CARDIOQUINE 166 mg comprimé sécable

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CARDIOQUINE 166 mg comprimé sécable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : CARDIOQUINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/11/1970
    2. mise sur le marché 24/12/1970
    3. validation de l’AMM 10/12/1986
    4. rectificatif d’AMM 30/12/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 301883-9

    1
    tube(s)
    40
    unité(s)
    beige

    Evénements :

    1. inscription SS 16/3/1961
    2. agrément collectivités 4/3/1962


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 23.72 F

    Prix public TTC : 35.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIARYTHMIQUE CLASSE IA (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01B-A01.
      La quinidine est le prototype des antiarythmiques de classe I (sous-classe IA) dits aussi stabilisants de membrane. Sa propriété principale est de déprimer le courant entrant dépolarisant porté par les ions sodium. Elle agit ainsi sur la dépolarisation et la repolarisation des cellules myocardiques.
      – Diminution de l’automaticité (normale et anormale).
      – Diminution de la vitesse de conduction dans les oreillettes, le système de His-Purkinje, les ventricules (effet dromotrope négatif).
      – Diminution de l’excitabilité.
      – La quinidine ralentit la repolarisation, ce qui entraîne un allongement des périodes réfractaires effectives auriculaires du système de His-Purkinje et ventriculaires.
      – Dépression de la contractilité (effet inotrope négatif).
      – La quinidine possède des propriétés anticholinergiques pouvant entraîner une accélération de la conduction dans la jonction auriculoventriculaire.
      – Elle est vasodilatatrice artérielle, ce qui, en l’absence de mécanismes compensateurs, peut entraîner une hypotension artérielle.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      La cinétique est en concordance avec la courbe de dissolution. L’étude pharmacocinétique réalisée chez l’homme montre que la demi-vie biologique du polygalacturonate de quinidine est de 7,7 h + ou – 0,5 ce qui justifie l’administration de Cardioquine en 4 prises par 24 heures.
      – Forme circulante :
      La quinidine est fixée à 80% sur les protéines plasmatiques.
      – Elimination :
      La quinidine est métabolisée dans le foie en hydroxyquinidine et éliminée par le rein essentiellement sous cette forme hydroxylée.

    1. ***
      Prévention des récidives des :
      – tachycardies ventriculaires menaçant le pronostic vital : le traitement doit être instauré en milieu hospitalier et sous monitorage,
      – tachycardies ventriculaires documentées symptomatiques et invalidantes en l’absence d’altération de la fonction ventriculaire gauche.
      Il convient d’initier le traitement avec des posologies faibles et de pratiquer des contrôles ECG.
      – tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d’un traitement est établie et en l’absence d’altération de la fonction ventriculaire gauche.
    2. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE(PREVENTION)
    3. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE

    1. CINCHONISME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Ces signes peuvent survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.

    2. VERTIGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Signe pouvant survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.

    3. DIPLOPIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Signe pouvant survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.

    4. PHOTOPHOBIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Signe pouvant survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.

    5. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Signe pouvant survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.

    6. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Signe pouvant survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.

    7. DIARRHEE (FREQUENT)
    8. NAUSEE (FREQUENT)
    9. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    10. PURPURA THROMBOPENIQUE
    11. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    12. EXTRASYSTOLE
      Comme tous les antiarythmiques (et tout particulièrement ceux de la classe I) , la quinidine possède un pouvoir arythmogène potentiel.
    13. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
      Comme tous les antiarythmiques (et tout particulièrement ceux de la classe I) , la quinidine possède un pouvoir arythmogène potentiel.
    14. FIBRILLATION VENTRICULAIRE
      Comme tous les antiarythmiques (et tout particulièrement ceux de la classe I) , la quinidine possède un pouvoir arythmogène potentiel.
    15. TORSADE DE POINTES
      Comme tous les antiarythmiques (et tout particulièrement ceux de la classe I) , la quinidine possède un pouvoir arythmogène potentiel.
    16. SYNCOPE
      Grave : arrêt cardiocirculatoire.
    17. ARRET CARDIAQUE
    18. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
    19. BLOC INTRAVENTRICULAIRE

    1. MISE EN GARDE
      D’autres anti-arythmiques de classe I ont été testés dans un essai randomisé multicentrique en double-aveugle (essai CAST) dans des troubles du rythme ventriculaire asymptomatiques et ne menaçant pas le pronostic vital chez des sujets ayant présenté un infarctus du myocarde de plus de six jours et de moins de deux ans. L’incidence de la mortalité et des arrêts cardiaques non mortels sous ces médicaments a été supérieure à celle observée dans le groupe contrôle sous placebo.

      Comme pour les autres antiarythmiques de classe I, il n’existe pas d’essai contrôlé mettant en évidence un effet bénéfique du polygalacturonate de quinidine en termes de survie ou de mort subite.

      – Hypersensibilité/idiosyncrasie :

      L’éventualité d’accidents gravissismes en cas d’hypersensibilité (en particulier arrêt circulatoire inopiné) conduit à tester la sensibilité des patients avant la mise en route d’un traitement par l’hydroquinidine.

      Une gélule test est administrée :

      Si dans les premières heures apparaissent une hypotension, une éruption cutanée, un épisode fébrile, une crise d’asthme, ou si l’intervalle QT s’allonge de 0,04 seconde ou plus, ou si le QRS s’élargit de plus de 25 p.cent ou qu’apparaissent des extrasystoles nombreuses et/ou polymorphes : l’hypersensibilité est vraisemblable et le traitement doit être suspendu.

