BEFIZAL 200 mg comprimés pelliculés

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BEFIZAL 200 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : BEFIZAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/7/1982
    2. publication JO de l’AMM 18/9/1982
    3. mise sur le marché 15/2/1984
    4. rectificatif d’AMM 30/8/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 326217-2

    1
    boîte(s)
    84
    unité(s)
    jaune orangé

    Evénements :

    1. agrément collectivités 3/4/1984
    2. inscription SS 22/10/1985


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 32.93 F

    Prix public TTC : 47.20 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 554117-2

    1
    boîte(s)
    100
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune orangé

    Evénements :

    1. agrément collectivités 3/4/1984


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 32.18 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (FIBRATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-B02.
      Le bézafibrate inhibe la biosynthèse du cholestérol et des acides gras (triglycérides).
      Chez l’homme, en presence d’hyperlipidémie, on observe une baisse du cholestérol et des triglycérides liés aux lipoprotéines de faible densité (VLDLet LDL).
      Chez un sujet hyperlipidémique comme chez le sujet sain, on note une augmentation du cholestérol lié aux lipoprotéines de forte densité (HDL).
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      La biodisponibilité des comprimés est de l’ordre de 90 %.
      Dans le sang, le bézafibrate est fortement lié (95 %) aux protéines plasmatiques d’élimination.
      La demi-vie plasmatique est d’environ 2 heures.
      Le bézafibrate est presque entièrement éliminé par voie urinaire, sous forme inchangée ou sous forme de glycuronide.
      L’élimination du bézafibrate étant réduite en cas d’insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée à la fonction rénale.

    1. ***
      Hypercholestérolémies (type IIa) et hypertriglycéridémies endogènes de l’adulte, isolées (type IV)ou associées (type IIb et III) :
      – lorsqu’un régime adapté assidu s’est avéré insuffisant,
      – d’autant plus que la cholestérolémie après régime reste élevée et/ou qu’il existe des facteurs de risques associés.
      La poursuite du régime est toujours indispensable.
      A l’heure actuelle on ne dispose pas d’essais contrôlés à long terme, démontrant l’efficacité du bézafibrate dans la prévention primaire ou secondaire des complications de l’athérosclérose.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE
    3. HYPERTRIGLYCERIDEMIE

    1. DOULEUR MUSCULAIRE
      Des cas d’atteintes musculaires (myalgies diffuses, sensibilité douloureuse, faiblesse), ainsi que des cas exceptionnels de rhabdomyolyse, parfois sévères, ont été rapportés comme avec d’autre fibrates. Ils sont le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement.
    2. RHABDOMYOLYSE (EXCEPTIONNEL)
      Des cas d’atteintes musculaires (myalgies diffuses, sensibilité douloureuse, faiblesse), ainsi que des cas exceptionnels de rhabdomyolyse, parfois sévères, ont été rapportés comme avec d’autre fibrates. Ils sont le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement.
    3. TROUBLE DIGESTIF (PEU FREQUENT)
      Gastrique ou intestinal, à type de dyspepsie.
      Effet d’intensité modérée.
    4. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Effet d’intensité modérée.
    5. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Effet d’intensité modérée.
    6. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (PEU FREQUENT)
      Effet d’intensité modérée.
    7. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
      Effet d’intensité modérée.
    8. SENSATION DE VERTIGE (PEU FREQUENT)
      Effet d’intensité modérée.
    9. ALOPECIE (PEU FREQUENT)
      Effet d’intensité modérée.
    10. IMPUISSANCE (PEU FREQUENT)
      Effet d’intensité modérée.
    11. LITHIASE BILIAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      On ne dispose pas actuellement d’études contrôlées permettant d’apprécier d’une façon générale les effets indésirables à long terme et plus particulièrement le risque de lithiase biliaire.
      Néanmoins, des cas isolés de lithiase biliaire ont été rapportés.

