TEGRETOL 100 mg/5 ml suspension buvable

TEGRETOL 100 mg/5 ml suspension buvable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – G 32883
Forme : SUSPENSION BUVABLE
Usage : adulte et enfant
Etat : commercialisé
Laboratoire : NOVARTIS PHARMAProduit(s) : TEGRETOL
Evénements :
- octroi d’AMM 26/12/1974
- mise sur le marché 1/4/1975
- publication JO de l’AMM 21/4/1976
- validation de l’AMM 3/3/1995
- rectificatif d’AMM 15/2/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 329563-9
1
flacon(s)
150
ml
verre brunEvénements :
- inscription SS
- agrément collectivités 8/2/1992
- mise sur le marché 15/3/1992
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : cuillère-mesure
5
ml
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERE
A L’ABRI DE LA CHALEURRégime : liste II
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 20.69 F
Prix public TTC : 31.70 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- CARBAMAZEPINE 2 g
- MACROGOL MONOSTEARATE 400 excipient
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- SORBITOL excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- SACCHARINATE DE SODIUM excipient
- HYDROXYETHYLCELLULOSE excipient
- SORBIQUE ACIDE excipient
- PROPYLENE GLYCOL excipient
- AROME CARAMEL aromatisant
- EAU PURIFIEE excipient
Propriétés Thérapeutiques
- ANTIEPILEPTIQUE (CARBOXAMIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N03A-F01.
La carbamazépine agit principalement sur les canaux voltage dépendant, les autres mécanismes d’action étant partiellement élucidés.
Par ailleurs, la diminution de la libération du glutamate et la stabilisation des membranes neuronales peuvent essentiellement expliquer les effets antiépileptiques.
Les propriétés antimaniaques de la carbamazépine semble être dues à l’effet dépressif sur la régénération de la dopamine et de la noradrénaline.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 2 heures après administration de la suspension buvable.
Le taux de liaison de la carbamazépine aux protéines plasmatiques est de 70 à 80 %. La quasi-totalité de la substance active est métabolisée par le foie. Le principal métabolite est le 10-11 époxycarbamazépine, pharmacologiquement actif. Le cytochrome P450 3A4 a été identifié comme le principal enzyme responsable de ce métabolite.
La carbamazépine est un puissant inducteur enzymatique et donne lieu à de nombreuses interactions médicamenteuses.
En monothérapie, la demi-vie d’élimination est de l’ordre de 16 à 24 heures en moyenne. Chez des patients recevant en même temps d’autres antiépileptiques inducteurs enzymatiques, la durée de la demi-vie de la carbamazépine peut être abaissée.
2 % de la carbamazépine sont éliminés dans l’urine sous forme inchangée.
L’activité est généralement observée pour des concentrations plasmatiques à l’équilibre (soit au bout d’une semaine de traitement) de 4 à 12 mcg/ml (soit 17 à 50 micromol/l) et les réactions toxiques surviennent pour des concentrations supérieures à 15 mcg/ml.
La substance active traverse le placenta. En outre, pendant la grossesse, la fraction libre est augmentée.
La substance active passe aussi dans le lait maternel, où elle est deux fois moins concentrée. - NORMOTHYMIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05A-N10.
Indications Thérapeutiques
- ***
* Epilepsie
. Chez l’adulte :
Soit en monothérapie,
Soit en association à un autre traitement épileptique :
– traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire.
– traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
. Chez l’enfant :
Soit en monothérapie,
Soit en association à un autre traitement épileptique :
– traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire.
– traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
* Traitement de la névralgie du trijumeau et du glossopharyngien.
* Prévention des rechutes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives notamment chez les patients présentant une résistance relative, des contre-indications ou une intolérance au lithium.
* Traitement des états d’excitation maniaque ou hypomaniaque. - EPILEPSIE PARTIELLE
- EPILEPSIE(GRAND MAL)
- NEVRALGIE FACIALE
- TROUBLE BIPOLAIRE
- ACCES MANIAQUE
- ACCES HYPOMANIAQUE
Effets secondaires
- ASTHENIE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - SOMNOLENCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - VERTIGE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - ANOREXIE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - CEPHALEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - ATAXIE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - TROUBLE DIGESTIF
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTNausées, diarrhée, constipation, notamment en raison de la présence de sorbitol (0.875 g par cuillère-mesure).
