FUCIDINE 500 mg poudre et solution ipour usage parentéral à diluer (Hôp)

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FUCIDINE 500 mg poudre et solution ipour usage parentéral à diluer (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LEO

    Produit(s) : FUCIDINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/6/1989
    2. mise sur le marché 15/7/1989
    3. publication JO de l’AMM 28/10/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556661-1

    1
    flacon(s) de poudre
    verre

    1
    flacon(s) de solvant
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/2/1990


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 nécessaire de transfert

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 92 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (STEROIDIEN) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01X-C01.
      Le fusidate de sodium est un antibiotique de structure stéroïdienne, de la famille des fusidanines.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      – Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 2 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (S).
      Staphylocoques méti-S.
      – Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Staphylocoques méti-R.
      La concentration critique supérieure est 16 mg/l.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      L’acide fusidique possède une action élective sur les staphylocoques qu’ils soient ou non producteurs de pénicillinase (CMI de 0.06 à 0.12 mg/ml).
      L’acide fusidique agit en bloquant les mécanismes de la synthèse protéique des bactéries.
      – Résistance : les résistances que l’on peut voir survenir chez des germes habituellement sensibles à l’acide fusidique sont des résistances de type chromosomique à un seul échelon. La fréquence de mutation vers ces résistances, observées in vitro, est de l’ordre de 10 -7 à 10 -8 . A ce jour, il n’a pas été observé de résistance croisée avec d’autres antibiotiques. Le pourcentage de résistance demeure bas pour les staphylocoques méti-S mais dépasse les 10% pour les staphylocoques méti-R.
      L’acide fusidique étant susceptible d’entraîner rapidement la sélection de mutants résistants, il est nécessaire de l’utiliser en association dans les infections systémiques sévères.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Distribution :
      Après perfusion IV unique de 500 mg de Fucidine en 2 heures, la concentration maximale sérique est de l’ordre de 39 mcg/ml. La demi-vie sérique est de 11.4 + ou – 1.1 heure. Le volume de distribution est en moyenne de 24 litres et la clairance totale de 25 ml/min.
      Après perfusion IV répétée de 500 mg de Fucidine toutes les 8 heures, les concentrations atteintes sont à l’équilibre dès la 7è perfusion, comprises entre 50 et 70 mcg/ml et en résiduelle (8è heure) 80 à 120 mcg/ml en fin de perfusion, avec d’importantes variations interindividuelles.
      Un métabolite faiblement actif sur le plan bactériologique, le 3 kétofusidate est retrouvé dans le sang à des taux représentant 10 à 15% du taux d’acide fusidique.
      Diffusion humorale et tissulaire : la moitié de l’acide fusidique se retrouve dans le compartiment périphérique, ce qui signifie qu’environ 50% de l’acide fusidique se répartit dans les tissus. L’acide fusidique diffuse dans la plupart des tissus, même les tissus mal vascularisés avec des concentrations de l’ordre de 10 à 33% des taux sériques.
      On le retrouve au niveau de la peau (graisse sous-cutanée, croûtes de brûlures), de l’os aseptique ou infecté (à titre de référence, dans l’os infecté, la concentration atteint en moyenne 7.5 mcg/g au 8è jour de traitement à la posologie quotidienne de 1.5 g/jour), au niveau du tissu conjonctif infecté, de la synoviale, des sécrétions hépatobiliaires, des sécrétions bronchiques, du mucus, de l’oeil (humeur aqueuse et humeur vitrée), du pus, quelle que soit l’importance de la collection purulente et/ou sa localisation. Fucidine diffuse peu dans le LCR.
      La liaison aux protéines plasmatiques est supérieure à 90%.
      – Biotransformation :
      Dans la bile, 95% sont excrétés sous forme inactive (métabolisée) : on a détecté 7 métabolites dont 3, représentant environ 30% de ceux-ci, ont encore une activité antibactérienne, mais plus faible que celle de l’acide fusidique.
      – Excrétion :
      L’acide fusidique est principalement éliminé par la bile et subit un cycle entérohépatique.
      Par contre, l’élimination urinaire est pratiquement nulle. Elle représente moins de 1%.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’acide fusidique. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponible.
      Elles sont limitées aux infections staphylococciques quel qu’en soit le type, en dehors des infections urinairews et cérébro-méningées.

    1. VEINITE
      Survenue d’une intolérance veineuse au lieu d’injection fréquente en cas de perfusion trop rapide, de dilution insuffisante, de perfusion dans une veine de petit calibre.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Anomalies du bilan hépatique : du fait du mode d’élimination de l’acide fusidique, survenue possible d’hyperbilirubinémie avec ou sans ictère, avec ou sans modification des enzymes hépatiques (phosphatases alcalines en particulier).
      Cette augmentation de la bilirubine doit faire interrompre le traitement. Le retour des constantes biologiques vers la normale est habituel et en général rapide (environ une semaine).