      Par contre si les modifications électrocardiographiques ne se produisent qu’après 48 heures (et en l’absence des autres signes décrits ci-dessus) il suffira de diminuer les doses.
      – Surveillance de la kaliémie :

      La quinidine pouvant entraîner des torsades de pointe il est nécessaire de surveiller la kaliémie (l’hypokaliémie favorise ce trouble du rythme ventriculaire grave responsable de syncopes et de mort subite) et de suivre par des ECG réguliers, surtout en début de traitement, les modifications de la durée de l’intervalle QT.
    2. TROUBLES DU RYTHME
      Effets pro-arythmiques :

      Le polygalacturonate de quinidine, comme d’autres agents anti-arythmiques, peut provoquer la survenue d’une forme plus sévère d’arythmie, augmenter la fréquence d’une arythmie préexistante ou aggraver la sévérité des symptômes. Une variation spontanée du trouble du rythme propre au patient peut se révéler difficile à distinguer d’une aggravation secondaire à l’administration du médicament. L’apparition d’extrasystoles ventriculaires plus nombreuses ou polymorphes doit faire interrompre le traitement.
    3. TROUBLES DE LA CONDUCTION
      Modifications élecrocardiographiques :

      – la quinidine doit être administrée avec précaution chez les patients ayant des anomalies préexistantes de la conduction.

      – la survenue sous traitement d’un bloc auriculo-ventriculaire, d’un bloc de branche comple permanent ou d’un bloc sino-auriculaire doit faire interrompre la quinidine.

      – un élargissement de QRS supérieur à 25 % des valeurs de base amènera à réduire la posologie.

      – un allongement de QT supérieur à 25 % des valeurs de base entraînera l’arrêt d médicament.

      En cas de modification de la posologie de la quinidine ou des traitements associés pouvant affecter la conduction cardiaque, les patients, notamment ceux présentant des anomalies de la conduction, seront étroitement surveillés par électrocardiogramme.
    4. TROUBLES ELECTROLYTIQUES
      L’hypokaliémie ou encore l’hypomagnésémie peuvent entraîner les effets proarythmiques des anti-arythmiques de classe I et doivent donc être corrigées avant l’administration de quinidine.
    5. FLUTTER AURICULAIRE
      Utilisation dans l’indication flutter auriculaire :

      Des observations de transformation en flutter 1/1 ont été rapportées. Il peut donc être judicieux d’associer un ralentisseur nodal (digitaliques, diltiazem, verapamil, bêta bloquants) dans certains cas laissés au jugement du médecin.

      Il est cependant souligné que cette association nécessite une surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      La surveillance doit être renforcée en ce qui concerne le bilan hydroélectrolytique (l’hyperkaliémie majore les effets de la quinidine).

      La posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques.
    7. PORT DE PACEMAKER
      Prendre en compte la possibilité d’une élévation du seuil de stimulation.

    1. HYPERSENSIBILITE A LA QUINIDINE (absolue)
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE NON APPAREILLE (absolue)
    3. TROUBLES DE L’AUTOMATISME SINUSAL (absolue)
      Maladie de l’oreillette.
    4. TROUBLES DU RYTHME D’ORIGINE DIGITALIQUE (absolue)
      De l’intoxication digitalique.
    5. QT LONG (absolue)
    6. TORSADE DE POINTE (absolue)
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Contre indication : association avec d’autre médicaments donnant des torsades de pointes.
      . antiarythmiques :amiodarone, sotalol, bépridil, sultopride, vincamine, érythromycine IV.,
      . non antiarythmiques : par exemple astémizole, halofantrine, pentamidine, terfénadine, sparfloxacine.
      Risque majoré de torsades de pointes, potentiellement létale.
      – Le polygalacturonate de quinidine est généralement déconseillé en association avec d’autres antiarythmiques de classe I, laxatifs stimulants, magnésium (sels et hydroxydes).
    8. INSUFFISANCE CARDIAQUE (relative)
    9. BLOC DE BRANCHE COMPLET (relative)
    10. TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE (relative)
    11. MYASTHENIE (relative)
    12. GROSSESSE (relative)
      Il n’y a pas de tératogenèse disponible chez l’animal. Il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la quinidine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de la quinidine est déconseillée pendant la grossesse. Cet argument ne constitue pas l’élément systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et une surveillance prénatale orientée.
    13. ALLAITEMENT (relative)
      En l’absence de donnée sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Traitement

    Les symptômes de surdosage qui s’observent pour des doses massives (égales ou supérieurs à 4 grammes de quinidine base); ces symptômes sont les suivants : troubles digestifs, neuro-sensoriels (visuels, auditifs), agitation, respiratoires (apnée),
    hypotension.
    Les signes ECG vont d’un aspect de bloc de branche ou de bi-bloc à un QRS élargi correspondant à des troubles rythmiques ventriculaires majeurs : tachycardie ventriculaire, torsades de pointes, fibrillation ventriculaire.
    – Conduite
    d’urgence :
    Hospitalisation en milieu spécialisé, lavage gastrique, entrainement électrosystolique, correction d’éventuels troubles hydro-électrolytiques.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie doit être adaptée à chaque malade. Elle sera en général de un comprimé et demi, quatre fois par jour.
    En monothérapie, cette posologie permet habituellement d’atteindre des taux sériques considérés comme efficaces (entre
    2 et 5 microgrammes par millilitre) .


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