TEGRETOL LP 400 mg comprimés pelliculés sécables à libération prolongée

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TEGRETOL LP 400 mg comprimés pelliculés sécables à libération prolongée

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL14654


    Forme : COMPRIMES PELLICULES A LIBERATION PROLONGEE

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : TEGRETOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/12/1987
    2. publication JO de l’AMM 20/4/1988
    3. mise sur le marché 15/4/1990
    4. rectificatif d’AMM 29/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329843-1

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC/alu
    beige orangé

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 21/1/1957
    2. agrément collectivités 14/3/1989
    3. inscription SS 14/3/1989


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    EVITER L’HUMIDITE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 47.66 F

    Prix public TTC : 63.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (CARBOXAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-F01.
      La carbamazépine agit principalement sur les canaux voltage dépendant, les autres mécanismes d’action étant partiellement élucidés.
      Par ailleurs, la diminution de la libération du glutamate et la stabilisation des membranes neuronales peuvent essentiellement expliquer les effets antiépileptiques.
      Les propriétés antimaniaques de la carbamazépine semble être dues à l’effet dépressif sur la régénération de la dopamine et de la noradrénaline.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      La carbamazépine est pratiquement complètement absorbée après administration sous forme comprimés.
      Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 12 heures après administration d’une dose unique sous forme de comprimés.
      Le taux de liaison de la carbamazépine aux protéines plasmatiques est de 70 à 80 %. La quasi-totalité de la substance active est métabolisée par le foie. Le principal métabolite est le 10-11 époxycarbamazépine, pharmacologiquement actif. Le cytochrome P450 3A4 a été identifié comme le principal enzyme responsable de ce métabolite.
      La carbamazépine est un puissant inducteur enzymatique et donne lieu à de nombreuses interactions médicamenteuses.
      En monothérapie, la demi-vie d’élimination est de l’ordre de 16 à 24 heures en moyenne. Chez des patients recevant en même temps d’autres antiépileptiques inducteurs enzymatiques, la durée de la demi-vie de la carbamazépine peut être abaissée.
      2 % de la carbamazépine sont éliminés dans l’urine sous forme inchangée.
      L’activité est généralement observée pour des concentrations plasmatiques à l’équilibre (soit au bout d’une semaine de traitement) de 4 à 12 mcg/ml (soit 17 à 50 micromol/l) et les réactions toxiques surviennent pour des concentrations supérieures à 15 mcg/ml.
      La substance active traverse le placenta. En outre, pendant la grossesse, la fraction libre est augmentée.
      La substance active passe aussi dans le lait maternel, où elle est deux fois moins concentrée.
    2. NORMOTHYMIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-N10.

    1. ***
      * Epilepsie
      . Chez l’adulte :
      Soit en monothérapie,
      Soit en association à un autre traitement épileptique :
      – traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire.
      – traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
      . Chez l’enfant :
      Soit en monothérapie,
      Soit en association à un autre traitement épileptique :
      – traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire.
      – traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
      * Traitement de la névralgie du trijumeau et du glossopharyngien.
      * Prévention des rechutes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives notamment chez les patients présentant une résistance relative, des contre-indications ou une intolérance au lithium.
      * Traitement des états d’excitation maniaque ou hypomaniaque.
    2. EPILEPSIE(GRAND MAL)
    3. EPILEPSIE PARTIELLE
    4. NEVRALGIE FACIALE
    5. TROUBLE BIPOLAIRE
    6. ACCES MANIAQUE
    7. ACCES HYPOMANIAQUE

    1. ASTHENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    2. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    3. VERTIGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    4. ANOREXIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    5. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    6. ATAXIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    7. TROUBLE DIGESTIF
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Nausées, diarrhée, constipation.
      En raison de la présence de l’huile de ricin possibilité de : nausées, vomissements et douleurs abdominales.
      – nausée : très fréquent,
      – diarrhée ou constipation : peu fréquent,
      – douleur abdominale : rare.

