GLYCOCOLLE BRUNEAU 1,5% solution pr irrigation vesicale (Hôp)
GLYCOCOLLE BRUNEAU 1,5% solution pr irrigation vesicale (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/3/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION POUR IRRIGATION VESICALE
Etat : commercialisé
Laboratoire : B.BRAUN MEDICALProduit(s) : GLYCOCOLLE BRUNEAU
Evénements :
- octroi d’AMM 5/2/1986
- publication JO de l’AMM 18/5/1986
- mise sur le marché 15/9/1986
- rectificatif d’AMM 22/5/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 555266-1
3
poche(s)
3
l
PVC/PEEvénements :
- agrément collectivités 7/8/1986
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : aucune liste
Prix Pharmacien HT : 40.19 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 1
l- GLYCINE 15 g
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- SOLUTION POUR IRRIGATION (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : B05C-X03.
La solution de glycocolle à 1.5% est légèrement hypotonique, non hémolysante et non conductrice.
* Propriétés pharmacocinétiques :
La principale voie métabolique du glycocolle est une hydroxyméthylation qui aboutit à la formation de sérine et d’ammoniaque. Les voies métaboliques accessoires conduisent à la formation d’acide oxalique et de créatinine.
Sa demi-vie d’élimination est de 85 minutes.
- ***
Cette solution est destinée à :
– Irrigation vésicale au cours d’un examen interne de la vessie, au cours d’une résection transurétrale ;
– Irrigation vésicale post-opératoire. - IRRIGATION VESICALE
- HYPERHYDRATATION INTRACELLULAIRE (EXCEPTIONNEL)
L’effet indésirable le plus redouté est le TURP syndrom (Trans Urethral Resection of the Prostate syndrome), il se manifeste par :
– nausées,
– troubles neurologiques : céphalées, somnolence, agitation, confusion, pouvant évoluer vers un coma, des convulsions et le décès ;
– troubles visuels : vision brouillée, cécité transitoire, mydriase bilatérale aréactive (témoin du passage systémique du glycocolle) ;
– hyponatrémie de dilution quelquefois majeure, hypo-osmolarité, baisse de l’hématocrite et de la protidémie ;
– surcharge volémique se manifestant par une dyspnée, des varations tensionnelles voire un oedème aigu du poumon.
Tous ces signes sont en rapport avec un passage excessif du liquide d’irrigation dans la circulation systémique et traduidsent une hyperhydratation intra-cellulaire qui peut être fatale. Ils peuvent survenir pendant ou au décours de l’intervention.
Les facteurs de risque sont :
– une durée de la résection supérieure à 90 minutes,
– un volume de liquide résorbé supérieure à 1.5 à 2 litres (estimé par le bilan entrées-sorties),
– le nombre de sinus veineux ouverts (corrélé à la quantité de tissu réséqué)
– une technique chirurgicale imparfaite,
– une forte pression dans la vessie et dans la loge prostatique,
– l’anesthésie générale (car elle masque les premiers signes cliniques qui doivent faire interrompre l’intervention).
- MISE EN GARDE
– Ne pas injecter.
Un passage excessif du liquide d’irrigation dans la circulation systémique doit être systématiquement recherché lors de l’intervention et évoqué devant :
– ume mydriase bilactérale aréactive (témoin du passage systémique du glycocolle) lors d’une anesthésie générale,
– ou devant l’association des signes cliniques suivants : nausées, céphalées, somnolence, agitation, confusion, vision floue ou amaurose lors d’une anesthésie loco-régionale.
Ces signes nécessitent, dès que le diagnostic est suspecté, l’arrêt de l’intervention après une hémostase soigneuse, le doage de la natrémie et de l’hématocrite, ainsi que la mise en route d’un traitement adapté notamment une restriction des appoçrts hydriques et l’administration d’un diurétique de l’anse. Ces manifestations peuvent également apparaître au décours de l’intervention. - CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
– Utiliser une méthode aseptique pour les opérations préalables à l’irrigation de la vessie.
– Avant usage, vérifier la limpidité de la solution.
– Eliminer tout conteneur endommagé ou partiellement utilisé.
– La production de gaz inflammable au cours d’une resection transurétrale de la prostate est un phénomène connu, en particulier lors des procédures ininterrompues ou prolongées ; l’introduction d’air atmosphérique dans la vessie peut augmenter le risque d’explosion et doit être évitée ; la poche d’air dans la vessie doit donc être maintenue au minimum absolue.
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– tumeurs de l’uretre;
– rupture traumatique de l’uretre;
– uretrite aigue suppurante;
– epididymite.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Le volume à utiliser est fonction du type et de la durée d’utilisation.
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Mode d’emploi :
L’administration se fait par irrigation à l’aide d’un nécessaire d’irrigation.
Dépistage et correction pré-opératoires des désordres
hydro-électrolytiques;
Limitation de l’apport liquidien post-opératoire;
Thorax du patient incliné à quarante cinq degrés;
Limitation de la hauteur de la colonne d’irrigation à 60 – 90 cm.
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Addition d’un médicament à la solution :
Avant toute
adjonction de médicament, vérifier la compatibilité avec le recipient et la solution,
Décontaminer le site d’injection avec un désinfectant,
Injecter le médicament en employant une aiguille de 0.7 à 0.9 mm. Retirer l’aiguille avec précaution.
Agiter la
poche pour mélanger complètement le médicament et la solution.