    3. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
      Anomalies du bilan hépatique : du fait du mode d’élimination de l’acide fusidique, survenue possible d’hyperbilirubinémie avec ou sans ictère, avec ou sans modification des enzymes hépatiques (phosphatases alcalines en particulier).
      Cette augmentation de la bilirubine doit faire interrompre le traitement. Le retour des constantes biologiques vers la normale est habituel et en général rapide (environ une semaine).

    4. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
    5. ERUPTION CUTANEE (RARE)
    6. TROUBLE HEMATOLOGIQUE (RARE)
    7. HEMOLYSE (RARE)
    8. NEUTROPENIE (RARE)
    9. INTOLERANCE DIGESTIVE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      – En raison de la compétition exercée par l’acide fusidique et ses dérivés conjugués sur l’excrétion biliaire des sels et pigments biliaires :

      . il convient de n’utiliser l’acide fusidique i.v. qu’avec prudence et après avoir pesé les avantages attendus en cas d’anomalie du bilan hépatique (risque d’hyperbilirubinémie réversible à l’arrêt du traitement) et de pratiquer des bilans hépatiques périodiques en particulier en cas de traitement de longue durée.

      . il convient de surveiller la fonction hépatique chez les prématurés et les nouveau-nés (période d’immaturité des fonctions métaboliques).

      – Un effet de compétition au niveau de la liaison à l’albumine sérique a été démontré in vitro entre l’acide fusidique et la bilirubine. L’attention doit donc être attirée sur le risque potentiel d’ictère nucléaire chez le nourrisson, plus particulièrement en cas de prématurité, d’acidose, d’ictère pré-existant et toute pathologie néo-natale grave.
    2. SELECTION DE MUTANTS RESISTANTS
      Le taux de résistance des staphylocoques testé sur des isolats cliniques récents reste très faible : environ 1%.

      L’acide fusidique est susceptible d’entraîner rapidement la sélection des mutants résistants, il est préférable de l’utiliser en association dans les infections systémiques sévères.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      L’acide fusidique a été au cours de l’expérience clinique le plus souvent utilisé en association. L’association avec les aminosides, cyclines, le cotrimoxazole est habituellement indifférente ; celle avec les macrolides la rifampicine et les synergistines n’est que rarement antagoniste ; les résultats sont plus variables avec la fosfomycine et les béta-lactamines. Un antagonisme est souvent noté avec les fluoroquinolones. Les associations qui ont été le plus souvent utilisées concernent les pénicillines du groupe m, les aminosides, la vancomycine, la rifampicine et les macrolides.
    4. REGIME HYPOSODE
      La teneur en sodium est de 7.26 mg (0,32 meq) par ml de solution reconstituée.
    5. GROSSESSE
      Bien que l’expérience clinique n’ait jamais montré d’effet tératogène du fait du passage placentaire du produit, on évitera d’administrer l’acide fusidique chez la femme enceinte.
    6. ALLAITEMENT
      Ce produit passe en petite quantité dans le lait maternel.

    1. INFECTION URINAIRE STAPHYLOCOCCIQUE
      (sauf si elle résulte d’une atteinte rénale) : l’acide fusidique diffuse dans le parenchyme rénal mais ne s’élimine pas par l’urine.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adulte :
    La posologie utilisée au cours de l’expérience clinique est de mille cinq cents milligrammes par jour répartie en trois perfusions de cinq cents milligrammes.
    Les concentrations sériques d’acide fusidique obtenues et la
    concentration minimale inhibitrice habituellement basse de cet antibiotique vis-à-vis des staphylocoques pourraient permettre l’administration d’acide fusidique à une posologie moindre de deux perfusions de cinq cents milligrammes.
    – Nouveau-nés,
    nourrissons et enfants :
    Vingt à quarante milligrammes par kilogramme et par jour répartis en deux ou trois perfusions.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    Il n’est pas nécessaire de diminuer la posologie chez les insuffisants rénaux même chez le patient
    hémodialysé.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – dissoudre le contenu du flacon de poudre de cinq cents milligrammes avec le contenu du flacon de solvant (dix millilitres).
    – cette solution ne doit jamais être administrée par voie IV directe mais doit être
    préalablement diluée dans un volume de deux cent cinquante à cinq cents millilitres de solution injectable de chlorure de sodium à neuf pour mille ou quarante cinq pour mille, ou de glucose à cinq pour cent ou 2,5%.
    – la solution ainsi préparée peut
    être conservée quarante huit heures à température inférieure à vingt cinq degrés.
    – afin de limiter les risques d’intolérance veineuse :
    . diluer la solution reconstituée de préférence dans du soluté physiologique, dans un volume minimal de deux cent
    cinquante millilitres.
    . administrer le produit soit dans une veine périphérique de gros calibre, soit dans une veine centrale.
    . perfuser lentement les cinq cents milligrammes d’acide fusidique ainsi dilués, pendant une durée qui ne doit pas être
    inférieure à deux heures.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Les mélanges avec d’autres médicaments dans le même flacon de perfusion sont contre-indiqués.


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