BIPROFENID 150 mg comprimés sécables

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BIPROFENID 150 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL12527


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : BIPROFENID

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/3/1982
    2. publication JO de l’AMM 23/5/1982
    3. mise sur le marché 15/4/1983
    4. rectificatif d’AMM 13/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325413-2

    1
    étui(s)
    20
    unité(s)
    blanc/jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/1/1983
    2. inscription SS 28/1/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 38.08 F

    Prix public TTC : 53.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (DER. ARYLPROPIONIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01A-E03.
      Le kétoprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l’acide aryl carboxylique, du groupe des propioniques.
      Il possède les propriétés suivantes :
      – activité antalgique périphérique et centrale,
      – activité antipyrétique,
      – activité anti-inflammatoire,
      – inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
      L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
      Sur plusieurs modèles expérimentaux, il a été observé pour le kétoprofène à l’instar d’autres AINS une composante antalgique centrale.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Elle est aussi rapide pour la couche supérieure que celle observée avec le Profénid gélule. Le délai d’apparition du taux sérique est de 1.21 h +/- 0.88 et la concentration plasmatique de 7.72 mg +/- 1.6. La libération à partir de la couche inférieure se superpose à la libération à partir de la couche supérieure.
      Les concentrations plasmatiques présentent un plateau de la 45 ème à la 90 ème minutes, puis sont supérieures à celles observées avec les gélules à partir de la 3 ème heure.
      Lorsque le kétoprofène est administré avec de la nourriture, le taux d’absorption est ralenti, provoquant un retard et une diminution du pic plasmatique (Cmax). Cependant, sa biodisponibilité totale n’est pas modifiée.
      – Distribution :
      La demi-vie plasmatique moyenne est de 3.6 heures.
      Le kétoprofène est lié à 99 % aux protéines plasmatiques.
      Le kétoprofène passe dans le liquide synovial et y persiste à des taux supérieurs aux concentrations sériques après la 4 ème heure suivant une prise orale. Il traverse la barrière placentaire et la barrière hémato-encéphalique.
      Le volume de distribution est d’environ 7l.
      – Métabolisme :
      La biotransformation du kétoprofène s’effectue selon deux processus : l’un très mineur (hydroxylation), l’autre largement prédominant (conjugaison à l’acide glucuronique).
      Moins de 1 % de la dose de kétoprofène administrée est retrouvé sous forme inchangée dans les urines alors que le glucuroconjugué représente environ 65 à 75 %.
      – Excrétion :
      L’excrétion, essentiellement urinaire, est rapide puisque 50 % de la dose administrée sont éliminés au cours des 6 heures suivant la prise, quelle que soit la voie d’administration.
      Dans les 5 jours suivant l’administration orale, 75 à 90 % de la dose sont excrétés par le rein, et 1 à 8 % dans les fèces.
      * Variations physiopathologiques :
      – Sujets âgés : chez le sujet âgé, l’absorption du kétoprofène n’est pas modifiée, par contre la demi-vie d’élimination est allongée.
      – Insuffisants rénaux : chez ces patients, la clairance totale est allongée proportionnellement au degré d’insuffisance rénale.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du kétoprofène, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
      Elles sont limitées, chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans, au :
      – Traitement symptomatique au long cours :
      * des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante (ou syndromes apparentés, tels que syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique),
      * de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
      – Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
      * rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites,
      * arthrites microcristallines,
      * arthroses,
      * lombalgies,
      * radiculalgies
      * affections aiguës post-traumatiques bénignes de l’appareil locomoteur.
    2. POLYARTHRITE RHUMATOIDE
    3. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
    4. PERIARTHRITE SCAPULOHUMERALE
    5. TENDINITE
    6. BURSITE
    7. ARTHRITE MICROCRISTALLINE
    8. ARTHROSE
    9. DOULEUR LOMBAIRE
    10. RADICULALGIE
    11. DOULEUR POST-TRAUMATIQUE

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DIARRHEE
    4. CONSTIPATION
    5. GENE GASTRO-INTESTINALE
    6. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    7. GASTRITE
    8. STOMATITE
    9. COLITE (RARE)
    10. HEMORRAGIE DIGESTIVE OCCULTE
      A la dose de 200 mg par jour, le kétoprofène par voie orale provoque une augmentation de pertes de sang digestives occultes : celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
    11. ULCERE GASTRODUODENAL
    12. HEMORRAGIE DIGESTIVE
    13. PERFORATION DIGESTIVE
    14. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (TRES RARE)
    15. CHOC ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
    16. ERUPTION CUTANEE
    17. RASH
    18. PRURIT
    19. URTICAIRE
      Aggravation d’urticaire chronique.
    20. CRISE D’ASTHME
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
      ALLERGIE AUX AINS

      Possibilité de survenue de crise d’asthme ou de bronchospasme, en particulier chez les sujets allergiques à l’aspirine et aux autres AINS.

