PROGYNOVA 2 mg comprimé enrobé

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PROGYNOVA 2 mg comprimé enrobé

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – VNL 7128
    code expérimentation – SH 743


    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : PROGYNOVA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/10/1970
    2. publication JO de l’AMM 7/3/1971
    3. mise sur le marché 17/9/1980
    4. validation de l’AMM 13/8/1997
    5. rectificatif d’AMM 31/1/2001

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 318922-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 28/4/1971


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 27.30 F

    Prix public TTC : 43.30 F

    TVA : 5.50 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 318923-9

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/4/1992


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 81.68 F

    Prix public TTC : 129.50 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      Le principe actif (17- bêta-estradiol) est de structure identique à celle de l’hormone humaine, la micronisation permet d’améliorer sa biodisponibilité.
      Administrés per os, les estrogènes naturels (ou conjugués) peuvent présenter des risques métaboliques et thromboemboliques : modification de la synthèse lors du premier passage hépatique de protéines synthétisées par le foie : une augmentation des triglycérides, des VLDL, du HDL, une diminution du LDL, ainsi qu’une augmentation de l’angiotensinogène peuvent être observées. Dans certaines études, une diminution de l’antithrombine III est notée.
      Certaines études épidémiologiques anglo-saxonnes, réalisées avec des estrogènes naturels conjugués, suggèrent une moindre morbidité coronarienne chez les femmes recevant une estrogénothérapie substitutive.
      Toutefois, en raison des effets hépatiques sus-cités, il convient de prendre en compte les risques métaboliques et thromboemboliques éventuels.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Le valérate d’estradiol est rapidement et complètement absorbé. L’ester stéroïdien est scindé en estradiol et en acide valérique au cours de l’absorption et du premier passage hépatique. En même temps, l’estradiol est largement métabolisé, en estrone, estriol et sulfate d’estrone.
      Les concentrations maximales d’estradiol dans le plasma sont généralement atteintes 4 à 6 heures après la prise du comprimé. Par rapport à une dose unique, des taux sériques approximativement deux fois plus élevés sont observés après administration de doses multiples.
      Après interruption d’un traitement par Progynova 2 mg, les valeurs de base de l’estradiol et de l’estrone avant traitement sont atteintes en 2 à 3 jours. L’estradiol se lie à l’albumine et à la sex hormone-binding globulin (SHBG). La proportion d’estradiol non liée dans le plasma est d’environ 1 à 1,5 % et celle liée à la SHBG de 30 à 40 %.
      Après clivage de l’ester du valérate d’estradiol exogène, le métabolisme du produit suit les étapes de biotransformation de l’estradiol endogène. La clairance métabolique de l’estradiol a été estimée à environ 30 ml/min/kg. Les métabolites de l’estradiol sont excrétés avec une demi-vie d’environ un jour pour environ 90 % par les reins et pour environ 10 % par la bile.
      L’estradiol et ses métabolites ne sont excrétés dans le lait qu’en quantités minimes. Après administration orale de valérate d’estradiol, environ 3 % de l’estradiol devient biodisponible.

    1. ***
      – Correction des carences estrogéniques notamment liées à la ménopause naturelle ou artificielle, dans le cadre d’un cycle artificiel en association avec un traitement progestatif : troubles vasomoteurs (bouffées vasomotrices), troubles trophiques génito-urinaires (atrophie vulvovaginale, dyspareunie, incontinence d’urine) et troubles psychiques (troubles du sommeil, asthénie…).
      – Prévention de la perte de masse osseuse par carence estrogénique primitive ou secondaire.
      – Amélioration de la glaire cervicale.
    2. TROUBLE DE LA MENOPAUSE
    3. CARENCE EN ESTROGENES
    4. OSTEOPOROSE(PREVENTION)

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait :
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait :
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait :
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne.
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait :
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Par exemple, augmentation d’un fibrome.
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait :
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait :
      Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. GALACTORRHEE (RARE)
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire.
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait :
    8. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      Persistante.
      Signe d’hypoestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    9. CEPHALEE (FREQUENT)
      Banale, migraine.
      Signe d’hypoestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    10. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      Persistante.
      Signe d’hypoestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    11. INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    12. NAUSEE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    13. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    14. CRAMPE ABDOMINALE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    15. FLATULENCE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    16. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    17. IRRITABILITE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    18. OEDEME (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    19. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais
      généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    20. METRORRAGIE
      Devant faire rechercher une pathologie sous-jacente en particulier de l’endomètre.
    21. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    22. CHLOASMA
      Ou mélasme qui peut être persistant.
    23. LITHIASE BILIAIRE
      Le risque d’affections de la vésicule biliaire (en particulier lithiase biliaire) augmente chez les femmes recevant des estrogènes après la ménopause.

