MEDIATENSYL 30 mg gélules

Donnez-nous votre avis

MEDIATENSYL 30 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – EBRANTIL 30MG GELULES


    Forme : GELULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : INERGIE

    Produit(s) : MEDIATENSYL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/2/1988
    2. publication JO de l’AMM 3/6/1988
    3. mise sur le marché 15/6/1989
    4. rectificatif d’AMM 15/6/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 330610-7

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    blanc/jaune

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 4/6/1988
    2. agrément collectivités 31/8/1988
    3. inscription SS 31/8/1988


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 35.22 F

    Prix public TTC : 49.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHYPERTENSEUR PERIPHERIQUE (ALPHABLOQUANT) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C02C-A06.
      Vasodilatateur agissant par l’intermédiaire du blocage des récepteurs a -1 – adrénergiques périphériques postsynaptiques et par un effet sur la régulation centrale de la pression artérielle et du tonus sympathique par une inhibition des récepteurs a -1 – adrénergiques et une stimulation des récepteurs 5HT1A sérotoninergiques. Chez l’hypertendu, ces effets se traduisent rapidement par une diminution des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus, en position debout, au repos et à l’effort sans augmentation réflexe de la fréquence cardiaque. La baisse de la pression artérielle est secondaire à la réduction des résistances totales périphériques (par exemple au niveau rénal où le débit augmente) sans modification du débit cardiaque.
      Lorsqu’il y a augmentation des résistances pulmonaires, pour une même dose d’urapidil, la baisse de ces résistances est supérieure à celle des résistances périphériques totales.
      Aucune potentialisation d’un bronchospasme n’a été constatée. Les sécrétions de rénine et d’aldostérone ne sont pas augmentées. Il n’a pas été observé d’effet de première dose, ni de tachyphylaxie, ni de phénomène de rebond.
      Au cours des études, l’urapidil n’a pas modifié l’équilibre hydroélectrolytique, le métabolisme des lipides, la tolérance aux hydrates de carbone, les fonctions hépatique et rénale et (ou) les constantes hématologiques.
      L’urapidil n’a pas d’effet délétère sur les paramètres lipidiques et certaines études mettent en évidence chez les patients hypertendus et hypercholestérolémiques une tendance à l’abaissement du taux sanguin de cholestérol total et des triglycérides. La signification clinique de ces modifications n’est pas établie.
      Chez des patients souffrant d’une maladie pulmonaire avec insuffisance respiratoire chronique (hypoxie et hypercapnie) et hypertension artérielle pulmonaire secondaire, plusieurs études ont montré que l’urapidil avait une action de vasodilatation sur la circulation pulmonaire ; il n’existe aucun effet nocif sur la fonction ventilatoire, la bronchoréactivité et les échanges gazeux.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration par voie orale, le taux sérique maximal est atteint après 4 à 6 heures. La biodisponibilité absolue est de 72%. La demi-vie d’élimination sérique est de 4.7 heures en moyenne. L’urapidil est métabolisé essentiellement au niveau hépatique en trois métabolites, dont le principal chez l’homme est le dérivé parahydroxylé (M1), qui est inactif.
      30 à 50 % de la dose administrée sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines ainsi que 10 à 15% du produit mère inchangé. Le reste est éliminé dans les fèces.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 80%.

    1. ***
      Hypertension artérielle.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. VERTIGE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    2. NAUSEE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    3. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    4. ASTHENIE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    5. DOULEUR EPIGASTRIQUE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    6. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

    1. MISE EN GARDE
      Chez les patients en hypovolémie et/ou déplétés en sodium, les doses initiales seront faibles, puis adaptées à l’évolution clinique et biologique.
    2. SUJET AGE
      Adapter la posologie.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Chez l’insuffisant hépatique sévère, la posologie de l’urapidil devra être adaptée cas par cas pour éviter un surdosage, les études de pharmacocinétique ayant montré dans de tels cas un allongement de la demi-vie d’élimination.
    4. ANESTHESIE GENERALE
      En cas d’anesthésie générale pour intervention majeure ou lors d’anesthésie pratiquée avec des agents potentiellement hypotenseurs, l’urapidil peut entraîner un certain degré d’hypotension qui devra être corrigé par une expansion volémique.
    5. GROSSESSE
      Les études menées chez l’animal n’ayant pas mis en évidence d’effet tératogène, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.

      En effet, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’urapidil lorsqu’il est administré pendant la grossesse. Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’urapidil pendant la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      Pendant l’allaitement, en l’absence de données, l’urapidil ne sera pas administré.

    1. ALLERGIE A L’URAPIDIL

    Traitement

    En cas de surdosage accidentel ou volontaire, il est recommandé de placer le patient en position déclive, jambes surélevées, d’effectuer un remplissage vasculaire et, s’il y a lieu, d’utiliser des médicaments sympathomimétiques.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Chez l’adulte en monothérapie la posologie préconisée est de cent vingt mg en deux prises.
    Cette posologie doit être adaptée à la réponse thérapeutique sans toutefois dépasser cent quatre vingt mg en deux prises.
    Chez certains
    malades, la posologie de soixante mg par jour en deux prises est suffisante.
    .
    Posologie particulière :
    Chez le sujet âgé en monothérapie la posologie préconisée est de soixante mg en deux prises ; en cas d’inefficacité elle peut être portée à cent
    vingt mg en deux prises.
    .
    Mode d’emploi :
    – La prise d’aliments n’affecte pas l’activité thérapeutique.
    – Il n’a pas été mis en évidence d’effet exagéré de première dose et il n’y a pas eu d’effet rebond lors de l’arrêt brutal du traitement.
    – Il n’est
    pas nécessaire de modifier la posologie dans les traitements prolongés du fait de l’absence de tachyphylaxie.
    – L’association avec d’autres médicaments anti-hypertenseurs est possible en particulier les diurétiques et les béta-bloquants.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts