AMIKLIN 250 mg poudre et solvant pour solution injectable (Hôp)

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AMIKLIN 250 mg poudre et solvant pour solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – VNL 10588


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : AMIKLIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/3/1976
    2. mise sur le marché 15/5/1976
    3. publication JO de l’AMM 5/11/1976
    4. rectificatif d’AMM 19/6/2000
    5. rectificatif d’AMM 11/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 554443-7

    20
    ampoule(s) de solvant
    2
    ml
    verre

    20
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 18/8/1976
    2. agrément collectivités 10/12/1976


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 12
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 785.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (AUTRE AMINOSIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01G-B06.
      Antibiotique antibactérien de la famille des aminosides :
      Spectre d’activité antibactérienne :
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistances :
      S < ou = 8 mg/l et R > 16 mg/l.
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
      1) Espèces sensibles :
      . Aérobies à Gram positif :
      – Corynebacterium,
      – Listeria monocytogenes,
      – Nocardia asteroïdes,
      – Staphylococcus méti-S,
      . Aérobies à Gram négatif :
      – Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii),
      – Branhamella catarrhalis,
      – Campylobacter,
      – Citrobacter freundii,
      – Citrobacter koseri,
      – Enterobacter aerogenes (fréquence de résistance acquise en France : 20 – 40 %),
      – Enterobacter cloacae,
      – Escherichia coli,
      – Haemophilus influenzae,
      – Klebsiella (fréquence de résistance acquise en France : 0 -20%),
      – Morganella morganii,
      – Proteus mirabilis,
      – Proteus vulgaris,
      – Providencia rettgeri,
      – Providencia stuartii,
      – Pseudomonas aeruginosa (fréquence de résistance acquise en France : 5 -20%),
      – Salmonella,
      – Serratia (fréquence de résistance acquise en France : 5 -15%),
      – Shigella,
      – Yersinia,
      . Autres :
      Mycobactéries.
      2) Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram négatif :
      – pasteurella.
      3) Espèces résistantes
      . Aérobies à Gram positif :
      – Entérocoques [1],
      – Staphylococcus méti-R [2],
      . Aérobies à Gram négatif :
      Alcaligenes denitrificans,
      – Burkholderia,
      – Flavobacterium sp.
      – Stenotrophomonas maltophilia,
      – Streptococcus,
      . Anaérobies
      Bactéries anérobies strictes
      . Autres
      – Chlamydiae,
      – Mycoplasmes,
      – Rickettsies.
      [1] ] Dans certaines indications, l’amikacine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à l’amikacine (30 – 80 % des souches).
      [2] La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des Staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Amiklin est un antibiotique injectable.
      Distribution :
      -administration intramusculaire
      – Chez le sujet aux fonctions rénales normales, une injection IM de 7,5 mg/kg (500 mg chez l’adulte) donne un pic sérique de 20 microg/ml au bout d’une heure.
      -administration intraveineuse
      – L’administration d’une dose de 7,50 mg/kg en perfusion IV continue de 30 min entraîne une concentration sérique de 38 microg/ml à la fin de la perfusion.
      chez le volontaire sain, l’administration d’une dose de 15 mg/kg en perfusion IV continue de 30 minutes entraîne une concentration sérique d’environ 77 microg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 47microg/ml et 1 microg/ml, 1 heure et 12 heures après.
      -chez les sujets âgés présentant une clairance moyenne de la créatinine de 64 ml/mn, l’administration d’une dose de 15 mg/kg en perfusion IV de 30 minutes en trîne une concentration sérique de 55 microg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 5,4 microg/ml et 1,3 microg/ml, 12 h et 24 heures après.
      Lors d’études à doses multiples, aucun phénomène d’accumulation n’a été montré chez les sujets à fonction rénale normale ayant reçu des doses uniques et quotidiennes de 15 à 20 mg/kg.
      – La demi-vie sérique est en moyenne de 2 h.
      – Le volume apparent de distribution (VAD) est de 24 litres, soit 28 % du poids corporel.
      – Après injection parentérale, l’amikacine diffuse rapidement dans l’organisme :
      – on note un passage d’environ 10 à 20 % de la concentration sérique à travers les méninges saines, pourcentage qui peut atteindre 50 % lorsque les méninges sont enflammées ;
      – l’amikacine se retrouve également à des taux thérapeutiques dans la cavité péritonéale, le liquide pleural et les sécrétions bronchiques (10 à 20 % des taux sériques) ;
      – la diffusion à travers la barrière placentaire est importante.
      Des taux atteignant 20 % des taux maternels ont été trouvés dans le sang foetal et dans le liquide amniotique ;
      – la liaison aux protéines est inférieure à 10 %
      Excrétion :
      – L’élimination de l’amikacine se fait essentiellement par voie rénale et sous forme active (filtration glomérulaire). Plus de 90 % de la dose injectée est retrouvée dans les urines de 24 h.
      Pour une dose de 7,5 mg/kg on obtient un taux urinaire d’environ 800 microg/ml dans les urines de 6 heures.
      – Parallèlement à cette élimination urinaire, il existe une très faible élimination biliaire.
      dialyse: le pourcentage d’extraction par le rein artificiel est de l’ordre de 55 %.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’Amikacine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées :
      aux infections à bacilles gram – définis comme sensibles, notamment dans leurs manifestations rénales et urologiques.
      L’association de l’Amikacine avec un autre antibiotique pourra être justifiée dans certaines infections à germes sensibles en se basant sur les données bactériologiques en particulier dans leurs manifestations :
      – rénales, urologiques et génitales
      – septicémiques et endocardiques
      – méningées (en y adjoignant un traitement local)
      – respiratoires
      – cutanées (staphylococcie cutanée maligne de la face)
      – articulaires.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. TOXICITE RENALE
      Ce médicament appartient à la famille des aminosides.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      TROUBLES DE L’HEMODYNAMIQUE