    1. MISE EN GARDE
      – Atteintes musculaires :
      Des atteintes musculaires, y compris d’exceptionnels cas de rhabdomyolyse, ont été rapportées avec les fibrates. Elles peuvent survenir avec une plus grande fréquence en cas d’insuffisance rénale ou d’hypoalbuminémie.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (supérieure à 5 fois la normale) ; dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
      En outre, le risque d’atteinte musculaire peut être majoré en cas d’association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de l’HMG Co-A réductase.
    2. ENFANT
      Chez l’enfant, l’innocuité à long terme n’étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d’un organisme en croissance n’étant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.
    3. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Si, après une période d’administration de quelques mois (3 à 6 mois), une réduction satisfaisante des concentrations sériques de lipides n’est pas obtenue, des moyens thérapeutiques complémentaires ou différents doivent être envisagés.
    4. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      Des augmentations des transaminases ont été observées de manière généralement transitoire chez certains malades. Dans l’état actuel des connaissances, elles paraissent justifier :
      – un contrôle systématique des transaminases tous les 3 mois pendant les 12 premiers mois de traitement,
      – un arrêt de traitement en cas d’augmentation des ASAT et des ALAT à plus de 3 fois la limite supérieure de la normale.
    5. ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS ORAUX
      En cas de traitement conjoint par les anticoagulants oraux, une surveillance accrue du taux de prothrombine, exprimé en INR, s’impose.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rénale, la posologie est adaptée à la fonction rénale.
    7. GROSSESSE
      Les résultats des études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi des grossesses exposées au bézafibrate est insuffisant pour exclure tout risque.
      Il n’y a pas d’indication à la prescription des fibrates au cours de la grossesse, à l’exception des hypertriglycéridémies majeures ( > 10 g/l) insuffisamment corrigées par la diététique et qui exposent au risque maternel de pancréatite aiguë.
    8. ALLAITEMENT
      Il n’existe pas d’informations sur le passage du bézafibrate dans le lait maternel. La prescription est en conséquence déconseillée.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. ENFANT
    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Associations contre-indiquées :
      Fibrates.
      – Associations déconseillées :
      Inhibiteurs de l’HMGCo réductase.

    Traitement

    Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    En association avec le régime, ce médicament constitue un traitement symptomatique à long terme dont l’efficacité doit être surveillée périodiquement.
    La posologie est en moyenne de trois comprimés par jour, pris de préférence au
    cours des repas.
    .
    .
    Posologie particulière :
    En cas d’insuffisance rénale et chez les patients dialysés, la posologie doit être adaptée en fonction de la créatininémie et de la clairance de la créatinine selon de schéma posologique ci-dessous :

    clairance de la créatinine* supérieure à soixante ml/min, créatinine sérique inférieure à cent trente cinq micromoles/l ou quinze mg/l : dose quotidienne de trois comprimés à deux cents mg/j.
    – clairance de la créatinine* de soixante à quarante ml/min,
    créatinine sérique de cent trente six à deux cent vingt cinq micromoles/l ou seize à vingt cinq mg/l : dose quotidienne de deux comprimés à deux cents mg/j.
    – clairance de la créatinine* de quarante à quinze ml/min, créatinine sérique de deux cent vingt
    six à cinq cent trente micromoles/l ou vingt cinq à soixante mg/l, dose quotidienne d’un comprimé à deux cents mg/j ou tous les deux jours.
    – clairance de la créatinine* inférieure à quinze ml/min, créatinine sérique supérieure à cinq cent trente
    micromoles/l ou soixante mg/l ou dialysé : dose quotidienne d’un comprimé à deux cents mg tous les trois jours.
    * clairance de la créatinine réelle ou si besoin estimée par la formule de Cockroft : valeur de la créatinnémie ajustée sur l’âge, le poids
    et le sexe : Cl = (140 – âge) x poids/0.814 x créatininémie avec l’âge exprimé en années, le poids en kilos, la créatininémie en micromol/l.
    Cette formule est valable pour les sujets âgés, de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en
    multipliant le résultat par 0.85.


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