– nausée : très fréquent,
– diarrhée ou constipation : peu fréquent,
– douleur abdominale : rare. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - DIPLOPIE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENTManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - CONFUSION MENTALE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENT
SUJET AGEManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DU TRAITEMENT
SUJET AGEManifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (FREQUENT)
De type rash. - DERMATITE EXFOLIATRICE (PEU FREQUENT)
- PRURIT (RARE)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (TRES RARE)
- ALOPECIE (TRES RARE)
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (TRES RARE)
- LEUCOPENIE (FREQUENT)
- THROMBOPENIE (FREQUENT)
- LEUCOCYTOSE (RARE)
- CARENCE EN FOLATES (RARE)
- AGRANULOCYTOSE (TRES RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (TRES RARE)
- DYSGUEUSIE (TRES RARE)
- TOXICITE AUDITIVE (TRES RARE)
Hypoacousie ou hyperacousie, acouphènes. - GAMMA GT(AUGMENTATION) (FREQUENT)
Augmentation isolée, liée au caractère inducteur enzymatique hépatique de la carbamazépine. En règle générale, cette augmentation est sans signification clinique. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
- HEPATITE (RARE)
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
- ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
- NATREMIE(DIMINUTION) (FREQUENT)
Liée à un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique. - INSUFFISANCE RENALE (TRES RARE)
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (TRES RARE)
- TROUBLE RENAL (TRES RARE)
Protéinurie, élévation de la créatininémie, pouvant entrer ou non dans le cadre d’un syndrome d’hypersensibilité, rétention d’urine. - RETENTION D’URINE (TRES RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (RARE)
Des réactions d’hypersensibilité multisystémiques avec fièvre, éruption cutanée, polyadénopathies sont rapportées. Eosinophilie, autres atteintes hématologiques, hépatite, vascularite et arthralgie peuvent être associées dans le cadre de ce syndrome. De façon exceptionnelle, l’atteinte multisystémique peut concerner le pancréas, le poumon, le colon, le myocarde. L’existence de rares cas de réactions croisées entre la carbamazépine, la phénytoïne et le phénobarbital doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par l’une ou l’autre de ces molécules.
Les réactions d’hypersensibilité imposent l’arrêt du traitement. - MENINGITE ASEPTIQUE (TRES RARE)
- SYNDROME LUPIQUE (TRES RARE)
Précautions d’emploi
- MISE EN GARDE
– Risque d’agranulocytose :
Tout patient prenant ce médicament doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme.
– Recommandation :
La carbamazépine n’est pas efficace dans les absences et les crises myocloniques, qui peuvent parfois être aggravées.
L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne la carbamazépine, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale. - SURVEILLANCE MEDICALE
La carbamazépine ne doit être utilisée que sous surveillance médicale stricte. - GLAUCOME
Surveillance particulière.
La posologie de carbamazépine doit être adaptée. - RETENTION URINAIRE
Surveillance particulière.
La posologie de carbamazépine doit être adaptée. - AFFECTIONS HEPATIQUES
Surveillance particulière.
La posologie de carbamazépine doit être adaptée. - AFFECTIONS RENALES
Surveillance particulière.
La posologie de carbamazépine doit être adaptée. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
Surveillance particulière.
La posologie de carbamazépine doit être adaptée. - SUJET AGE
Surveillance particulière.
La posologie de carbamazépine doit être adaptée. - SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Hémogrammes et bilans hépatiques seront réalisés avant le début du traitement puis une fois par semaine le premier mois, puis devant tout signe clinique d’appel. - INTERRUPTION DU TRAITEMENT
L’administration de la carbamazépine sera interrompue en cas de manifestations cutanées allergiques, d’altération de la fonction hépatique ou de modification franche de l’hémogramme faisant craindre l’apparition d’une agranulocytose ou d’une aplasie médullaire (rares). - BOISSONS ALCOOLISEES
La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d’en majorer les effets. - ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
Le médicament ne devra pas être administré à une dose supérieure à 200 mg par jour aux enfants de moins de 3 ans et plus généralement à dose élevée sans une étude préalable de la tolérance individuelle. - ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
L’arrêt brutal de la carbamazépine peut précipiter les crises. Selon les cas, un traitement transitoire par un antiépileptique à effet rapide peut s’avérer nécessaire. - GROSSESSE
1- Risque lié à l’épilepsie et aux antiépileptiques :
Tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3% environ) de la population générale ; bien qu’on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement évaluée.
Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardio-vasculaires.
Par ailleurs, l’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner une aggravation de la maladie préjudiciable à la fois à la mère au foetus.
2- Risque lié à la carbamazépine :
L’expérimentation animale met en évidence un effet tératogène.
Dans l’espèce humaine, le nombre de femmes traitées par la carbamazépine pendant le premier trimestre dans les diverses études prospectives est encore trop limité pour qu’on puisse tirer une conclusion précise en ce qui concerne la réalité de ce risque malformatif. Cependant quelques études suggèrent la possibilité d’augmentation des anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida, myéloméningocèle) malformations pour lesquelles un diagnostic anténatal est possible. Dans l’espèce humaine, le tube neural se met en place entre le17ème et le 28ème jour post-conceptionnel.
3- Compte tenu de ces données :
* Si une grossesse est envisagée :
. elle représente l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement,
. dans l’épilepsie, si cela est possible, la carbamazépine sera prescrite en monothérapie, au moins pendant le début de la grossesse.
* Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique par la carbamazépine efficace ne doit pas être interrompu, l’aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.
* Surveillance et prévention : la prévention par l’acide folique des anomalies du tube neural, chez les femmes enceintes traitées par la carbamazépine, n’est pas étayée à ce jour ; toutefois, compte tenu de l’effet bénéfique de cette supplémentation observée dans d’autres situations, celle-ci est recommandée chez les femmes enceintes traitées par la carbamazépine, deux mois avant et un mois après la conception.