      Peut aussi être en rapport avec une insuffisance rénale antérieure ou l’association à des produits réputés néphrotoxiques.

    3. TOXICITE AUDITIVE
    4. ATTEINTE COCHLEO-VESTIBULAIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      INSUFFISANCE RENALE PREEXISTANTE

      Favorisée notamment par l’insuffisance rénale fonctionnelle des sujets âgés ou par une association à des produits ototoxiques.

    5. REACTION ALLERGIQUE
      Régresse à l’arrêt du traitement.
    6. RASH
    7. URTICAIRE

    1. ATTEINTE AUDITIVE
      Anomalie vestibulaire et cochléaire.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      N’utiliser Amiklin qu’en cas de stricte nécessité et adapter la posologie en fonction de la clairance à la créatinine.

      Surveillance rénale et auditive.

      Contrôle sérique de l’antibiotique si possible.
    3. SUJET AGE
      Compte tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l’ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
    5. TRAITEMENT ITERATIF
    6. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Prévenir l’anesthésiste réanimateur de la prise du médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX AMINOSIDES
    2. MYASTHENIE
    3. ASSOCIATION AUX AMINOSIDES (absolue)
      en cas d’administration simultanée, risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      -Polymyxines (voie parentérale)
      addition des effets néphrotoxiques
      si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.

      _Toxine botulique
      risque d’augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme)
      utilser un autre antibiotique.

    5. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une atteinte de l’appareil cochléovestibulaire et de la fonction rénale sur plusieurs espèces.
      En clinique, quelques cas d’atteinte cochléo-vestibulaire ont été décrits avec certains aminosides.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossessse.
      Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseillr une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée (oreilles, reins)
      Dans le cas ou la prescription d’un aminoside par voie systémique apparaît indispensable, l’adaptation posologique se fera en fonctin du poids et de la fonction rénale de la patiente.
    6. ALLAITEMENT
      Le passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible.
      L’absorption de ces substances par le tractus digestif du nouveau-né à erme est cionsidérée comme négligeable.
      leur présence dans l’intestin du nouveau-né à terme peut provoquer une destruction de la flore digestive et entrîner la survenue de candidoses ou de diarrhées.
      De plus, l’otonéphrotoxicité constitue un risque potentiel supplémentaire.
      En conséquence, en cas de prescription de ce médicament, l’allaitement est déconseillé.

    Traitement

    En cas de surdosage ou de réactions toxiques, une hémodialyse ou une dialyse péritonéale permettra une élimination accélérée de l’Amiklin.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – SOUS-CUTANEE

    – 4 – INTRATHECALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Chez le sujet aux fonctions rénales normales:
    – Voie intramusculaire:
    . Enfant:
    quinze milligrammes par kilo et par jour pouvant être répartis en:
    * sept milligrammes cinq (7,5 mg) par kilo deux fois par jour,
    * cinq milligrammes par
    kilo trois fois par jour.
    . Nourrisson:
    quinze milligrammes par kilo et par jour, sous contrôle des taux sériques de l’antibiotique.
    Depuis la mise à disposition des aminosides, il a été montré qu’il était possible, par la même posologie quotidienne, de
    réduire le nombre d’administrations. Classiquement, le nombre d’injections était de 3 par jour, notamment pour les posologies maximales, parfois de 2 par jour.L’expérience acquise indique qu’en général le nombre d’injection est de 2 voire 1seule par
    jour.