    21. CEPHALEE
    22. VERTIGE
    23. SOMNOLENCE
    24. CRISE CONVULSIVE (EXCEPTIONNEL)
    25. TROUBLE DE L’HUMEUR (EXCEPTIONNEL)
    26. PHOTOSENSIBILISATION
    27. ALOPECIE
    28. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    29. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    30. FLOU VISUEL
    31. ACOUPHENE
    32. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
      Favorisée par une atteinte rénale antérieure et/ou une hypovolémie.
    33. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (EXCEPTIONNEL)
    34. SYNDROME NEPHROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    35. THROMBOPENIE
    36. ANEMIE
      Due à une hémorragie chronique.
    37. LEUCOPENIE (RARE)
    38. AGRANULOCYTOSE (RARE)
    39. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    40. HEPATITE (EXCEPTIONNEL)
    41. HYPERTENSION ARTERIELLE
    42. OEDEME

    1. ANTECEDENTS ALLERGIQUES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASTHME

      Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L’administration de cette spécialité peut entraîner la survenue de crise d’asthme ou de bronchospasme, notamment chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS..

    2. ANTECEDENTS DIGESTIFS
      Le kétoprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents gastro-intestinaux (ulcère gastroduodénal, colite ulcérative, maladie de Crohn…).
      Des risques d’ hémorragies gastro-intestinales ou d’ulcères/perforations existent et peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, ou présentant des troubles de la fonction plaquettaire ainsi que chez le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant.
      En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
    3. PHOTOSENSIBILISATION
      Les patients présentant des antécédents de réactions de photosensibilité ou de phototoxicité devront être étroitement surveillés.
    4. SURVEILLANCE RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      HYPOVOLEMIE
      SUJET AGE

      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie et particulièrement chez les sujets âgés.
      Chez ces patients, l’administration de kétoprofène peut provoquer une diminution du flux sanguin rénal liée à l’inhibition des prostaglandines et peut conduire à une insuffisance rénale aiguë. En cas d’insuffisance cardiaque sévère, une aggravation de l’état du malade peut survenir.

    5. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ANTECEDENTS HEPATIQUES

      Chez les patients présentant un bilan hépatique perturbé ou ayant des antécédents de maladie hépatique, un suivi des transaminases est recommandé.

    6. TRAITEMENT PROLONGE
      Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
    7. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
    8. INFECTION
      Comme les autres AINS, le kétoprofène peut masquer les signes de progression d’une infection.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges, de somnolence, de convulsions ou de troubles visuels. Il est conseillé de ne pas conduire ou d’utiliser de machines si l’un de ces symptômes apparaît.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Ou à l’un des excipients du produit.
    2. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      * le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios,
      * la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
      En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.
    3. ASTHME(ANTECEDENTS)
      Antécédent d’asthme déclenché par la prise de kétoprofène ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
    4. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE
    5. HEMORRAGIE CEREBRALE
    6. HEMORRAGIE
      Evolutive.
    7. ULCERE GASTRIQUE EVOLUTIF
    8. ULCERE INTESTINAL
      En évolution.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    10. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    11. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      Non contrôlée.
    12. INTOLERANCE AU GLUTEN
      En raison de la présence d’amidon de blé.
    13. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. CEPHALEE
    2. VERTIGE
    3. SOMNOLENCE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. DIARRHEE
    7. DOULEUR ABDOMINALE
    8. HYPOTENSION ARTERIELLE
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    10. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE

    Traitement

    Chez l’adulte, les principaux signes de surdosage sont des céphalées, des vertiges, une somnolence, des nausées, des vomissements, une diarrhée et des douleurs abdominales.
    En cas d’intoxication grave, une hypotension, une dépression respiratoire et une
    hémorragie gastro-intestinale ont été observées.
    Le patient doit être transféré immédiatement en milieu hospitalier spécialisé où un traitement symptomatique sera instauré.
    Un lavage gastrique ou l’administration de charbon actif peuvent être pratiqués
    afin de limiter l’absorption du kétoprofène.
    Il n’existe pas d’antidote spécifique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Traitement symptomatique au long cours :150 mg par jour, soit 1 comprimé en prise unique ou 2 prises d’un demi comprimé.
    – Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës : 300 mg par jour, soit 2 comprimés à 150 mg en
    2 prises.
    La posologie quotidienne est à répartir en 1 à 2 prises.
    .
    Posologie particulière :
    – Insuffisants rénaux et sujets âgés : il est recommandé de réduire la posologie initiale puis d’adapter si nécessaire celle-ci en fonction de la tolérance
    rénale.
    .
    Mode d’Emploi :
    Le kétoprofène existe sous forme d’autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
    Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau au cours des repas.


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