Un diagnostic anténatal spécifique doit être proposé même aux femmes supplémentées en acide folique. - ALLAITEMENT
Déconseillé par prudence, en raison du passage non négligeable dans le lait. - NOUVEAU-NE
Les inducteurs enzymatiques ont pu provoquer :
– parfois, un syndrome hémorragique dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l’accouchement et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né semblent efficaces.
– rarement, des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu’une supplémentation en vitamine D au cours deu troisième trimestre semble pouvoir prévenir. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques d’étourdissement, somnolence, vertiges, ataxie, troubles de l’accommodation et diplopie attachés à l’emploi de la carbamazépine.
Contre-Indications
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
- HYPOPLASIE MEDULLAIRE
Antécédents. - ANTECEDENTS DE PORPHYRIE
Antécédents de porphyrie aiguë intermittente. - INTOLERANCE AU FRUCTOSE
En raison de la présence de sorbitol. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Association contre-indiquée :
Saquinavir.
– Associations déconseillées :
Clozapine, dextropropoxyphène, érythromycine, estroprogestatifs et progestatifs utilisés comme contraceptifs, isoniazide, lithium, tramadol, valpromide.
Surdosage
Signes de l’intoxication :- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- TREMBLEMENT
- ATHETOSE
- ATAXIE
- VERTIGE
- MYDRIASE
- NYSTAGMUS
- HYPERREFLECTIVITE OSTEOTENDINEUSE
- HYPOREFLEXIE OSTEOTENDINEUSE
- TROUBLE DE LA CONSCIENCE
- COMA
- CRISE CONVULSIVE
- TACHYCARDIE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
- CHOC
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- ANURIE
- OLIGURIE
- RETENTION D’URINE
Traitement
Les premiers signes d’une intoxication apparaissent au bout de 1 à 3 heures et se manifestent principalement par des symptômes neuro-musculaires, (agitation motrice, secousses musculaires, tremblements, mouvement athétoïdes, opisthotonos, ataxie,
vertiges, mydriase, nystagmus, manifestations psychomotrices, dysmétrie, hyperréflexie puis hyporéflexie) ainsi que des troubles de la conscience plus ou moins prononcés pouvant aller jusqu’au coma profond, avec modifications de
l’électro-encéphalogramme ; également convulsions surtout chez l’enfant en bas âge.
Les troubles cardiovasculaires sont en général de nature diverse : tachycardie, hypotension, modifications de l’électrocardiogramme (troubles de la conduction le plus
souvent), état de choc. Enfin, on peut observer des troubles respiratoires, gastriques (nausées, vomissements) et urinaires (anurie, oligurie,rétention d’urine).
La symptomatologie peut être aggravée et/ou modifiée après ingestion simultanée d’alcool,
d’antidépresseurs tricycliques, de barbituriques ou d’hydantoïne.
La conduite d’urgence consiste à faire évacuer rapidement le/ou les produits ingérés et à administrer du charbon activé. L’administration de charbon activé sera réitérée pour s’opposer à
une rechute secondaire des symptômes liée à une absorption digestive retardée de la carbamazépine. Administrer du diazepam en cas de nécessité.
L’hospitalisation doit être immédiate dans un centre spécialisé sous surveillance des fonctions vitales.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La posologie est strictement individuelle selon la réponse clinique, à administrer en 2 ou 3 prises dans la journée.
* Epilepsie :
La mise en place du traitement se fait de façon progressive, par palier de 2 à 5 jours, de façon à
atteindre la dose optimale en deux semaines.
– Adulte :
10 à 15 mg/kg/jour en moyenne, en 2 ou 3 prises.
– Enfant :
10 à 20 mg/kg/jour en moyenne, en 2 ou 3 prises.
Lorsqu’on substitue la carbamazépine à un autre antiépileptique, réduire graduellement
la dose de ce dernier.
Une monothérapie antiépileptique est recommandée chaque fois que possible. Le traitement antiépileptique doit être administré quotidiennement et de façon prolongée, parfois indéfiniment. En outre, sa prescription nécessite une
surveillance régulière. Toute modification posologique, toute substitution médicamenteuse doit s’effectuer très progressivement.
L’établissement de la dose optimale de la carbamazépine peut être rendu plus aisé par le dosage plasmatique, en particulier
en cas de polythérapie antiépileptique.
* Névralgie du trijumeau et du glosso-pharyngien :
La posologie initiale est de 200 à 400 mg/jour, en 2 ou 3 prises par jour.
Augmenter les doses jusqu’à suppression de la douleur. Puis diminuer progressivement
la dose jusqu’à la plus petite dose efficace.
* En psychiatrie :
– Prévention des rechutes maniacodépressives :
400 à 800 mg par jour : soit 4 à 8 cuillères-mesure/jour, en 2 ou 3 prises par jour.
– Traitement des états d’excitation maniaque ou
hypomaniaque :
600 à 1200 mg par jour : soit 6 à 12 cuillères-mesure/jour, en 2 ou 3 prises par jour.
.
.
Mode d’emploi :
Avaler la suspension, pendant ou après le repas, avec un peu d’eau.