MEPROPHYLLINE ENFANTS suppositoires (arrêt de commercialisation)

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MEPROPHYLLINE ENFANTS suppositoires (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : enfant + de 30 mois

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : AEROCID

    Produit(s) : MEPROPHYLLINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/6/1965
    2. publication JO de l’AMM 18/6/1965
    3. mise sur le marché 15/10/1965
    4. arrêt de commercialisation 20/7/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 306587-9

    1
    boîte(s)
    10
    unité(s)

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIASTHMATIQUE V. GENER. (XANTHINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R03D-A74.
      Par relaxation des muscles lisses. S’oppose aux effets de nombreux médiateurs bronchoconstricteurs. Relaxation des muscles lisses des voies urinaires et biliaires.
      Analeptique respiratoire psychostimulant, agent convulsivant à hautes doses.
      Vasodilatation coronarienne, augmentation des besoins en oxygène du coeur.
      Le méprobamate possède une action spasmolytique de type musculotrope faible (sur les muscles striés mais non sur les muscles lisses), une action hypothermisante et surtout une action tranquillisante permettant d’éviter l’action excitante neuropsychique de la théophylline.
      L’association de ces deux principes réalisée dans la méprophylline a montré que les propriétés des deux constituants sont conservées.


    1. – Asthme à dyspnée paroxystique.
      – Asthme à dyspnée continue.
      – Formes spastiques des broncho-pneumopathies obstructives chroniques en l’absence de poussée de décompensation respiratoire.

    1. NAUSEE
      Variables d’un sujet à l’autre, ces effets peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
    2. VOMISSEMENT
      Variables d’un sujet à l’autre, ces effets peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Variables d’un sujet à l’autre, ces effets peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
    4. CEPHALEE
      Variables d’un sujet à l’autre, ces effets peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Variables d’un sujet à l’autre, ces effets peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
    6. INSOMNIE
      Variables d’un sujet à l’autre, ces effets peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
    7. TACHYCARDIE
      Variables d’un sujet à l’autre, ces effets peuvent être les premiers signes d’un surdosage.
    8. CRISE CONVULSIVE
      Signe d’intoxication confirmée mais peut en être le premier signe notamment chez l’enfant.

    1. MISE EN GARDE
      – Utiliser avec grande prudence le chez jeune enfant qui est extrêmement sensible à l’action des xanthines ; la prescription de théophylline ou de ses dérivés peut être dangereuse (séquelles neurologiques irréversibles et décès signalés pour des doses de vingt mg/kg en suppositoires).

      – Un surdosage peut résulter de doses inappropriées (au besoin fractionner les présentations), de prises répétées à intervalles trop courts ou par potentialisation par des médicaments associés.

      En raison de grandes variations interindividuelles du métabolisme de la théophylline, il est nécessaire d’adapter les doses en fonction des réactions indésirables et/ou des taux sanguins.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Au besoin réduire les doses.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Au besoin réduire les doses.
    4. OBESITE
    5. INSUFFISANCE CORONARIENNE
    6. HYPERTHYROIDIE
    7. ANTECEDENTS COMITIAUX
    8. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
      Chez l’animal, des données expérimentales ont montré que la théophylline a un effet stimulant sur la sécrétion gastrique.
    9. GROSSESSE
      – En raison de la présence de méprobamate, prudence pendant les trois premiers mois de la grossesse.

      – En raison de la présence de théophylline, en cas d’administration en fin de grossesse, possibilité de tachycardie, hyperexcitabilité chez le nouveau-né.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
    11. UTILISATEUR DE MACHINE
    12. MYASTHENIE
      Du fait de la possible accentuation de la fatigabilité musculaire, la prise de méprobamate doit être faite sous surveillance accrue.

    1. ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE

    Traitement

    – Signes chez l’enfant : agitation, logorrhée, confusion mentale, vomissements répétés, hyperthermie, tachycardie, parfois fibrillation ventriculaire, convulsions, hypotension, troubles respiratoires, hyperventilation puis dépression respiratoire,
    rarement ulcérations digestives avec hémorragies.
    – Signes chez l’adulte : convulsions, hyperthermie et arrêt cardiaque.
    – Traitement : lavage gastrique, réanimation en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Enfants de plus de trente mois : un à deux suppositoires par vingt quatre heures sans dépasser dix milligrammes par kilogramme et par jour en théophylline.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    – Tester la susceptibilité individuelle en
    fonction de l’efficacité et des effets indésirables en commençant par des doses de sept à huit milligrammes par kilogramme et jusqu’à douze milligrammes par kilogramme et par jour.
    Des doses plus élevées peuvent être nécessaires notamment chez l’enfant
    pour obtenir un taux efficace mais sous contrôle de la théophyllinemie (dix à quinze microgrammes par millilitre, ne pas dépasser vingt microgrammes par millilitre).
    – Obésité : adapter la posologie au poids idéal.


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