
En cas de traitement digitalique. - DOULEUR PRECORDIALE
- HYPERSUDATION
- ANXIETE
- TREMBLEMENT
- INSOMNIE
- MISE EN GARDE
– Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire sont à respecter.
– Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement étiologique propre, notamment asthme, dilatation des bronches, vérification d’obstacles intra-bronchiques, cancer, affections endobronchiques, insuffisance ventriculaire gauche quelle que soit l’étiologie, embolie pulmonaire, toux cardiaque.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais è un réexamen de la situation clinique. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - BOISSONS ALCOOLISEES
Absorption déconseillée. - SUJET AGE
La posologie initiale sera diminuée de 50% et pourra éventuellement être augmentée du quart en fonction de la tolérance et des besoins. - DIABETE
1 cuillérée à soupe de Triatussic contient 12 g de sucre. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
Présence de noréphédrine. - SUJET SENSIBLE
En raison de la présence de noréphédrine la prescription devra être prudente chez tous les sujets particulièrement sensibles aux effets cardiaques et vasopresseurs de l’éphédrine, chez les diabétiques et les sujets âgés. - GROSSESSE
D’une manière générale l’innocuité de l’administration des antihistaminiques n’a pas été établie chez la femme enceinte.
A l’heure actuelle, en l’absence d’expérimentation chez l’animal et de données cliniques, on ne peut préciser le risque tératogène de la pholcodine : par mesure de précaution, il est recommandé de ne pas utiliser cet antitussif pendant le premier trimestre. - ALLAITEMENT
Par mesure de précaution, l’administration est déconseillée pendant l’allaitement en raison du manque de données. - NOUVEAU-NE
On ne dispose d’aucune donnée sur le risque de la pholcodine chez le nouveau-né de mère ayant ingéré cet antitussif.
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Quel que soit son degré (en raison de l’effet dépresseur de la pholcodine sur les centres respiratoires et de la nécessité de respecter la toux pour éviter l’encombrement bronchique) . - ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
En raison de la présence de pholcodine. - TOUX DE L’ASTHMATIQUE
En raison de la présence de pholcodine. - GLAUCOME A ANGLE FERME
En raison de la présence d’antihistaminiques. - RISQUE DE RETENTION URINAIRE
Liés à des troubles urétro-prostatiques.
En raison de la présence d’antihistaminiques. - ASSOCIATION AUX IMAO
En raison de la présence de norépinéphrine. - ACIDOSE
En raison de la présence de norépinéphrine. - HYPEREXCITABILITE VENTRICULAIRE
En raison de la présence de norépinéphrine. - INSUFFISANCE CORONARIENNE
En raison de la présence de norépinéphrine. - MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE
En raison de la présence de norépinéphrine. - HYPERTENSION ARTERIELLE
En raison de la présence de norépinéphrine. - HYPERTHYROIDIE
En raison de la présence de norépinéphrine.
Traitement
* Signes liés à la présence de pholcodine :
Nausées, vomissements, éruption urticariforme, somnolence. En cas de surdosage massif : coma, dépression respiratoire.
Traitement : Naloxone, assistance respiratoire.
* Signes liés à la présence
d’antihistaminiques :
– chez l’adulte :
La dépression et le coma peuvent précéder une phase d’excitation et de convulsions. Fièvre et rougeur des téguments sont plus rares.
– chez l’enfant (en cas d’absorption accidentelle) :
Signes dominants :
excitation avec agitation, hallucinations, ataxie, incoordination, athétoses et convulsions. Ces dernières surviennent par intermittence ; tremblements et mouvements athétosiques peuvent en être le prodrome. Pupilles fixes et dilatées, rougeur des
téguments (face) et hyperthermie sont des signes fréquents qui rapellent l’intoxication atropinique. La phase terminale s’accompagne d’un coma qui s’aggrave avec un collapsus cardiorespiratoire; la mort peut survenir dans un délai de 2 à 98
heures.
Traitement: symptomatique ; éventuellement respiration assistée ou artificielle, anticonvulsivants.
* Signes liés à la présence de noréphédrine :
Excitation, hallucinations, psychose paranoïde, hypertension, troubles du rythme
ventriculaire.
Traitement : symptomatique en cas d’intoxication sévère ; l’élimination du produit est favorisée par l’acidification des urines.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Réservé aux adultes.
La dose moyenne est de trois à quatre cuillérées à soupe, à répartir en trois à quatre prises dans la journée. A prendre soit pur, soit dilué dans un peu d’eau ou dans une infusion chaude.
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Mode d’Emploi :
Le
traitement symptomatique doit être court (quelques jours) .