    8. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    9. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    10. DIPLOPIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    11. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT
      SUJET AGE

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    12. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT
      SUJET AGE

      Manifestation qui disparaît d’habitude en 8 à 15
      jours, spontanément ou après réduction temporaire des doses.

    13. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (FREQUENT)
      De type rash.
    14. DERMATITE EXFOLIATRICE (PEU FREQUENT)
    15. PRURIT (RARE)
    16. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (TRES RARE)
    17. SYNDROME DE LYELL (TRES RARE)
    18. PHOTOSENSIBILISATION (TRES RARE)
    19. ALOPECIE (TRES RARE)
    20. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (TRES RARE)
    21. LEUCOPENIE (FREQUENT)
    22. THROMBOPENIE (FREQUENT)
    23. LEUCOCYTOSE (RARE)
    24. CARENCE EN FOLATES (RARE)
    25. AGRANULOCYTOSE (TRES RARE)
    26. ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)
    27. APLASIE MEDULLAIRE (TRES RARE)
    28. DYSGUEUSIE (TRES RARE)
    29. TOXICITE AUDITIVE (TRES RARE)
      Hypoacousie ou hyperacousie, acouphènes.
    30. GAMMA GT(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Augmentation isolée, liée au caractère inducteur enzymatique hépatique de la carbamazépine. En règle générale, cette augmentation est sans signification clinique.
    31. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
    32. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    33. HEPATITE (RARE)
    34. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
    35. HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)
    36. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    37. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
    38. NATREMIE(DIMINUTION) (FREQUENT)
      Liée à un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique.
    39. INSUFFISANCE RENALE (TRES RARE)
    40. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (TRES RARE)
    41. TROUBLE RENAL (TRES RARE)
      Protéinurie, élévation de la créatininémie, pouvant entrer ou non dans le cadre d’un syndrome d’hypersensibilité.
    42. RETENTION D’URINE (TRES RARE)
    43. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (RARE)
      Des réactions d’hypersensibilité multisystémiques avec fièvre, éruption cutanée, polyadénopathies sont rapportées. Eosinophilie, autres atteintes hématologiques, hépatite, vascularite et arthralgie peuvent être associées dans le cadre de ce syndrome. De façon exceptionnelle, l’atteinte multisystémique peut concerner le pancréas, le poumon, le colon, le myocarde. L’existence de rares cas de réactions croisées entre la carbamazépine, la phénytoïne et le phénobarbital doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par l’une ou l’autre de ces molécules.
      Les réactions d’hypersensibilité imposent l’arrêt du traitement.
    44. MENINGITE ASEPTIQUE (TRES RARE)
    45. SYNDROME LUPIQUE (TRES RARE)

