HEXAPNEUMINE ADULTES suppositoires
HEXAPNEUMINE ADULTES suppositoires
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/2/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SUPPOSITOIRES
Usage : adulte, enfant + de 15 ans
Etat : commercialisé
Laboratoire : DOMS RECORDATIProduit(s) : HEXAPNEUMINE
Evénements :
- octroi d’AMM 27/9/1965
- mise sur le marché 3/9/1966
- validation de l’AMM 12/12/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 304944-9
1
boîte(s)
6
unité(s)
PVC/PEEvénements :
- inscription SS 1/9/1966
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 18
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
35 %
Prix Pharmacien HT : 5.88 F
Prix public TTC : 10.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- PHOLCODINE 15 mg
- EUCALYPTOL 140 mg
- BICLOTYMOL 160 mg
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- GLYCERIDES HEMISYNTHETIQUES excipient
- ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R05D-A20.
Pholcodine : dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Son action dépressive sur les centres respiratoires est moindre que celle de la codéine. Biclotymol : dérivé des phénols.
Eucalyptol : dérivé terpénique à visée antiseptique. Les dérivés terpéniques peuvent abaisser le seuil épileptogène.
* Propriétés pharmacocinétiques :
La pholcodine est complètement absorbée après administration orale.
L’élimination s’effectue principalement dans les urines et 30 à 50% de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée.
- ***
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 15 ans. - TOUX SECHE
- CONSTIPATION
- SOMNOLENCE
- VERTIGE (RARE)
- NAUSEE (RARE)
- VOMISSEMENT (RARE)
- BRONCHOSPASME (RARE)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJETS AGESEn raison de la présence de dérivés terpéniques (cinéole) et en cas de non respect des doses préconisées.
- CONFUSION MENTALE (RARE)
En raison de la présence de dérivés terpéniques (cinéole) et en cas de non respect des doses préconisées. - TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
Risque de toxicité locale, d’autant plus fréquente et intense que la durée du traitement est prolongé, le rythme d’administration et la posologie élevés. de dépendance aux doses suprathérapeutiques.
- MISE EN GARDE
– Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.
– Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.
– Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
– Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
– Respecter les posologies et la durée de traitement préconisées. - ANTECEDENTS EPILEPTIQUES
Tenir compte de la présence de dérivés terpéniques. - BOISSONS ALCOOLISEES
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée. - GROSSESSE
Il n’y a pas d’étude de tératogénèse disponible chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de pholcodine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- TOUX DE L’ASTHMATIQUE
- GROSSESSE
La pholcodine passe le lait maternel : avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez les nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses supra-thérapeutiques. En cas d’allaitement, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée. - RECTITES(ANTECEDENTS)
Traitement
En cas de surdosage massif : coma, dépression respiratoire.
Traitement symptomatique :
– en cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire.
– en cas de convulsions : benzodiazpines.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Réservé à l’adulte et l’enfant de plus de quinze ans :
– Un suppositoire contient quinze mg de pholcodine.
– En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la pholcodine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne
de pholcodine à ne pas dépasser chez l’adulte est de quatre vingt dix milligrammes par jour.
– La posologie usuelle chez l’adulte est d’un suppositoire par prise, à renouveler au bout de quatre heures en cas de besoin, sans dépasser quatre suppositoires
par jour.
– Les prises doivent être espacées de quatre heures au minimum.
– Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
.
Posologie particulière :
– Sujet âgé ou en cas d’insuffisance
hépatique :
La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
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Mode d’emploi :
– L’utilisation de la voie rectale doit
être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale surajoutée aux risques par voie orale.