PREPULSID ADULTES 1 mg/ml suspension buvable en flacon

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PREPULSID ADULTES 1 mg/ml suspension buvable en flacon

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/12/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION BUVABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : PREPULSID

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/4/1988
    2. publication JO de l’AMM 17/7/1988
    3. mise sur le marché 15/10/1990

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 330895-1

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 28/12/1988
    2. inscription SS 11/10/1990
    3. agrément collectivités 13/10/1990


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 53.08 F

    Prix public TTC : 70.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    • CISAPRIDE 0.10 g
      Sous forme de 103.9 mg de Cisapride monohydraté.

    Principes non-actifs

    1. STIMULANT DE LA MOTRICITE GASTROINTESTINALE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A03F-A02.
      Le cisapride augmente la motricité gastro – intestinale.
      Le mécanisme d’action du cisapride est essentiellement lié à une stimulation de la libération physiologique d’acétylcholine à partir des terminaisons nerveuses au niveau des plexus myentériques.
      Le cisapride ne stimule pas les récepteurs muscariniques ou nicotiniques et n’inhibe pas non plus l’activité acétylcholinestérasique.
      Le cisapride est dépourvu d’activité bloquante au niveau des récepteurs dopaminergiques aux doses thérapeutiques.
      * Motricité digestive :
      – Oesophage :
      Le cisapride augmente l’activité péristaltique oesophagienne; le cisapride augmente la pression du sphincter inférieur de l’oesophage chez le volontaire sain comme chez le sujet atteint de reflux gastro-oesophagien et améliore la clairance oesophagienne.
      – Estomac :
      Le cisapride augmente la contractilité gastrique et duodénale; le cisapride améliore la vidange gastrique et duodénale.
      – Intestin :
      Le cisapride augmente l’activité propulsive intestinale et accélère le transit de l’intestin grêle et du côlon.
      Le début de l’action pharmacologique du cisapride survient entre 30 et 60 minutes après administration par voie orale.
      * Autres effets :
      En raison de son absence d’effets cholinomimétiques directs, le cisapride n’augmente pas la sécrétion gastrique basale ou stimulée par la pentagastrine.
      En raison de sa faible affinité pour les récepteurs dopaminergiques, le cisapride n’entraîne que rarement des augmentations du taux de prolactine.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Après administration par voie orale chez l’homme, le cisapride est rapidement et complètement absorbé, mais en raison d’un important métabolisme au niveau intestinal et d’un effet de premier passage hépatique, sa biodisponibilité absolue est de 40 à 50%. Le pic plasmatique est atteint entre 1 et 2 heures.
      – La meilleure biodisponibilité est obtenue par une prise de 15 minutes avant un repas. Le cisapride est principalement métabolisé au niveau du cytochrome P450 3A4; il subit un important métabolisme par N-déalkylation oxydative et hydroxylation aromatique. Un des principaux métabolites est le norcisapride. La demi-vie d’élimination plasmatique du cisapride est d’environ 10 heures.
      – L’excrétion s’effectue en proportions presque égales dans les urines et les féces, essentiellement sous forme de métabolites.
      – Entre 5 et 20 mg, la cinétique du cisapride est linéaire.
      A l’état d’équilibre, le niveau des concentrations plasmatiques, mesurées juste avant la première prise et au pic de la dernière dose quotidienne, fluctue entre 10-20 ng/ml et 30-60 ng/ml pour une posologie de 5 mg 3 fois par jour et entre 20-40 ng/ml et 50-100 ng/ml pour 10 mg 3 fois par jour.
      Après administrations répétées, il n’y a pas d’accumulation ni de modification du métabolisme.
      – L’insuffisance rénale n’entraîne pas de modification de la cinétique en dehors de l’accumulation de norcisapride.
      – Chez les insuffisants hépatiques, on peut observer un allongement de la demi-vie d’élimination plasmatique sans modification de la biodisponibilité.
      – Chez les patients âgés, les taux plasmatiques à l’équilibre sont généralement plus élevés (augmentation modérée de la biodisponibilité). Cependant, les doses thérapeutiques sont similaires à celles utilisées chez les patients plus jeunes.

    1. ***
      – Reflux gastro-oesophagien.
      – Oesophagite par reflux gastro-oesophagien.
      – Troubles liés à un retard de l’évacuation gastrique (gastroparésie) .
    2. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
    3. OESOPHAGITE
    4. GASTROPARESIE

    1. QT(ALLONGEMENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POLYMEDICATION
      ANTECEDENTS CARDIAQUES

      Quelques cas ont été rapportés chez des patients polymédiqués, porteurs d’anomalies cardiaques pré-existantes ou de facteurs favorisant la survenue de ce type d’arythmie.

