SPIRAMYCINE COQUELUSEDAL AD 750 mg suppositoires (arrêt de commercialisation)

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SPIRAMYCINE COQUELUSEDAL AD 750 mg suppositoires (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/3/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : ELERTE

    Produit(s)

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/2/1963
    2. octroi d’AMM 28/3/1974
    3. publication JO de l’AMM 24/2/1976
    4. arrêt de commercialisation 1/2/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 302546-6

    1
    film(s) thermosoudé(s)
    6
    unité(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/1/1963
    2. inscription SS 16/1/1963


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A02.
      La spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, est particulièrement indiquée dans les infections ORL et de l’appareil respiratoire profond, du fait de sa concentration importante au niveau de la salive, des amygdales et du tissu bronchopulmonaire.
      Le spectre antibactérien de la spiramycine est le suivant :
      – espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 2 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (S).
      Streptocoques, staphylocoques méticilline-sensibles, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, moraxella, Mycoplasma pneumoniae, coxiella, chlamydiae, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, actinomyces, eubacterium, porphyromonas, mobiluncus, Mycoplasma hominis.
      – espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      Neisseria gonorrhoeae, vibrio, Ureaplasma urealyticum, Legionella pneumophila.
      – espèces résistantes (CMI > 4 mg/l) :
      Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Staphylocoques méticilline-résistants, entérobactéries, pseudomonas, acinetobacter, nocardia, fusobacterium, Bacteroides fragilis, Haemophilus influenzae et para-influenzae.
      – espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Streptococcus pneumoniae, entérocoques, Campylobacter coli, peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Des études de biodisponibilité ont prouvé que Spiramycine Coquelusédal par voie rectale permet d’obtenir les mêmes concentrations sanguines que la spiramycine par voie orale.
      – Absorption : l’absorption de la spiramycine est rapide (temps de demi-absorption : 20 min) ; sous forme rectale, elle n’est pas modifiée par la prise d’aliments.
      – Distribution : Après administration rectale de 1.3 M UI chez l’enfant, la concentration sérique maximale (pic de 1.6 mcg/ml) est obtenue entre 1 h30 et 3 h. La demi-vie plasmatique est voisine de 8 h. Il existe une excellente concentration salivaire, ainsi qu’une importante diffusion tissulaire (amygdales, sinus infectés, poumons, os).
      Les concentrations dans le tissu bronchopulmonaire sont très nettement supérieures à la concentration plasmatique, grâce au tropisme particulier de la spiramycine pour ce tissu.
      La spiramycine, par un phénomène de bactériopause reste fixée sur le tissu amygdalien et le parenchyme pulmonaire, plusieurs jours après l’arrêt du traitement.
      La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR; elle passe dans le lait maternel ; sa liaison aux protéines plasmatiques est faible (10% environ).
      Biotransformation : la spiramycine est métabolisée dans le foie avec formation de métabolites actifs.
      Excrétion : dans les urines, on ne retrouve que 10% de la dose ingérée. L’élimination biliaire est très importante, à des taux de 15 à 40 fois supérieurs aux concentrations sériques. Elle est présente en quantité non négligeable dans les fèces.


    1. sinusites, otites, angines, rhino-pharyngites, trachéo-bronchites, bronchites, broncho-alvéolites, coqueluche, rougeole, scarlatine

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Deux à trois suppositoires par vingt quatre heures.


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