CURIBRONCHES ADULTES sirop (arrêt de commercialisation)

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CURIBRONCHES ADULTES sirop (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : RECHERCHE THERAPEUTIQUE-SPLENODEX

    Produit(s) : CURIBRONCHES

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/1/1951
    2. mise sur le marché 1/1/1957
    3. arrêt de commercialisation 1/3/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 302724-1

    1
    flacon(s)
    180
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 23/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05F-A02.
      Antitussif d’action centrale : alcaloïde de l’opium dépresseurs des centres respiratoires.
      Expectorant : action due au sulfogaïacol.
      Antispasmodique : action due à la belladone.
      Ce médicament contient des dérivés terpéniques qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.


    1. Proposé dans le traitement symptomatique des toux non productives gênantes lorsque la persistance de celles-ci ne s’avère pas utile à la fonction respiratoire.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Liés à la présence de codeïne et de codethyline :
      – leurs effets indésirables sont comparables à ceux des autres opiacés, mais aux doses thérapeutiques plus rares et plus modérés :
    2. CONSTIPATION
    3. SOMNOLENCE
    4. VERTIGE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. BRONCHOSPASME
    8. REACTION CUTANEE
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    10. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Aux doses habituelles de prescription du produit, le risque de survenue d’effets indésirables de type atropinique est très réduit.
    11. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Aux doses habituelles de prescription du produit, le risque de survenue d’effets indésirables de type atropinique est très réduit.
    12. TACHYCARDIE
      Aux doses habituelles de prescription du produit, le risque de survenue d’effets indésirables de type atropinique est très réduit.
    13. SYNDROME DE SEVRAGE
      Aux doses suprathérapeutiques : risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal qui a été observé chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane.
    14. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      En raison de la présence de dérivés terpéniques et en cas de non respect des doses préconisées : possibilité d’agitation et de confusion chez le sujet âgé.
    15. CONFUSION MENTALE
      En raison de la présence de dérivés terpéniques et en cas de non respect des doses préconisées : possibilité d’agitation et de confusion chez le sujet âgé.

    1. MISE EN GARDE
      – Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.

      – Avant de prescrire traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement étiologique propre (asthme, dilation des bronches, insuffisance ventriculaire gauche qu’elle que soit l’étiologie, embolie pulmonaire, toux du cardiaque, cancer, affections endobronchiques, vérification d’obstacles intrabronchiques); et si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

      – Cette spécialité contient des dérivés terpéniques qui peuvent abaisser le seuil épileptogène. A doses excessives, risque d’accidents neurologiques à type de convulsions, chez le nourrisson et chez l’enfant. Respecter les posologies et la durée de traitement préconisées.
    2. GROSSESSE
      Liée à la présence de codéine : bien qu’une étude prospective américaine ait suggéré l’association entre codéine et malformations mineures, à ce jour, aucun travail n’a confirmé les résultats de cette étude. Cependant, par prudence, il est préférable de ne pas utiliser la codéine pendant le premier trimestre de la grossesse.
    3. ANTECEDENTS COMITIAUX
      Tenir compte de la présence de dérivés terpéniques.
    4. ALLAITEMENT
      – Par prudence, éviter l’administration pendant l’allaitement (quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères de codeïne à dose suprathérapeutiques).

      – en cas d’allaitement, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament du fait :

      . de l’absence de donnée cinétique sur le passage des dérivés terpéniques dans le lait,

      . et de leur toxicité neurologique potentielle chez le nourrisson.
    5. SUJET AGE
      La posologie initiale sera diminuée de 50% et pourra éventuellement être augmentée du quart en fonction de la tolérance et des besoins.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Risque de somnolence.
    7. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de somnolence.
    8. BOISSONS ALCOOLISEES
      Formellement déconseillées pendant le traitement.
    9. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Pourrait être majorée.
    10. DIABETE
      Une cuillère à soupe contient 8.9 g de sucre blanc (saccharose).

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      Liée à l’eau de laurier cerise.
    2. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
      Liée à la codéine.
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      – En règle générale : insuffisance respiratoire quel que soit son degré (en raison de l’effet dépresseur des centres respiratoires et de la nécessité de respecter la toux).
    4. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Liée à la belladone.
    5. RISQUE DE RETENTION URINAIRE
      Liés à des troubles urétro-prostatiques.

    Traitement

    – Symptômes : chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires, somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, odème pulmonaire (rare).
    – Traitement : assistance respiratoire : naloxone.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Adultes : 55 mg de codeïne + codéthyline chlorhydrate/jour, soit, en l’absence de toute autre forme pharmaceutique apportant de la codeïne ou autre antitussif, trois cuillères à soupe/jour en plusieurs prises.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Le
    traitement doit être court : quelques jours
    Surdosage :
    – symptomes : chez l’adulte, dépression aiguë des centres respiratoires, somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, odème pulmonaire (rare).
    Traitement : assistance respiratoire : nalaxone.


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