DOLIPRANE 170 mg JEUNES ENF suppositoires (arrêt de commercialisation)

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DOLIPRANE 170 mg JEUNES ENF suppositoires (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : enfant de 2 à 4 ans

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : THERAPLIX

    Produit(s) : DOLIPRANE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/4/1983
    2. publication JO de l’AMM 2/8/1983
    3. mise sur le marché 15/1/1984
    4. arrêt de commercialisation 8/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326524-2

    1
    boîte(s)
    10
    unité(s)
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/10/1983
    2. inscription SS 22/10/1983
    3. radiation SS 12/3/2001
    4. radiation collectivités 12/3/2001


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (ANILIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-E01.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      lié au principe actif, nécessitant l’arrêt du traitement.
    2. RASH (RARE)
      lié au principe actif, nécessitant l’arrêt du traitement.
    3. ERYTHEME (RARE)
      lié au principe actif, nécessitant l’arrêt du traitement.
    4. URTICAIRE (RARE)
      lié au principe actif, nécessitant l’arrêt du traitement.
    5. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      lié au principe actif.
    6. ANITE
      lié à la voie d’administration : risque de toxicité locale, d’autant plus fréquente et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d’administration et la posologie élevés.

    1. ASSOCIATION A L’ASPIRINE
      Chez l’enfant la posologie quotidienne recommandée étant de 60 mg/kg/jour, cette dose ne justifie pas la prescription concomitante d’aspirine.
    2. REMARQUE
      Il existe des dosages plus adaptés à l’enfant à partir de 16 kg (soit environ à partir de 4 ans), à l’adulte ainsi qu’à l’enfant de moins de 12 kg (soit environ moins de 2 ans).
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      L’excrétion du paracétamol et de ses métabolites s’effectue essentiellement dans les urines. En cas d’insuffisance rénale sévère, les prises doivent être espacées d’au moins huit heures.

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Contre-indication liée au principe actif.
    2. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
    3. RECTITES(ANTECEDENTS)
      Contre-indication liée à la voie d’administration : antécédents récents de rectites ou de rectorragies.
    4. RECTORRAGIES(ANTECEDENTS)
      Contre-indication liée à la voie d’administration : antécédents récents de rectites ou de rectorragies.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique, et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujtes âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) où elle peut être mortelle.
    Symptômes :
    – nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales
    apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Bien que la forme en poudre pour solution buvable soit un facteur limitant les risques de surdosage accidentel ou intentionnel, il faut savoir qu’un surdosage à partir de dix g de paracétamol
    et150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une
    encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et mort.
    – Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures
    après l’ingestion.
    Conduite d’urgence :
    -Transfert immédiat en milieu hospitalier,
    – Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    – Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du
    paracétamol.
    – Le traitement du surdosage comprend l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou par voie orale si possible avant la dixième heure.
    – traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’enfant à partir de douze kg jusqu’à seize kg (soit environ à partir de deux jusqu’à quatre ans).
    La dose quotidienne recommandée est fonction du poids de l’enfant. Elle est de soixante mg/kg/jour, à répartir de préférence
    en quatre prises, soit quinze mg/kg toutes les six heures.
    A titre indicatif :
    – de douze à seize kg (soit environ de deux à quatre ans) : un suppositoire à cent soixante dix mg, à renouveler en cas de besoin, de préférence au bout de six heure, sans
    dépasser quatre suppositoires par jour.
    Les âges approximatifs en fonction du poids sont donnés à titre indicatif.
    * Fréquence d’administration :
    – les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.
    – chez le
    nourrisson, elles doivent être espacées, de préférence de six heures
    – en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à dix ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de huit heures.
    * Durée d’administration :
    l’utilisation de la voie rectale doit être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale surajoutée aux risques par voie orale.
    .
    Mode d’Emploi :
    Voie rectale.
    Le choix de la voie rectale n’est déterminé que par la commodité
    d’administration du médicament.


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