    2. TORSADE DE POINTES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POLYMEDICATION
      ANTECEDENTS CARDIAQUES

      Quelques cas ont été rapportés chez des patients polymédiqués, porteurs d’anomalies cardiaques pré-existantes ou de facteurs favorisant la survenue de ce type d’arythmie.

    3. CRAMPE ABDOMINALE
      Passagère.
    4. BORBORYGME
    5. DIARRHEE
    6. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Occasionnelle.
    7. CEPHALEE
      Légère et passagère, occasionnelle.
    8. SENSATION DE TETE VIDE
      Occasionnelle.
    9. CRISE CONVULSIVE
      Cas isolés.
    10. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Cas isolés.
    11. MICTIONS FREQUENTES
      Cas isolés.
    12. GYNECOMASTIE (RARE)
      Réversible.
    13. GALACTORRHEE (RARE)
      Réversible.
    14. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
      Réversible.

    1. MISE EN GARDE
      – Anomalies cardiaques pré-existantes, troubles du rythme :

      Des cas d’allongement du QT et/ou de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves (notamment torsades de pointes) ont été rapportés chez des patients polymédiqués, porteurs d’anomalies cardiaques pré-existantes ou de facteurs favorisant la survenue de ce type d’arythmie. A ce jour, un lien de causalité avec le cisapride n’est pas établi. Toutefois, la prudence s’impose lors de l’administration du cisapride chez des patients présentant des facteurs favorisant un allongement du QT : QT long congénital, troubles électrolytiques non corrigés (hypokaliémie-hypomagnésémie), traitement par des médicaments susceptibles d’entraîner un allongement du QT.

      – Association avec des anticoagulants oraux :

      La prudence est recommandée en cas d’administration chez des patients traités par des anticoagulants oraux.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Il est recommandé de diminuer de moitié la dose quotidienne. La posologie pourra ultérieurement être adaptée en fonction des effets thérapeutiques et de la tolérance.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Il est recommandé de diminuer de moitié la dose quotidienne. La posologie pourra ultérieurement être adaptée en fonction des effets thérapeutiques et de la tolérance.
    4. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de l’apport en saccharose : 5 ml contient 1 g de saccharose.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. QT LONG
      Congénital connu.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Associations contre-indiquées :
      – Kétoconazole, itraconazole, miconazole et fluconazole, par voie orale ou parentérale :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      Diminution du métabolisme hépatique du cisapride par ces produits.
      – Macrolides (sauf la spiramycine) par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      Diminution du métabolisme hépatique du cisapride par les macrolides.
      – Antiprotéase :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      Diminution du métabolisme hépatique du cisapride par les antiprotéases.
      – Diphémanil :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    4. OCCLUSIONS ORGANIQUES
    5. GROSSESSE
      Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un effet foetotoxique sans effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du cisapride lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation du cisapride est déconseillée pendant la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      L’excrétion du cisapride dans le lait maternel est très faible. Néanmoins, en raison du risque potentiel de toxicité cardiaque du cisapride, son utilisation pendant l’allaitement est déconseillée.

    Signes de l’intoxication :

    1. QT(ALLONGEMENT)
    2. TORSADE DE POINTES

    Traitement

    – Symptômes : un allongement de l’intervalle QT est possible ainsi que des troubles du rythme ventriculaire à type de torsades de pointes.
    – Traitement : en cas de surdosage, l’hospitalisation est nécessaire. Une surveillance clinique et
    électrocardiographique étroite est recommandée; les facteurs favorisant la survenue de torsades de pointes (en particulier hypokaliémie – hypomagnésémie) doivent être recherchés et corrigés.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Une cuillère-mesure contient cinq milligrammes de cisapride.
    En règle générale :
    – reflux gastro-oesophagien : vingt milligrammes par jour, soit deux cuillère-mesures deux fois par jour ou une cuillère-mesure
    quatre fois par jour.
    – oesophagite : quarante milligrammes par jour, soit deux cuillère-mesures quatre fois par jour.
    – troubles liés à un retard de l’évacuation gastrique (gastroparésie) : trente milligrammes par jour, soit deux cuillère-mesures trois
    fois par jour.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Le cisapride sera administré quinze minutes au moins avant les repas, et au coucher lorsqu’une quatrième prise est nécessaire.


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