LYPTOCODINE ADULTES sirop (arrêt de commercialisation)
LYPTOCODINE ADULTES sirop (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/10/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SIROP
Usage : adulte
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : MONOTProduit(s) : LYPTOCODINE
Evénements :
- octroi d’AMM 6/9/1962
- mise sur le marché 31/10/1962
- validation de l’AMM 20/8/1996
- arrêt de commercialisation 2/3/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 306350-9
1
flacon(s)
180
ml
verre
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- PHOLCODINE 0.025 g
1 cuillère à soupe (15 ml) contient 5 mg de pholcodine. - CODEINE CAMSILATE 0.075 g
Quantité correspondant à 0.04222 g de codéine.
1 cuillère à soupe (15 ml) contient 8 mg de codéine.
- BAUME DE TOLU EXTRAIT POUR SIROP excipient
- SORBITOL excipient
- BLEU PATENTE V colorant (excipient)
- JAUNE DE QUINOLEINE colorant (excipient)
- SACCHAROSE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R05D-A20.
– Camsylate de codéine : alcaloïde de l’opium, antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
– Pholcodine : dérivé morphinique, antitussif d’action centrale. Son action dépressive sur les centres respiratoires est moindre que celle de la codéine.
– Ce médicament contient des dérivés terpéniques qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.
* Propriétés pharmacocinétiques :
– Codéine :
* Le temps d’obtention du pic de concentration plasmatique est de l’ordre d’une heure.
* Métabolisme hépatique.
* Environ 10% de la codéine est déméthylée et transformée en morphine dans l’organisme.
* Demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).
* Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
– Pholcodine :
La pholcodine est complètement absorbée après administration orale.
L’élimination s’effectue principalement dans les urines et 30 à 50% de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée.
- ***
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes. - TOUX SECHE
- CONSTIPATION
- SOMNOLENCE
- VERTIGE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- BRONCHOSPASME (RARE)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
- DEPENDANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUESAux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
- SYNDROME DE SEVRAGE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENTAux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
En raison de la présence de dérivés terpéniques et en cas de non respect des doses préconisées : possibilité d’agitation et de confusion chez les sujets âgés. - CONFUSION MENTALE
Condition(s) Exclusive(s) :
SUJET AGE
FORTES DOSESEn raison de la présence de dérivés terpéniques et en cas de non respect des doses préconisées : possibilité d’agitation et de confusion chez les sujets âgés.
- MISE EN GARDE
– Titre alcoolique :
Attention le titre alcoolique de ce médicament est de 0.5% (V/V) soit 67 mg d’alcool par cuillère à soupe.
– Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.
– Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.
– Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
– Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
– Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
– Sportifs :
L’attention des sportifs sera attirée sur l fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
– Cette spécialité contient des dérivés terpéniques qui ont pu entraîner à doses excessives des accidents neurologiques à type de convulsions chez le nourrisson et chez l’enfant. Respecter les posologies et la durée de traitement préconisées. - ANTECEDENTS COMITIAUX
Tenir compte de la présence de dérivés terpéniques. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE
Prudence car elle pourrait être majorée. - ALCOOL
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée. - DIABETE
En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte dans la ration journalière de la teneur en saccharose : 7.8 g par cuillère à soupe. - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine ou de pholcodine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées de codéine ou de pholcodine, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse. - ALLAITEMENT
– En cas d’allaitement, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament du fait :
. de l’absence de données cinétiques sur le passage des dérivés terpéniques dans le lait,
. et de leur toxicité neurologique potentielle chez le nourrisson. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- TOUX DE L’ASTHMATIQUE
- ANTECEDENTS EPILEPTIQUES
- ALLAITEMENT
La codéine et la pholcodine passent dans le lait maternel; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
Traitement
Lié à la codéine :
– Signes chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée); somnolence, rash, vomissements; prurit; ataxie.
– Signes chez l’enfant (seuil toxique pour la codéine : 2 mg/kg en prise unique) : bradypnée,
pauses respiratoires; myosis; convulsions; flush et oedème du visage; éruption urticarienne, collapsus; rétention d’urine.
– Traitement :
Assistance respiratoire, naloxone en cas d’intoxication massive.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Réservé à l’adulte.
Une cuillère à soupe (quinze millilitres) contient huit milligrammes de codéine base et cinq milligrammes de pholcodine.
Du fait de la présence simultanée de deux antitussifs centraux, codéine et pholcodine, en
l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant un autre antitussif central, la dose quotidienne à ne pas dépasser est de soixante milligrammes de codéine base et de quarante cinq milligrammes pour la pholcodine.
La posologie usuelle chez l’adulte est
de :
Une cuillerée à soupe par prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser quatre cuillerées à soupe par jour.
Les prises devront être espacées de six heures au minimum.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques
jours) et limité aux horaires où survient la toux.
.
.
Posologie particulière :
– Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique :
La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement
être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.