    1. MISE EN GARDE
      – Traitement prolongé :
      Les risques de cancer de l’endomètre augmentent lors d’administrations isolées et prolongées d’estrogènes, il est donc hautement recommandé d’associer un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      – Surveillance du traitement :
      Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complets (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Un examen des seins et/ou une mammographie seront également réalisés si nécessaire en fonction de chaque patiente.
      – Risque de cancer du sein :
      Les résultats d’une métaanalyse de 51 études épidémiologiques montrent que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez des femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cette augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement et revient à la normale de manière progressive au cours des 5 années qui suivent l’arrêt du THS.
      Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent plus localisé et donc de meilleur pronostic que celui de femmes non traitées par THS.
      Entre 50 et 70 ans, environ 45 femmes pour 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge. Dans cette tranche d’âge, chez les femmes traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      – Risque d’accidents thrombo-emboliques :
      Des études de cas-témoins ont montré que le traitement hormonal substitutif (THS) est associé à un risque accru d’accidents thrombo-emboliques veineux, de 1 cas par an pour 10000 femmes dans la population générale, à 2 à 3 cas par an pour 10000 femmes sous THS.
      – Intolérance au lactose et au fructose :
      Tenir compte de la présence de lactose en cas de galactosémie congénitale, d’un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, d’un déficit en lactase.
      Tenir compte de la présence de saccharose en cas d’intolérance au fructose, d’un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou d’un déficit en sucrase-isomaltase.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement oestrogénique ; les contrôles porteront essentiellement sur : sein, appareil génital, frottis cervico-vaginaux, tension artérielle, poids, bilan lipidique, glycémie.
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de l’accident vasculaire cérébral lié à l’athérosclérose et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
      –accidents ischémiques cérébraux liés à l’athérosclérose.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    5. ACCIDENTS OCULAIRES D’ORIGINE VASCULAIRE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    6. OBESITE
      – en raison du risuqe thrombotique veineux
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      -Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
      En cas d’intervention programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant.
    9. DIABETE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas, en particulier en cas de diabète compliqué par une microangiopathie.
    10. HYPERTRIGLYCERIDEMIE
      Il est nécessaire de vérifier l’absence d’augmentation notable sous traitement.
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée.
    11. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    12. ENDOMETRIOSE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    13. HYPERPLASIE UTERINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    14. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    15. TUMEUR BENIGNE DU SEIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    16. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    17. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      A prolactine.
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    18. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    19. CHOLESTASE
      Récurrente.
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    20. PRURIT GRAVIDIQUE(ANTECEDENTS)
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    21. INSUFFISANCE RENALE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    22. EPILEPSIE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    23. ASTHME
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    24. CANCER DU SEIN (ANTECEDENTS FAMILIAUX)
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    25. TROUBLES HEPATIQUES
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    26. OTOSPONGIOSE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    27. GROSSESSE
      Ce médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
      En clinique, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
      En conséquence, la découverte d’une grossesse exposée par mégarde aux estrogènes (ou aux estroprogestatifs) ne justifie pas l’interruption de celle-ci.

    1. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE
      – Accident thromboembolique veineux en évolution.
      – Accident thrombotique artériel en évolution (notamment coronarien ou cérébral).
    2. CANCER DU SEIN
      Cancer estrogéno-dépendant connu ou suspecté.
    3. CANCER DE L’UTERUS
      Cancer estrogéno-dépendant connu ou suspecté.
    4. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
    5. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
    6. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    7. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
      Veineux récents et documentés.
    8. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. OEDEME
    3. ANXIETE
    4. IRRITABILITE

    Traitement

    Les effets d’un surdosage sont généralement une sensation de
    tension mammaire, un gonflement abdomino-pelvien, une anxiété, une irritabilité. Ces signes disparaissent à l’arrêt du traitement ou lorsque la dose est diminuée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie est fonction de chaque cas individuel ; habituellement, 1 comprimé par jour.
    En fonction de l’évolution clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de tension des
    seins, d’une irritabilité indique en général que la dose est trop élevée et doit être abaissée.
    Si la dose choisie n’a pas corrigé les symptômes de déficit estrogénique, il faut l’augmenter.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être
    ajouté au moins 12 jours par cycle pour s’opposer au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
    Progynova 2 mg peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    -discontinu (de façon cyclique), pendant 20 à 25 jours, suivis
    d’un intervalle libre de tout traitement de 5 à 6 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître ;
    – continu, sans aucune période d’arrêt du traitement.
    Un traitement continu, non cyclique, peut être indiqué chez les
    femmes hystérectomisées dans le cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins 12 jours par cycle pour
    s’opposer au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
    Le traitement séquentiel par des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    – si le traitement est administré de façon continue, il est recommandé de prendre le
    progestatif au moins 12 jours chaque mois. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle ;
    – si le traitement est administré de façon discontinue, le progestatif sera administré durant au moins les 12
    derniers jours du traitement par l’estradiol.
    Dans les deux cas, des saignements peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
    Le rapport bénéfice/risque devra être réévalué à intervalles réguliers (tous les 6 mois) pour adapter ou
    arrêter le traitement si nécessaire :
    – pendant toute la durée du traitement par Progynova 2 mg ou
    – lors du passage (switch) d’un autre traitement hormonal à Progynova 2 mg.


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