ALEPSAL 100 mg suppositoires (arrêt de commercialisation)

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ALEPSAL 100 mg suppositoires (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – A 10 SUPPOS


    Forme : SUPPOSITOIRES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : GENEVRIER

    Produit(s) : ALEPSAL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1951
    2. octroi d’AMM 12/7/1951
    3. validation de l’AMM 28/1/1989
    4. arrêt de commercialisation 1/12/1990

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 300224-1

    1
    boîte(s)
    10
    unité(s)

    Evénements :

    1. inscription SS 15/12/1961
    2. radiation collectivités 8/9/1995
    3. radiation SS 29/9/1995


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER DANS UN ENDROIT FRAIS

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (BARBITURIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-A02.
      Par le phénobarbital.
      La caféine atténue la somnolence des débuts de traitement selon la sensibilité du sujet.


    1. – Epilepsie à l’exception du petit mal.
      Cependant, dans le petit mal, il peut être prescrit en association avec le médicament spécifique.
      – Tremblements de l’adulte (lorsque le propranolol est contre-indiqué, après avoir pris en compte l’importance des effets indésirables).

    1. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    2. REVEIL DIFFICILE
    3. DYSARTHRIE
    4. ATAXIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    5. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    6. VERTIGE (RARE)
    7. CEPHALEE (RARE)
    8. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      (éruptions maculo-papulaires scarlatiniformes) Chez 1 à 3 pour cent des sujets, plus fréquentes chez l’adolescent que chez l’adulte.
    9. DOULEUR ARTICULAIRE
      Syndrome épaule – main ou ` rhumatisme gardénalique ` .
    10. TROUBLE DE L’HUMEUR
    11. DEPENDANCE
      La prise prolongée de phénobarbital (100 mg/jour pendant trois mois) peut entraîner l’apparition d’un syndrome de dépendance.
    12. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE
      par carence en acide folique

    1. ARRET DU TRAITEMENT
      L’arrêt brutal d’un traitement à doses antiépileptiques efficaces, peut entraîner des crises convulsives et un état de mal, surtout en cas d’éthylisme surajouté.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      au besoin diminuer la posologie
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Réduction de la posologie et surveillance biologique car risque d’encéphalopathie hépatique.
    4. SUJET AGE
      au besoin diminuer la posologie
    5. ETHYLISME
      au besoin diminuer la posologie
    6. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’absorption de boissons alcoolisées est formellement déconseillée pendant le traitement (potentialisation croisée) .
    7. ENFANT
      Chez l’enfant soumis au traitement par le phénobarbital au long cours, adjonction d’un traitement prophylactique du rachitisme : vitamine d2 (1200 à 2000 ui/jour) ou 25 oh-vit d3.
    8. GROSSESSE
      – Risque lié aux antiépileptiques :

      Tout antiépileptique confondu, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3% environ) de la population générale ; bien qu’on observe une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement établie.

      Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardio-vasculaires.

      L’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner pour la mère une aggravation de la maladie préjudiciable au foetus.

      – Risque lié au phénobarbital :

      . Chez l’animal : l’expérimentation met en éviden un effet tératogène.

      . Dans l’espèce humaine : les résultats des différentes études sont contradictoires. Cependant le risque tératogène pour une exposition au premier trimestre s’il existe, apparaît très faible.

      – Compte tenu de ces données :

      . Chez une femme épileptique traitée par le phénobarbital, il ne semble pas légitime de déconseiller une conception.

      . si une grossesse est envisagée, c’est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement.

      . pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par le phénobarbital ne doit pas être interrompu.

      – Risque lié à la caféine :

      A l’heure actuelle les résultats de plusieurs études (prospectives et rétrospectives) sur la caféine tendent à confirmer son innocuité pendant la grossesse.
    9. NOURRISSON
      Les antiépileptiques, particulièrement le phénobarbital, ont pu provoquer :

      . parfois, un syndrome hémorragique dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine k1 (10 à 20mg par 24 heures) chez une mère dans le mois précédant l’accouchement, et un rapport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né (1 à 10mg en une injection iv) semblent efficaces.

      Rarement :

      . un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace) .
      des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse.
    10. ALLAITEMENT
      Déconseillé car, possibilité d’une mauvaise courbe pondérale, de sédation et de difficultés de succion dans la période immédiatement néo-natale.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      risque de somnolence
    12. UTILISATEUR DE MACHINE
      risque de somnolence

    1. PORPHYRIE
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    3. HYPERSENSIBILITE AUX BARBITURIQUES

    Traitement

    Dans l’heure suivant la prise massive, surviennent : nausées, vomissements, céphalées, obnubilation, confusion mentale, voire coma accompagné d’un syndrome neurovégétatif caractéristique (bradypnée irrégulière, encombrement trachéobronchique, hypotension
    artérielle).
    Traitement : diurèse forcée, alcalinisation, assistance respiratoire, antibiothérapie, apport potassique.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Epilepsies : posologie usuelle efficace :
    Adultes : deux à trois milligrammes par kilogramme par jour, soit, pour un sujet de soixante dix kilogrammes : trois suppositoires.
    Enfants : trois à quatre milligrammes par kilogramme
    soit, pour un enfant de vingt kilogrammes : un suppositoire.
    Une seule prise par jour, au coucher.
    L’efficacité du médicament ne peut être jugée qu’après quinze jours de traitement.
    Il en sera de même pour toute modification de la posologie.
    Lorsque la
    clinique le justifie, contrôler la barbitémie en effectuant le prélèvement de préférence le matin (en général soixante cinq à cent trente micromoles par litre soit quinze à trente milligrammes par litre).
    – Tremblements de l’adulte : la posologie est
    strictement individuelle.
    Elle doit être adaptée en fonction de l’état clinique du patient.


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