DEXTRAN CLIN Sol inj (arrêt de commercialisation)
DEXTRAN CLIN Sol inj (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 306 CB
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : CLIN-MIDYProduit(s) : DEXTRAN CLIN
Evénements :
- octroi d’AMM 16/2/1951
- mise sur le marché 15/7/1951
- arrêt de commercialisation 1/11/1989
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 303018-3
1
flacon(s)
500
ml
verreEvénements :
- inscription SS 2/1/1962
- agrément collectivités 12/1/1962
- arrêt de commercialisation 1/11/1989
- radiation SS 4/9/1991
- radiation collectivités 4/9/1991
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : aucune liste
Prix public TTC : 62.50 F
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- DEXTRAN 70 6 g
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- HYDROXYDE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- SUBSTITUT DU PLASMA (principale)
Bibliographie : Classe ATC : B05A-A05.
De poids moléculaire moyen égal à 70 000, le Dextran accroît de façon rapide mais transitoire, le volume plasmatique et la pression oncotique. Diminution de l’hyperadhésivité et l’hyperagrégabilité plaquettaires le Dextran clin possède une pression oncotique voisine de celle du plasma sanguin.
La viscosité sanguine globale n’est pas sensiblement modifiée après perfusion de Dextran clin.
-
Restauration de la volémie au cours des chocs hémorragiques, traumatiques, opératoires, des chocs au cours des brûlures graves, des chocs toxi-infectieux.
- REACTION ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
- MALAISE
- VERTIGE
- ERYTHEME
- URTICAIRE
- RASH
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
Arrêt immédiat de la perfusion, vasopresseurs, remplissage vasculaire, antihistaminiques, corticoïdes, oxygénothérapie. - HEMORRAGIE (EXCEPTIONNEL)
Pendant plusieurs jours, corrigées par la transfusion de sang total.
- HYPERSENSIBILITE
Perfuser lentement les premiers millilitres pour déceler toute réaction d’hypersensibilité.
Des accidents anaphylactoïdes ont été très rarement observés chez des sujets n’ayant pas eu de perfusion antérieure de substitut.
La réaction survient en général en tout début de la perfusion.
Il est donc recommandé d’exercer une surveillance attentive au cours des premières minutes. En effet, si l’arrêt de la perfusion est immédiat, les signes de collapsus régressent spontanément. - INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
La posologie sera prudente en raison du risque d’accumulation du produit et une surveillance rigoureuse de la diurèse et de la fonction rénale s’impose. - RECOMMANDATION
Dans la mesure du possible, prélever les échantillons de sang destinés au groupage du malade avant le début de la perfusion de Dextran (risque d’interférence pour la détermination des groupes sanguins) .
- HYPERSENSIBILITE AU DEXTRAN
- TROUBLES DE LA COAGULATION
Troubles marqués de la coagulation, anomalies qualitatives ou quantitatives des thrombocytes. - SURCHARGE CIRCULATOIRE
- INFLATION HYDRIQUE
Traitement
– Néant dans les conditions normales d’emploi.
– En cas de perfusion de quantité excessive ou de débit trop rapide, possibilité d’hypervolémie et de manifestations oedémateuses (oedème pulmonaire) .
Chez les malades présentant une insuffisance rénale
modérée il n’y a pas de risque d’accumulation du Dextran (qui est progressivement transformé en glucose puis en co2) ; par ailleurs, le Dextran de poids moléculaire 70 000 est dénué de toxicité générale et rénale.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – SOUS-CUTANEE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Cinq cents à mille millilitres par jour.
.
Posologie Particulière :
– Chocs hémorragiques, traumatiques, opératoires : cinq cents à mille cinq cents millitres à administrer le plus précocement possible; ne pas dépasser vingt
millilitres par kilogramme et par vingt quatre heures. La durée de perfusion peut varier entre dix minutes et deux heures pour un flacon de cinq cents millilitres en fonction de l’urgence.
– Brûlures graves : cent millilitres par un pour cent de surface
de brûlée chez l’adulte de soixante quinze kilogrammes en deux perfusions intra-veineuse, par vingt quatre heures.
– Toxicose du nourrisson : vingt à trente millilitres par kilogramme par jour en administration fractionnée pendant deux à trois
jours.
.
.
Mode d’Emploi:
– La dose quotidienne ne doit pas dépasser vingt millilitres par kilogramme de poids corporel.
– Adapter la posologie à l’état cardiovasculaire du malade.
– Eviter les perfusions abondantes, supérieures à un litre par vingt
quatre heures, et répétées, notamment chez les patients âgés, en raison du risque d’insuffisance rénale aigüe oligo-anurique.
– Ne pas utiliser un flacon dont la solution serait trouble ou présenterait un depôt. En revanche, le Dextran peut présenter
des variations de couleur allant du jaune très pâle au jaune paille.
Ces variations sont dûes à la nature même du produit qui, comme la plupart des hydrates de carbone, peut légèrement se colorer au moment de la stérilisation. Cette coloration n’est pas
un indice d’altération du produit.
– Perfuser lentement les premiers millilitres pour déceler toute réaction d’hypersensibilité.
– La quantité et le débit de la perfusion doivent être adaptés à l’état clinique constaté. En règle, le débit ne doit pas
dépasser soixante gouttes par minute, sauf besoin impératif.
Remarque : le Dextran clin peut être utilisé sans réchauffement préalable. Il peut être administré quel que soit le groupe sanguin du malade.