    La dose quotidienne peut être administrée en une injection quotidienne (IM ou perfusion lente):
    -chez les patients de moins de 65 ans,
    -chez les patients à fonction rénale normale,
    lorsque le traitement n’excède pas dix jours,
    -en l’absence de
    neutropénie,
    à l’xclusion des infections à germes gram positif
    -pour des infections à germes gram négatif à l’exclusion des pseudomonas et des serratia.
    Dans ces circonstances, une efficacité au moins identique et une tolérance parfois meilleure ont été
    démontrées avec une injection quotidienne par rapport aux modalités classiques.
    Dans les autres cas, l’administration biquotidienne de la dose usuelle est le plus souvent recommandée, en dehors de l’insuffisance rénale qui implique le maintien des
    mesures habituelles
    les dosages plasmatiques sont utiles lorsque le traitement doit dépasser 7 à 10 jours; une concentration résiduelle inférieure à 5 microg/ml indique que le rythme d’administration choisi est adapté aux capacités d’épuration du
    patient.
    – Perfusion intraveineuse lente:
    -enfants et adultes
    La dose quotidienne est la même qu’en cas d’administration par voie intramusculaire. Elle est également répartie en 1,deux ou trois perfusions.
    -nnés à terme et nourrissons:
    15 mg/kg/jour,
    sous contrôle des taux sériques de l’antibiotique.
    En cas d’infection gravissime, la dose journalière peut être portée exceptionnellement à 1,5 g chez l’adulte et la surveillance des fonctions rénales et auditive doit être renforcée.
    – Voie
    sous-cutanée:
    Amiklin peut être administré par voie sous cutanée à la même posologie que pour la voie intramusculaire.
    – Voie intrarachidienne:
    Amiklin peut être administré par voie intrarachidienne à la posologie de zéro milligramme cinq (0,5 mg) par
    kilo, à raison d’une injection toutes les quarante huit heures, répétées trois à quatre fois après stérilisation du liquide céphalorachidien.
    .
    .
    Posologie Particulière:
    – Chez l’insuffisant rénal:
    il est indispensable de procéder à un ajustement de la
    posologie, de surveiller, de façon régulière, les fonctions rénale, cochléaire et vestibulaire, et de pratiquer, dans toute la mesure du possible, des dosages sériques de contrôle.
    Les valeurs de la créatinine sérique ou de la clairance de la créatinine
    endogène sont les meilleurs tests pour apprécier l’état de la fonction rénale et procéder à une adaptation de la posologie.
    La posologie doit être adaptée au degré de l’atteinte rénale en en espacant et/ou en réduisant les doses.
    L’une des méthodes
    proposées est de calculer l’intervalle entre les injections en tenant compte du taux de la créatininémie qui devra être déterminé régulièrement en cours de traitement afin de pouvoir adapter fidèlement la posologie aux variations de la fonction
    rénale.
    Pratiquement, on commencera par une dose de charge de sept milligrammes cinq (7,5 mg) par kilo que l’on répètera, en sachant que l’intervalle de temps t’ entre chaque injection sera égal à 3 t 1/2; la valeur de t1/2 étant donnée par la relation:
    t 1/2 (heures) égal 0,3 x cr mg/l), par exemple pour une créatininemie à quarante milligrammes par litre nous aurons:
    t 1/2 (heure) = 0,3 x 40 = 12 heures, t’ = 3 t 1/2 = 3 x 12 = 36 heures.
    Si t’ est supérieur ou égal à quarante heures, changer de
    schéma et faire demi-dose toutes les t 1/2.
    – Chez l’hémodialysé: après une dose de charge de cinq à sept milligrammes cinq (7,5 mg) par kilo, déterminer les doses à administrer après chaque séance, en tenant compte des concentrations sériques.
    .
    .
    Mode
    d’Emploi:
    – Perfusion intraveineuse lente: Amiklin doit être dilué dans une solution de chlorure de sodium ou de glucosé isotonique.
    La perfusion devra être administrée durant une période de trente minutes à une heure.
    En perfusion intraveineuse:
    l’amikacine est stable pendant 24 heures dans les solutions suivantes:
    -solution salée isotonique à 0,9 %
    -solution glucosée isotonique à 5%
    -solution glucosée à 10 %.

    – Amiklin ne doit pas être administré par voie intraveineuse
    directe.

    Incompatibilité Physico-Chimique:
    Eviter de mélanger l’Amiklin dans un même flacon ou une même seringue avec un autre médicament, en particulier avec un antibiotique de la famille des bêta-lactamines.


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