TILDIEM 100 mg poudre pour solution injectable IV (Hôp)

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TILDIEM 100 mg poudre pour solution injectable IV (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SYNTHELABO FRANCE

    Produit(s) : TILDIEM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/6/1988
    2. publication JO de l’AMM 4/10/1988
    3. mise sur le marché 15/12/1988
    4. rectificatif d’AMM 21/7/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556349-8

    20
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 600 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR CALCIQUE SELECTIF (BENZOTHIAZEPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C08D-B01.
      Le diltiazem freine l’entrée du calcium transmembranaire au niveau de la fibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et diminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéines contractiles.
      Chez l’animal :
      Le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur, qui s’exerce de façon modérée sur les territoires artériels systémiques périphériques, s’observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives. La limitation de la taille de l’infarctus a été démontrée sur plusieurs modèles animaux. Un effet antiarythmique au niveau jonctionnel ainsi que la prévention d’arythmies ventriculaires d’origine ischémique ont également été démontrés.
      Chez l’homme :
      Les études réalisées avec le diltiazem injectable ont mis en évidence les propriétés suivantes :
      – une action antiarythmique au niveau jonctionnel,
      – une action bénéfique dans l’ischémie myocardique : baisse de la consommation d’oxygène, augmentation du débit coronaire, levée du spasme coronarien, protection myocardique au cours de la chirurgie cardiaque extracorporelle,
      – le diltiazem n’a pas d’action sur la conduction intraventriculaire, ni d’action sur la conduction antérograde et rétrograde des voies accessoires,
      – chez le sujet normal, le diltiazem est bradycardisant et allonge discrètement la conduction intranodale.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Chez l’homme, après administration par voie intraveineuse, la demi-vie de distribution du diltiazem est de 25 à 30 minutes. Le diltiazem est lié aux protéines dans la proportion de 80 à 85%. Le produit est essentiellement métabolisé par le foie ; son principal métabolite actif est le désacétyl diltiazem. La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 3 heures. On ne retrouve que 3%, en moyenne, de la dose administrée, sous forme de diltiazem inchangé dans les urines.

    1. ***
      Prévention de l’ischémie myocardique au cours de l’anesthésie générale de patients coronariens, lors d’interventions non cardiaques pendant la période péri et post-opératoire, chez les malades qui recevaient antérieurement un traitement oral par inhibiteurs calciques, bêtabloquants ou dérivés nitrés.
    2. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION)

    1. BRADYCARDIE SINUSALE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    2. BLOC SINOAURICULAIRE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    4. ERYTHEME CUTANE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    5. URTICAIRE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    6. VASCULARITE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    7. ERYTHEME POLYMORPHE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    8. DERMATITE EXFOLIATRICE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    9. PUSTULOSE EXANTHEMATEUSE AIGUE GENERALISEE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    10. PHOTOSENSIBILISATION (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    11. HYPERPLASIE GINGIVALE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    12. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      DOSE-DEPENDANTE

      Manifestation correspondant à une vasodilatation, dose-dépendante, en relation avec l’activité phamacologique du principe actif, et survenant plus volontiers chez le sujet âgé.
      Effet en général peu fréquent, bénin et transitoire.

    13. MALAISE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      DOSE-DEPENDANTE

      Manifestation correspondant à une vasodilatation, dose-dépendante, en relation avec l’activité phamacologique du principe actif, et survenant plus volontiers chez le sujet âgé.
      Effet en général peu fréquent, bénin et transitoire.

    14. PALPITATION (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      DOSE-DEPENDANTE

      Manifestation correspondant à une vasodilatation, dose-dépendante, en relation avec l’activité phamacologique du principe actif, et survenant plus volontiers chez le sujet âgé.
      Effet en général peu fréquent, bénin et transitoire.

    15. VERTIGE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      DOSE-DEPENDANTE

      Manifestation correspondant à une vasodilatation, dose-dépendante, en relation avec l’activité phamacologique du principe actif, et survenant plus volontiers chez le sujet âgé.
      Effet en général peu fréquent, bénin et transitoire.

    16. BOUFFEE VASOMOTRICE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      DOSE-DEPENDANTE

      Manifestation correspondant à une vasodilatation, dose-dépendante, en relation avec l’activité phamacologique du principe actif, et survenant plus volontiers chez le sujet âgé.
      Effet en général peu fréquent, bénin et transitoire.

    17. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      DOSE-DEPENDANTE

      Manifestation correspondant à une vasodilatation, dose-dépendante, en relation avec l’activité phamacologique du principe actif, et survenant plus volontiers chez le sujet âgé.
      Effet en général peu fréquent, bénin et transitoire.