    1. MISE EN GARDE
      – Risque d’agranulocytose :
      Tout patient prenant ce médicament doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme.
      – Recommandation :
      La carbamazépine n’est pas efficace dans les absences et les crises myocloniques, qui peuvent parfois être aggravées.
      L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne la carbamazépine, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
      – Présence d’huile de ricin :
      En raison de la présence d’huile de ricin, risque de sensibilisation notamment chez l’enfant de moins de trois ans.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      La carbamazépine ne doit être utilisée que sous surveillance médicale stricte.
    3. GLAUCOME
      Surveillance particulière.
      La posologie de carbamazépine doit être adaptée.
    4. RETENTION URINAIRE
      Surveillance particulière.
      La posologie de carbamazépine doit être adaptée.
    5. AFFECTIONS HEPATIQUES
      Surveillance particulière.
      La posologie de carbamazépine doit être adaptée.
    6. AFFECTIONS RENALES
      Surveillance particulière.
      La posologie de carbamazépine doit être adaptée.
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Surveillance particulière.
      La posologie de carbamazépine doit être adaptée.
    8. SUJET AGE
      Surveillance particulière.
      La posologie de carbamazépine doit être adaptée.
    9. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Hémogrammes et bilans hépatiques seront réalisés avant le début du traitement puis une fois par semaine le premier mois, puis devant tout signe clinique d’appel.
    10. INTERRUPTION DU TRAITEMENT
      L’administration de Tegretol sera interrompue en cas de manifestations cutanées allergiques, d’altération de la fonction hépatique ou de modification franche de l’hémogramme faisant craindre l’apparition d’une agranulocytose ou d’une aplasie médullaire (rares).
    11. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d’en majorer les effets.
    12. ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
      Le médicament ne devra pas être administré à une dose supérieure à 200 mg par jour aux enfants de moins de 3 ans et, plus généralement à dose élevée sans une étude préalable de la tolérance individuelle.
    13. ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      L’arrêt brutal de la carbamazépine peut précipiter les crises. Selon les cas, un traitement transitoire par un antiépileptique à effet rapide peut s’avérer nécessaire.
    14. GROSSESSE
      1- Risque lié à l’épilepsie et aux antiépileptiques :
      Tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3% environ) de la population générale ; bien qu’on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement évaluée.
      Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardio-vasculaires.
      Par ailleurs, l’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner une aggravation de la maladie préjudiciable à la fois à la mère au foetus.
      2- Risque lié à la carbamazépine :
      L’expérimentation animale met en évidence un effet tératogène.
      Dans l’espèce humaine, le nombre de femmes traitées par la carbamazépine pendant le premier trimestre dans les diverses études prospectives est encore trop limité pour qu’on puisse tirer une conclusion précise en ce qui concerne la réalité de ce risque malformatif. Cependant quelques études suggèrent la possibilité d’augmentation des anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida, myéloméningocèle) malformations pour lesquelles un diagnostic anténatal est possible. Dans l’espèce humaine, le tube neural se met en place entre le17ème et le 28ème jour post-conceptionnel.
      3- Compte tenu de ces données :
      * Si une grossesse est envisagée :
      . elle représente l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement,
      . dans l’épilepsie, si cela est possible, la carbamazépine sera prescrite en monothérapie, au moins pendant le début de la grossesse.
      * Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique par la carbamazépine efficace ne doit pas être interrompu, l’aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.
      * Surveillance et prévention : la prévention par l’acide folique des anomalies du tube neural, chez les femmes enceintes traitées par la carbamazépine, n’est pas étayée à ce jour ; toutefois, compte tenu de l’effet bénéfique de cette supplémentation observée dans d’autres situations, celle-ci est recommandée chez les femmes enceintes traitées par la carbamazépine, deux mois avant et un mois après la conception.
      Un diagnostic anténatal spécifique doit être proposé même aux femmes supplémentées en acide folique.
    15. NOUVEAU-NE
      Les inducteurs enzymatiques ont pu provoquer :

      – parfois, un syndrome hémorragique survenant dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l’accouchement et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né, semblent efficaces.

      – rarement, des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu’une supplémentation en vitamine D au cours du troisième trimestre semble pouvoir prévenir.
    16. ALLAITEMENT
      Déconseillé par prudence, en raison du passage non négligeable dans le lait.
    17. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques d’étourdissement, somnolence, vertiges, ataxie, troubles de l’accommodation et diplopie attachés à l’emploi de la carbamazépine.

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    3. HYPOPLASIE MEDULLAIRE
      Antécédents.
    4. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
      Antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
    5. OCCLUSION INTESTINALE
      En raison de la préssence d’huile de ricin.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association contre-indiquée :
      Saquinavir.
      – Associations déconseillées :
      Clozapine, dextropropoxyphène, érythromycine, estroprogestatifs et progestatifs utilisés comme contraceptifs, isoniazide, lithium, tramadol, valpromide.

