TOPLEXIL sirop

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TOPLEXIL sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – SPECIA 158 B


    Forme : SIROP

    Usage : adulte, enfant + de 1 an

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THERAPLIX

    Produit(s) : TOPLEXIL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/10/1964
    2. octroi d’AMM 9/1/1974
    3. publication JO de l’AMM 18/2/1976
    4. validation de l’AMM 5/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325445-1

    1
    flacon(s)
    150
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 13/8/1964
    2. agrément collectivités 19/3/1970


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : gobelet doseur

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 12.40 F

    Prix public TTC : 20.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF NON OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05F-B02.
      Oxomémazine :
      Antihistaminique H 1 , phénothiazine à chaîne latérale aliphatique, qui se caractérise par :
      – un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale ;
      – un effet anticholinergique, à l’origine d’effets indésirables périphériques ;
      – un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine, notamment sur la peau, les bronches, l’intestin, et les vaisseaux.
      Guaïfénésine : expectorant.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Les données de pharmacocinétique sur l’oxomémazine font défaut.
      Pour l’ensemble des antihistaminiques, notamment phénothiaziniques, des éléments d’ordre général peuvent être apportés :
      – la biodisponibilité est généralement moyenne ;
      – le cas échéant, le métabolisme peut être intense, avec formation de nombreux métabolites, ce qui explique le très faible pourcentage de produit retrouvé inchangé dans les urines ;
      – la demi-vie est variable mais souvent prolongée, autorisant une seule prise quotidienne ;
      – la liposolubilité de ces molécules est à l’origine de la valeur élevée du volume de distribution.
      Variation physiopathologique : risque d’accumulation des antihistaminiques chez l’insuffisant rénal ou hépatique.


    1. Traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier à prédominance nocturne.

    1. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    2. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    3. EFFET ATROPINIQUE
      effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire ;
    4. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    5. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
    6. VERTIGE
    7. TROUBLE DE LA MEMOIRE
    8. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
    9. ATAXIE
    10. TREMBLEMENT
    11. CONFUSION MENTALE
    12. HALLUCINATION
    13. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      NOURRISSON

      De type : agitation, nervosité, insomnie.

    14. ERYTHEME
    15. ECZEMA
    16. PRURIT
    17. PURPURA
    18. URTICAIRE
    19. OEDEME
      plus rarement oedème de Quincke.
    20. CHOC ANAPHYLACTIQUE
    21. PHOTOSENSIBILISATION
    22. LEUCOPENIE
    23. NEUTROPENIE
    24. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
    25. THROMBOPENIE
    26. ANEMIE HEMOLYTIQUE

    1. MISE EN GARDE
      Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à ce médicament antitussif.

      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. ENFANTS DE MOINS DE 1 AN
      Liées à la présence d’oxomémazine :

      Dans la mesure où les phénothiazines ont été considérées comme d’hypothétiques facteurs de risque dans la survenue de la mort subite du nourrisson, il est recommandé de ne pas les utiliser chez les enfants âgés de moins de un an.
    3. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de somnolence, surtout en début de traitement.
    4. EPILEPSIE
      La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    5. SUJET AGE
      L’oxomémazine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation, une constipation chronique (risque d’iléus paralytique), une éventuelle hypertrophie prostatique.
    6. MORT SUBITE DU NOURRISSON
      Dans la mesure ou les dérivés phénothiaziniques et par extension l’oxomémazine ont été considérés comme d’hypothétiques facteurs de risque dans la survenue de mort subite du nourrisson, il est recommandé de ne pas utiliser chez les enfants à risque âgés de moins d’un an (enfants victimes d’un épisode de mort subite rattrapée ou bien frères et soeurs d’enfants décédés de mort subite inexpliquée).
    7. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      L’oxomémazine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets tachycardisants et hypertenseurs des phénothiazines ;
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      L’oxomémazine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère (en raison du risque d’accumulation).
    9. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      L’oxomémazine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance rénale sévère (en raison du risque d’accumulation).
    10. ENFANT
      En cas d’utilisation chez l’enfant, il convient d’éliminer un asthme bronchique ou un reflux gastro-oesophagien avant d’utiliser l’oxomémazine comme antitussif.
    11. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
    12. EXPOSITION AU SOLEIL
      Compte tenu de l’effet photosensibilisant des phénothiazines, il est préférable de ne pas s’exposer au soleil pendant le traitement.
    13. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (3.7 g par prise de 5 ml et 7.3 g par prise de 10 ml).
    14. GROSSESSE
      La présence d’oxomémazine conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse.

      Aspect malformatif :

      – Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

      – Il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de l’oxomémazine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

      Aspect foetotoxique :

      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).

      Compte tenu de ces données, l’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours du premier trimestre de la grossesse. Il ne sera prescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant, au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.

      Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    15. ALLAITEMENT
      La présence d’oxomémazine conditionne la conduite à tenir pendant l’allaitement.

      Le passage de l’oxomémazine dans le lait maternel n’est pas connu. Compte tenu des possiblités de sédation ou d’excitation paradoxale du nouveau-né et, plus encore, des risques d’apnée du sommeil évoqués avec les phénothiazines, ce médicament est déconseillé en cas d’allaitement.
    16. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.

      Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      et notamment aux antihistaminiques.
    2. ANTECEDENTS D’AGRANULOCYTOSE
      En raison de la présence d’oxomémazine.
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      En raison de la présence d’oxomémazine.
      Risque de rétention urinaire.
    4. GLAUCOME A ANGLE FERME
      En raison de la présence d’oxomémazine.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.

    Traitement

    – Signes d’un surdosage en oxomémazine : convulsions (surtout chez le nourrisson et l’enfant), troubles de la conscience, coma.
    – Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de un an.
    Adulte et enfant de plus de quarante kg (soit douze ans) : dix ml par prise, quatre fois par jour.
    Enfant :
    La posologie quotidienne est fonction du poids de l’enfant (un ml de sirop
    par kg de poids corporel et par jour) soit, à titre indicatif :
    – de dix à vingt kg (soit de un à six ans) : cinq ml par prise, deux à trois fois par jour ;
    – de vingt à trente kg (soit de six à dix ans) : dix ml par prise, deux à trois fois par jour
    ;
    – de trente à quarante kg (soit de dix à douze ans) : dix ml par prise, trois à quatre fois par jour.
    Les prises sont à renouveler en cas de besoin et doivent être espacées de 4 heures minimum.
    Il convient de privilégier les prises vespérales en
    raison de l’effet sédatif, surtout en début de traitement, de l’oxomémazine.
    .
    Mode d’emploi :
    Utiliser le gobelet doseur.


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