    18. ASTHENIE (RARE)
      Effet transitoire.
    19. DYSPEPSIE (RARE)
      Effet transitoire.
    20. DOULEUR EPIGASTRIQUE (RARE)
      Effet transitoire.
    21. SECHERESSE DE LA BOUCHE (RARE)
      Effet transitoire.
    22. NAUSEE (RARE)
      Effet transitoire.
    23. CONSTIPATION (RARE)
      Effet transitoire.
    24. DIARRHEE (RARE)
      Effet transitoire.
    25. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Augmentation isolée, modérée et transitoire.

    26. HEPATITE (EXCEPTIONNEL)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    27. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (EXCEPTIONNEL)
    28. GYNECOMASTIE (EXCEPTIONNEL)

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
    2. TRAITEMENT HOSPITALIER
      En cas de cardiomégalie, d’insuffisance cardiaque ou d’hypotension artérielle (dans la mesure où celle-ci n’est pas liée à une hypovolémie et (ou) à une insuffisance cardiaque), le traitement ne devra être administré qu’à l’hôpital.
    3. ANESTHESIE GENERALE
      Au cours de l’anesthésie générale, le diltiazem entraîne généralement une baisse modérée de la pression artérielle et des résistances vasculaires systémiques, et un léger ralentissement de la fréquence cardiaque. Les anesthésiques halogénés étant susceptibles de produire les mêmes modifications de ces paramètres, leur effet peut être additif à celui du diltiazem. Leur dose doit être adaptée à la réponse hémodynamique.
      L’effet hypotenseur du produit doit rendre très prudent vis-à-vis de l’utilisation simultanée de dérivés nitrés par voie IV pendant l’anesthésie.
    4. ALLAITEMENT
      Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l’allaitement lors d’un traitement par le diltiazem est à éviter.

    1. DYSFONCTIONNEMENT SINUSAL
      Non appareillé.
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    3. FIBRILLATION AURICULAIRE
      Fibrillations ou flutters auriculaires avec syndrome de pré-excitation ventriculaire surtout si la période réfractaire de la voie accessoire est courte.
    4. FLUTTER AURICULAIRE
      Fibrillations ou flutters auriculaires avec syndromes de pré-excitation ventriculaire surtout si la période réfractaire de la voie accessoire est courte.
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Associée à une hypovolémie et/ou à une insuffisance cardiaque.
    6. CHOC CARDIOGENIQUE
    7. INSUFFISANCE VENTRICULAIRE GAUCHE
      Avec stase pulmonaire.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiquées par mesure de prudence :
      – Dantrolène (perfusion) : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
      L’association d’un antagoniste calcique et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
      2 / Associations déconseillées :
      – Esmolol (en cas d’altération de la fonction ventriculaire gauche) : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
      – Amiodarone : risque de bradycardie et de bloc auriculoventriculaire. Si l’association se révèle indispensable, ne la réaliser que sous contrôle clinique et ECG continu.
      – Antiarythmiques : le diltiazem ayant des propriétés antiarythmiques, sa coprescription avec d’autres antiarythmiques est déconseillée du fait de l’augmentation possible des effets indésirables cardiaques par effets additifs. L’association du diltiazem à un autre antiarythmique est très délicate, nécessitant une surveillance clinique et ECG étroite.
    9. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE

    Traitement

    Le tableau clinique de l’intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu’au collapsus, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, et des troubles de la conduction auriculoventriculaire.
    Le
    traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : diurèse osmotique.
    Les antidotes proposés sont : l’atropine, le glucagon, l’adrénaline, voire le gluconate de calcium.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie intraveineuse (intraveineuse directe ou perfusion).
    L’emploi du diltiazem en perfusion est préconisé pendant la période péri-opératoire au cours de l’anesthésie des patients coronariens, qu’ils aient ou non reçu un traitement
    anti-angineux antérieur (dérivés nitrés, bêtabloquants, inhibiteurs calciques) .
    Pendant la période pré-opératoire, il est généralement recommandé de poursuivre l’administration des traitements anti-angineux préalablement utilisés, jusque dans les
    heures qui précèdent l’intervention. L’utilisation du diltiazem IV pendant l’intervention ne doit pas faire modifier ces règles de prescription.
    Au cours de l’anesthésie du coronarien : au moins trente minutes avant l’induction anesthésique, injection
    intraveineuse directe en deux minutes de zéro milligramme quinze (0.15) par kilogramme, suivie d’une perfusion constante de zéro milligramme deux (0.2) à zéro milligramme trois (0.3) par kilogramme et par heure.
    Le traitement doit être maintenu dans la
    période post-opératoire en particulier durant le réveil et le réchauffement du patient. Au mieux, le traitement par voie intraveineuse doit être poursuivi jusqu’à ce que le relais par le traitement anti-angineux oral antérieur soit à nouveau possible.


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