    Signes de l’intoxication :

    1. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    2. TREMBLEMENT
    3. ATHETOSE
    4. ATAXIE
    5. VERTIGE
    6. MYDRIASE
    7. NYSTAGMUS
    8. HYPERREFLECTIVITE OSTEOTENDINEUSE
    9. HYPOREFLEXIE OSTEOTENDINEUSE
    10. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    11. COMA
    12. CRISE CONVULSIVE
    13. TACHYCARDIE
    14. HYPOTENSION ARTERIELLE
    15. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    16. CHOC
    17. NAUSEE
    18. VOMISSEMENT
    19. ANURIE
    20. OLIGURIE
    21. RETENTION D’URINE

    Traitement

    Les premiers signes d’une intoxication apparaissent au bout de 1 à 3 heures et se manifestent principalement par des symptômes neuro-musculaires, (agitation motrice, secousses musculaires, tremblements, mouvement athétoïdes, opisthotonos, ataxie,
    vertiges, mydriase, nystagmus, manifestations psychomotrices, dysmétrie, hyperréflexie puis hyporéflexie) ainsi que des troubles de la conscience plus ou moins prononcés pouvant aller jusqu’au coma profond, avec modifications de
    l’électro-encéphalogramme ; également convulsions surtout chez l’enfant en bas âge.
    Les troubles cardiovasculaires sont en général de nature diverse : tachycardie, hypotension, modifications de l’électrocardiogramme (troubles de la conduction le plus
    souvent), état de choc. Enfin, on peut observer des troubles respiratoires, gastriques (nausées, vomissements) et urinaires (anurie, oligurie,rétention d’urine).
    La symptomatologie peut être aggravée et/ou modifiée après ingestion simultanée d’alcool,
    d’antidépresseurs tricycliques, de barbituriques ou d’hydantoïne.
    La conduite d’urgence consiste à faire évacuer rapidement le/ou les produits ingérés et à administrer du charbon activé. L’administration de charbon activé sera réitérée pour s’opposer à
    une rechute secondaire des symptômes liée à une absorption digestive retardée de la carbamazépine. Administrer du diazepam en cas de nécessité.
    L’hospitalisation doit être immédiate dans un centre spécialisé sous surveillance des fonctions vitales.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie est strictement individuelle selon la réponse clinique, à administrer en 2 prises dans la journée.
    * Epilepsie :
    La sécabilité des comprimés à libération prolongée dosés à 400 mg permet une mise en place du traitement
    très progressive, par paliers de 2 à 5 jours, de façon à atteindre la dose optimale en deux semaines environ.
    – Adulte :
    10 à 15 mg/kg/jour en moyenne, en 2 prises.
    – Enfant :
    10 à 20 mg/kg/jour en moyenne, en 2 prises.
    La forme comprimé n’est pas
    adaptée à l’enfant de moins de 6 ans (risque de fausse-route).
    La forme suspension buvable est plus adaptée à l’enfant de moins de 6 ans.
    Lorsqu’on substitue la carbamazépine à un autre antiépileptique, réduire graduellement la dose de ce dernier.
    Une
    monothérapie antiépileptique est recommandée chaque fois que possible. Le traitement antiépileptique doit être administré quotidiennement et de façon prolongée, parfois indéfiniment. En outre, sa prescription nécessite une surveillance régulière. Toute
    modification posologique, toute substitution médicamenteuse doit s’effectuer très progressivement.
    L’établissement de la dose optimale de la carbamazépine peut être rendu plus aisé par le dosage plasmatique, en particulier en cas de polythérapie
    antiépileptique.
    * Névralgie du trijumeau et du glosso-pharyngien :
    La posologie initiale est de 200 à 400 mg/jour, en 2 prises par jour.
    Augmenter les doses jusqu’à suppression de la douleur. Puis diminuer progressivement la dose jusqu’à la plus
    petite dose efficace.
    * En psychiatrie :
    – Prévention des rechutes maniacodépressives :
    400 à 800 mg par jour : soit 1/2 à 1 comprimé à libération prolongée dosés à 400 mg, 2 fois par jour.
    – Traitement des états d’excitation maniaque ou hypomaniaque
    :
    300 à 600 mg, 2 fois par jour.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Avaler les comprimés, pendant ou après le repas, avec un peu d’eau.
    Ne pas les croquer, ni les écraser.


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